1er trimestre 2022 - Découvrez les protections au titre des monuments historiques en Auvergne-Rhône-Alpes (2/8)

L'église Saint-Léger constitue un témoignage marquant d’un prieuré bénédictin de dimensions modestes et sa nef et son clocher du XIXe siècle s’intègre de façon harmonieuse à la partie ancienne de l’édifice par des proportions raisonnables et des articulations maîtrisées.
- XIIe (?) - XIXe siècle -

Le sanctuaire de Montfermy, niché dans un profond méandre de la Sioule, aurait pour origine la fondation d'un oratoire érigé au VI^e siècle pour abriter le corps de saint Brancion. Un prieuré bénédictin y fut fondé au XII^e siècle par les moines de l'abbaye d'Ebreuil.
L'église, probablement construite à cette époque, en conserve un chevet roman de plan tréflé qui fut classé dès 1908.
Vers 1870, la nef, à l'origine flanquée de deux bas-côtés, fut reconstruite par Gilbert-Aymon Mallay, architecte diocésain, sous la forme d'une nef unique de style néo-roman. Il intégra dans ses murs trois dalles funéraires de seigneurs du lieu datant du XIVe siècle et qui furent classées comme objets mobiliers en 1907. En 1890, l'architecte clermontois Jules Painchaux fut chargé de la reconstruction du clocher, plus élevé que l’ancien mais fidèle à son style roman.

En 1980-1985, fut découvert dans le chœur et le transept et restauré un remarquable ensemble de peintures murales du XIV^e siècle, comportant des décors géométriques et des scènes figurées (dont celles de la construction de l'église et d'un enterrement collectif).