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La Culture au cœur des Jeux

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Art & Sport

Dispositif original conçu par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, « Art & Sport » permet de mettre en lumière différemment l’art contemporain.

À l'heure des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la carte de France du projet « Art & Sport » dit beaucoup des liens féconds qu’entretiennent la culture et le sport sur tout le territoire. Tous les Fonds régionaux d'art contemporain (Frac) ont joué le jeu, prêtant des pièces – dont les auteurs, pour n’en citer que quelques uns, ont pour noms Fiona Tan, Claude Parent, Georgina Starr, Marie Denis, Zanele Muholi, ou encore Mohamed Bourouissa – qui seront montrées dans des équipements sportifs, hors-les-murs donc, en parfaite adéquation avec l’ambition de démocratisation culturelle qui les anime depuis l’origine.

Fabien Danesi, directeur du Frac Corsica et commissaire général du dispositif « Art & Sport » labellisé Olympiade Culturelle, revient sur un dispositif original conçu par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, qui permet de mettre en lumière différemment l’art contemporain.

Quel est l’esprit du projet Art & Sport ?

Quand la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, m’a proposé de réfléchir à un projet associant l’art et le sport à partir des collections des vingt-deux Fonds régionaux d’art contemporain, je n’ai pas voulu appréhender le sport sous un angle thématique (ce n’était pas pertinent au regard du corpus des 32 000 œuvres d’art composant les collections des Frac). En revanche, ce qui m’a paru important, c’est de rappeler que le sport est avant tout une pratique, exactement comme l’art, et que, dans l’un et l’autre cas, ce sont des pratiques menées par des gens passionnés. J’ai organisé le dialogue entre ces deux pôles en proposant d’investir des équipements sportifs, autrement dit des lieux qui ne sont pas dévolus à la création, en allant chercher un public qui n’a pas toujours le temps ou l’envie d’aller vers l’art contemporain. De ce point de vue, le projet se situe pleinement au cœur de la mission de démocratisation culturelle des Frac : sensibiliser à l’art actuel un public parfois éloigné des musées ou des centres d’art.

Comment avez-vous sélectionné les œuvres ?

Le projet « Art & Sport » est une véritable ode à la diversité. Aux treize régions d’implantation des Frac correspondent treize pratiques sportives – la danse, le sport automobile, la randonnée, l’équitation, etc. – mais aussi treize contextes différents. Les expositions se situent aussi bien à Paris qu’à Sin-le-Noble (Hauts-de-France), en passant par Grenoble, Le Mans, Marseille, Mulhouse, Nevers, Nîmes, Pau, Saint-Brieuc, Saint-Lô, Sartène et Tours.  L’ambition était de proposer des œuvres dont l’association pouvait se comprendre le plus souvent « au premier coup d’œil ». J’ai donc établi de grandes catégories, étant entendu que je souhaitais dans le même temps pouvoir, selon les lieux, multiplier les formes et les propositions curatoriales. Il y a donc aussi bien des expositions collectives que des expositions monographiques, des thématiques formelles que des sujets universels, comme l’océan, la question animale, le temps…

De quelle façon ces œuvres dialoguent-elles avec les lieux ?

L’idée était chaque fois de choisir une orientation qui résonne avec le lieu. À Sin-le-Noble, où une immense charpente en bois abrite le plus grand boulodrome d’Europe, j’ai décidé de faire une proposition autour des arbres. Aux 24 heures du Mans, de manière très classique, j’ai proposé une exposition sur le temps. À Mulhouse, nous investissons le plus grand mur d’escalade de France pour présenter une exposition polychrome, chaque voie d’escalade étant déterminée par une couleur. Prendre appui sur le lieu permet de rappeler que l’art contemporain, aussi abstrait soit-il, s’inscrit toujours dans un contexte, qu’il dialogue avec son environnement. Autre exemple, celui de l’objet en bois d’une grande sobriété créé par Philippe Ramette rappelant de manière évidente un plongeoir. Cet objet, sans fonctionnalité précise, sera présenté à la station nautique de Pau. Il ne sera pas accessible aux nageurs mais se trouvera en quelque sorte dans son espace naturel. Notre volonté est d’organiser une conversation entre un lieu, un espace et des œuvres.

Une conversation, donc, qui de plus aura lieu aux heures normales d’ouverture du lieu en question…

En effet. Il s’agit de s’adresser aux usagers, en investissant ces infrastructures mais en ne les dérangeant pas. Ce que nous avons voulu éviter, c’est de transformer ces lieux en musées. Au contraire : la philosophie du projet est de s’inscrire dans leur logique de fonctionnement. C’est d’ailleurs pour cette raison que la durée des expositions est très variable. Aux 24 heures du Mans, le village des 24 heures du Mans ne dure qu’une semaine, en conséquence, l’exposition elle-même ne dure qu’une semaine. À Saint-Brieuc, nous investissons une rencontre de jeu handisport et l’exposition durera quelques jours. À l’inverse, à Nevers, l’exposition sera présentée pendant presque six semaines. On a des temporalités et des rythmes différents, c’était un véritable exercice d’adaptation.

Comment allez-vous organiser la médiation sur place ?

Elle sera différente selon les lieux, c’est un peu du cousu main. On trouvera à chaque fois un document de salle présentant l’exposition et rappelant qu’elle s’inscrit dans un vaste programme de treize manifestations. Il sera accompagné d’une vidéo de présentation. Mais nous essayons aussi d’organiser dans chaque lieu une médiation venant des personnes qui s’occupent du lieu. Autrement dit une médiation en rupture avec une approche hiérarchique qui viendrait uniquement de « sachants ». Je suis en effet convaincu que l’art contemporain peut s’émanciper de cette perspective et créer un espace de dialogue et de questionnement.

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