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Vue de l’exposition Sans ombre exactement, Guillaume Constantin, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020. Photo © Yohann Gozard
Une passion incontestable et toujours renouvelée inspire et anime l’œuvre artistique de Guillaume Constantin qui aime jouer avec l’art de la performance créative.
des répliques, des imitations qui se combinent avec des formes
"En jouant sur ces questions de matérialité, de codes et de valeurs esthétiques, je tente de faire écho à ce que nous connaissons (ou non) d’œuvres de l’histoire de l’art mais aussi leurs dérivés : des répliques, des imitations qui se combinent avec des formes et des objets plus quotidiens."
One after the other, Guillaume Constantin, 2020. Impressions 3D polychromes de bustes de princesses italiennes inconnues du XVe et XVIe siècle, issus de fichiers libres de droit et réalisés en pla (blanc calcaire, blanc brillant, gris léger, rose peau, rouge transparent, à base de coquilles Saint- Jacques), virgules moulées en étain. Production MAGCP. Exposition Sans ombre exactement, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020. Photo © Yohann Gozard.
Émeline Jaret, au sujet du projet présenté par cet artiste et distingué dans le cadre l’Aide à la création (AIC) 2018 DRAC Île-de-France, précisait que son œuvre "évolue autour d’une réflexion sur le statut de l’image et de l’objet, détournant les modes de production et de présentation de l’œuvre. Sa pratique sculpturale se construit à partir d’une collection de matériaux et d’objets de différentes natures, que l’artiste récupère et emprunte pour se le s réapproprier en transformant leur forme et leur usage (…)"
One after the other (détail), Guillaume Constantin, 2020. Impression 3D polychrome d’un visage de princesse italienne inconnue du XVe et XVIe siècle, issu de fichier libre de droit et réalisé en pla (à base de coquilles Saint- Jacques). Production MAGCP. Exposition Sans ombre exactement, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020. Photo © Yohann Gozard.
La valeur de l’espace virtuel du jeu vidéo et de l'espace muséal immersif
"Il y a de l’archéologie, de la référence, de l’hommage, du détournement, de la réappropriation et surtout de l’anachronisme.
Tout son travail interroge la plasticité des choses, des objets comme des concepts. Sa pratique, des plus savantes, s’accommode volontiers de fulgurances, de parasitages, d’érudition et d’humour.
Guillaume Constantin, Lo-fi Gritti, 2020, bois recyclé, entretoises imprimées en pla constitué de coquilles Saint-Jacques recyclées, verre, images imprimées et pains de sucre. Réduction et élévation de la table Gritti (v. 1970), conçue par l’architecte et designer vénitien Carlo Scappa, production MAGCP ; Arcimboldo sweater, 2020, sweat-shirt imprimé reprenant le "Portrait de Rodolphe II en Vertumne" (1590) de Giuseppe Arcimboldo, production MAGCP et Cofalit, 2015, fragment issu du recyclage de l’amiante par vitrification, collection de l’artiste. Exposition Sans ombre exactement, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020. Photo © Yohann Gozard
Arrachés à leur contexte d’origine, les objets sont réinterprétés ou simplement déplacés, au sens propre comme au figuré. Ce corpus hétérogène d’images, d’objets, de protocoles, de matériaux, compose lui aussi une matière extrêmement plastique. Passionné par la collection et ses modes de monstration, l’artiste trouve dans l’espace virtuel du jeu vidéo, les possibilités de métamorphoses infinies.
Panoptikum 2, Guillaume Constantin, 2019. Application & interfaces numériques, manette de jeu et impressions 3D issues de fichiers "open source" d’Olivier Laric. En collaboration avec le Virtual dream center. Son de Benjamin Laurent Aman. Production Les Instants Chavirés, Montreuil / DRAC Ile-de-France (aide individuelle à la création). Exposition Sans ombre exactement, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020 Photo © Yohann Gozard
Le choix d’un espace muséal immersif offre des circulations, des collisions, des tensions entre conservation et disparition qui laissent le champ à l’apparition de fantômes." témoigne Martine Michard, Commissaire de l’exposition
Diplômé de l’Ensba Paris, sa pratique artistique convoque la sculpture dans tous ses aspects : matériaux, supports, mises en espace, gestes, displays dans des projets personnels ou collaboratifs.
Projet de l'artisteGuillaume Constantin inaugurera, à l'invitation de Julie Morel et en compagnie de Roxane Jean, la micro-maison d'édition ⌘+P, un outil-projet né à l’École supérieure d'art et de design (TALM) Tours… Plus d'infos Une carte postale et un timbre sont édités (où se glissent deux fantômes) et qui préfigurent une future exposition en duo avec Roxane au printemps 2021 à Esox Lucius, association et lieu d’exposition basé dans l’ancienne gare de Saint-Maurice-lès-Chateauneuf dans le Brionnais. |
Image en-tête de la page. Double inconnue, Guillaume Constantin, 2019, masque de l’Inconnue de la Seine en plâtre, foulard trouvé, support en pmma noir brillant. Courtesy Galerie Bertrand Grimont. Exposition Sans ombre exactement, Maison des Arts Georges et Claude Pompidou, 2020. Photo © Yohann Gozard
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