A la direction du Domaine national de Chambord depuis décembre 2009, Jean d’Haussonville est renouvelé pour un mandat de 3 ans sur proposition d’Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, de Franck Riester, ministre de la Culture, et de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce renouvellement s’inscrit dans la continuité de son action menée depuis près de 10 ans durant lesquels il a défini les grandes orientations de l’établissement public et mené avec succès de nombreux chantiers de réaménagement et de requalification du site en plaçant l'accueil du public au centre de son développement. Depuis trois années consécutives, le château de Chambord a ainsi accueilli plus d’un million de visiteurs, et plus de deux millions sur le domaine.
Jean d’Haussonville a également porté cette année les célébrations du 500e anniversaire de la pose de la première pierre du Château. Les 9 projets d’envergure développés dans ce cadre, renforcent le rayonnement international et l’ancrage de Chambord dans un territoire, incluant des enjeux de conservation, de programmation culturelle et de valorisation économique.
Au terme de la célébration de ses 500 ans et fort de cette expérience réussie, Franck Riester, ministre de la Culture, confie à Jean d’Haussonville une mission visant à proposer des orientations sur l’organisation et le fonctionnement du site de Villers-Cotterêts, autre résidence royale de François Ier, pour l’installation de la cité internationale de la langue française, annoncée par le Président de la République en mars 2018. L’objectif de la mission est de parvenir, tout en prenant en compte les spécificités de ce site dont une restauration d’envergure est déjà engagée par le Centre des monuments nationaux, à des propositions adaptées aux différentes dimensions (locales, nationales et internationales) du projet de cité internationale.
Dans le cadre de la mission, Jean d’Haussonville rencontrera, au-delà des services ministériels concernés, en particulier la délégation générale à la langue française et aux langues de France au ministère de la Culture, l’ensemble des interlocuteurs : les collectivités territoriales, les artistes, les acteurs scientifiques et culturels au premier rang desquels celles et ceux impliqués dans le champ de la francophonie en France et à l’international, ainsi que les acteurs publics et privés susceptibles de participer au développement du site.
Ses premières préconisations feront l’objet d’un rapport remis au ministre de la Culture au plus tard fin janvier 2020.