La dotation du Loto du Patrimoine, dont le montant exact sera annoncé lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, permettra de financer la dernière tranche du projet global de réhabilitation du château initié en 2018. Se focalisant sur la tour Sud-Ouest fortement détériorée, cette tranche qui commencera en janvier 2025 et durera jusqu’à décembre 2026 marquera l’achèvement des travaux de restauration. Outre le rétablissement des charpentes, couvertures et parapets disparus, les maçonneries et parements seront également restaurés.

Lors de son rachat par le propriétaire actuel, Nicolas de Laâge de Meux, le château de style gothique flamboyant bâti au XVI^e siècle était à l’état de ruine. Face au risque d’effondrement à court terme de certains éléments structurels, de nombreux travaux de différente nature ont été réalisés depuis 2018.

L’ouverture au public prévue pour 2027 participera à la vitalité du territoire. Situé dans un environnement riche de nombreux châteaux et à proximité de la grotte de Lascaux, le propriétaire du château ambitionne d’attirer jusqu’à 15 000 visiteurs annuels.  Réputé pour avoir été le cadre de l’intrigue de « Jacquou le Croquant » d’Eugène Leroy en 1899, l’édifice pourrait à terme devenir un lieu d’expression culturelle.

^{Un château réhabilité avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) de Nouvelle-Aquitaine}

Entre 2018 et 2023, la DRAC Nouvelle-Aquitaine a soutenu l’important chantier de restauration à hauteur de 1,6M€ sur un coût global de 4M€. Confiée à l’architecte en chef des monuments historiques Olivier Salmon, la restauration implique de nombreux corps de métiers tels que des maçons, des charpentiers ou encore des tailleurs de pierre.   

Particulièrement impliqué par les questions de transmission de ce patrimoine aux jeunes générations et dans la sensibilisation aux enjeux de conservation, le propriétaire accueille un parcours complet d’éducation artistique et culturelle (EAC) avec le dispositif « Une école, un chantier, des musées ». Tous les deux mois, les élèves de l’école élémentaire de la commune, du collège de Thenon et du lycée de Royan assistent ainsi à des ateliers de découverte des métiers de la restauration du patrimoine, animés par les entreprises œuvrant pour redonner vie à l’édifice.