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Médiation : un dispositif retrace le parcours exceptionnel de Rose Valland

Vendredi 12 avril, Rachida Dati, ministre de la Culture, a dévoilé dans le jardin des Tuileries un dispositif de médiation mettant en lumière le rôle décisif de Rose Valland dans la sauvegarde et la récupération du patrimoine national.

Publié le 12 avr. 2024

  • Actualité
©ABoureau/AFP

« C’est là que Rose Valland (1898-1980), attachée de conservation au musée [du jeu de Paume], a documenté chaque jour dans des conditions périlleuses les opérations menées par l’occupant, enregistrant discrètement et minutieusement les œuvres arrivées, leur stockage et leur expédition, sur l’ordre de Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux ».

Ces mots, ce sont ceux que l’on pourra découvrir sur l’un des trois « totems », un dispositif de médiation innovant installé par le musée du Louvre sur la Terrasse Rose Valland, au jardin des Tuileries. L’objectif ? Retracer in situ, à proximité du Jeu de Paume, le travail décisif de Rose Valland, qui a mené seule, ou presque, pendant l’Occupation, une lutte clandestine contre les entreprises de spoliation des œuvres d’art menées par les nazis.

Vendredi 12 avril, Rachida Dati, ministre de la Culture, a inauguré ce dispositif, signe de l’importance accordée à cette personnalité hors du commun, qui a participé à la sauvegarde, dans des conditions héroïques, du patrimoine artistique français. Signe également de l’importance déterminante de la démarche de récupération et de restitution des biens spoliés dont elle été l’initiatrice.  

La redécouverte d’une personnalité d’exception

Rose Valland ©AFP

Bien qu’elle ait elle-même publié le récit de cette expérience (Le Front de l'art : défense des collections françaises, 1939-1945, Plon, 1961) et que James Rorimer, lieutenant américain qui fut plus tard directeur du Metropolitan Museum of Art de New York, ait témoigné de son travail dans un livre en 1950, Rose Valland est restée méconnue du grand public jusqu’au début des années 2000. On se souvient notamment du The Monuments Men, adaptation en 2014 d’un roman écrit en 2009, où Cate Blanchett incarnait un personnage très librement inspiré d’elle.

Dès lors, l’intérêt pour Rose Valland, la connaissance et la mémoire de son engagement exceptionnel n’ont cessé de progresser. On retiendra notamment, en 2019, la très belle exposition du musée Dauphinois, à Grenoble. Depuis, les signes de reconnaissance n’ont plus cessé, qu’ils émanent de la société civile – le nom de la promotion 2012 des élèves conservateurs de l’Institut national du Patrimoine, un passage Rose Valland dans le 17e arrondissement de Paris, une rue à Grenoble, une statue à Marcq-en-Bareuil – ou de la sphère culturelle et des médias – une pièce de théâtre, une série BD, un film d’animation sur Arte, une série de podcasts sur France Culture et une émission sur France Inter… et même l’apparition de son personnage dans le jeu vidéo Sauvons le Louvre !

 

De la base de données « Rose Valland » aux podcasts « A la trace »

Ce véritable engouement pour le destin de Rose Valland trouve aussi sa source dans la démarche du ministère de la Culture en faveur de la restitution de biens culturels spoliés par les nazis. A commencer par le nom de la base de données qui répertorie de façon exhaustive les œuvres MNR et dresse, de manière aussi complète que possible, leur historique, dans la limite des informations dont on dispose. La base Rose Valland est librement consultable par tous. Aujourd’hui, ce travail est poursuivi, amplifié et systématisé par la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, qui coordonne, mobilise et sensibilise, depuis sa création en 2019, les équipes scientifiques dans les musées et bibliothèques et le marché de l’art sur ces questions de spoliation.

La Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 est aussi à l’origine d’une série de podcasts innovants, « A la trace » , qui retracent, à la manière d’une véritable enquête, le parcours, souvent long, toujours difficile, des recherches entreprises pour restituer des œuvres à leur propriétaire légitime ou leur ayant-droit. Une série passionnante, dont le dernier épisode portait sur une œuvre de l’artiste Chana Orloff, « L’Enfant Didi » , a été plébiscité par le public.

 

Attachée de conservation, Résistante, puis « Capitaine Beaux-Arts »

Le Jeu de Paume eut le triste privilège de fournir un service logistique au pillage systématique des musées et des collections privées. Les œuvres spoliées, une fois répertoriées et triées, se voyaient expédiées vers différentes destinations en Allemagne, en Autriche et en Europe de l'Est.

Encouragée et soutenue par Jacques Jaujard (directeur des Musées nationaux depuis 1940, auquel on devait le déménagement et la mise en sûreté en province des œuvres d’art du musée du Louvre), Rose Valland, pendant plus de quatre ans, releva discrètement et aussi précisément que possible, toutes les données concernant les mouvements des œuvres qui transitaient par le musée du Jeu de Paume, allant jusqu’à déchiffrer des papiers carbone allemands jetés dans les poubelles du musée, et à écouter discrètement les conversations des officiels nazis. C’est grâce à ses informations que les Alliés connurent les noms des dépôts allemands et autrichiens (Altaussee, Buxheim, Neuschwanstein, Füssen, Nikolsburg, etc.), purent les sécuriser et faciliter la récupération des œuvres entreposées.

A la Libération, nommée capitaine de la 1ère Armée et cheffe du Service de remise en place des œuvres d’art (SROA), elle est en résidence à Berlin d’où elle se rend dans les quatre zones d’occupation de l’Allemagne. Durant l’immédiat après-guerre, elle joue un rôle central dans la récupération de 60 000 œuvres, dont 45 000 environ seront rapidement restituées à leurs propriétaires légitimes.

 

 

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