Un centre au service de la conservation et de la recherche
La réhabilitation a été menée en prenant en compte la conservation des espaces existants et une amélioration de l'isolation pour un gain en inertie thermique, ceci afin de réunir les conditions les plus optimales en matière de conservation préventive.
D'une surface totale de 1660 m², ce CCEA est conçu pour optimiser les capacités de stockage et d'étude des collections archéologiques. Il permettra notamment :
- d’offrir de vastes espaces de stockage (près de 1000 m²), incluant des zones spécifiquement dédiées aux matériaux sensibles comme le verre, le métal ou les matières organiques. Cela désengorgera les dépôts de Limoges et de Brive, saturés de longue date, et garantira une meilleure préservation des collections ;
- d’accueillir les collections en transit auprès des opérateurs d'archéologie, assurant ainsi leur meilleure conservation et accessibilité ;
- de mettre à disposition des espaces spécifiquement aménagés pour permettre aux étudiants, chercheurs et autres professionnels d'étudier les collections ;
- assurer la diffusion et la valorisation auprès du public des biens archéologiques provenant du Limousin et de la Dordogne, grâce à un espace d'exposition dédié, contribuant ainsi à sensibiliser le grand public.
L’accompagnement et le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine
Le Service régional de l'archéologie (SRA) de la DRAC a joué un rôle déterminant dans la concrétisation de ce projet. Il a notamment participé à la définition des besoins, à l'élaboration du projet architectural et fonctionnel du CCEA, et a assuré un suivi rigoureux des travaux pour garantir leur conformité aux normes de conservation.
Le coût total du projet de réhabilitation s'élève à 1,1millions d’euros, dont 25 % d’aides de l'État au titre de Dotation d'équipement des Territoires ruraux (DETR) et 75 % de soutien de la Communauté de Communes Pays de Saint-Yrieix, propriétaire des lieux depuis son acquisition en 2020.
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