En France, au premier semestre 2024, la consommation numérique représentait 80 % du chiffre d’affaires de la filière de la musique enregistrée contre 20 % pour le physique. La quasi-totalité du chiffre d’affaires en ligne est réalisée par le streaming, dont 77,5 % par le streaming par abonnement (ou premium) et 21 % par le streaming gratuit (audio ou vidéo). Cette étude analyse l’origine géographique des consommations de musique enregistrée à l’ère numérique au-delà du top 1 % des titres sur lequel se focalisent généralement les études sur ces échanges internationaux et qui ne représente qu’une fraction limitée du marché de la musique enregistrée. Les auteurs montrent que la part des contenus français – prédominante dans le top 1 % – diminue progressivement le long de la distribution au profit des contenus états-uniens ; ils proposent plusieurs hypothèses pour expliquer ce résultat.
Marianne Lumeau, François Moreau
Collection "Culture études", p.26, novembre 2024
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