Le Président de la République a annoncé en janvier 2019 que la France portera la candidature du phare de Cordouan à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Afin de marquer la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes autour de cette candidature, plus de 90 élu.e.s, parlementaires, journalistes et passionnés du patrimoine ont répondu à l'invitation conjointe de Fabienne BUCCIO, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain ROUSSET, président de la région Nouvelle-Aquitaine, Dominique BUSSEREAU, président du conseil départemental de la Charente-Maritime, Jean-Luc GLEYZE, président du conseil départemental de la Gironde, Françoise de ROFFIGNAC, présidente et Pascale GOT, vice-présidente du Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l'Estuaire de la Gironde (SMIDDEST).
A cette occasion, a été remis officiellement le prix, décerné le 1er juillet dernier à Palma de Mallorca par l’Association Internationale de la Signalisation Maritime (AISM), qui consacre le Phare de Cordouan, « Phare de l’année 2019 ».
Un phare unique au monde
Situé à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde depuis plus de 400 ans, Cordouan est le plus ancien des phares français encore en activité et le deuxième au monde après celui de Gênes. Entré officiellement en service en 1611, le phare continue à guider, comme il le fait depuis plus de 400 ans, les marins à l’entrée du port de Bordeaux. Il marque l’embouchure de la Gironde en arrivant du large et matérialise les dangers potentiels pour les navigateurs. Il est entretenu par la Direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique, service déconcentré du ministère de la Transition écologique et solidaire (Direction des affaires maritimes).
Classé monument historique dès 1862, en même temps que la cathédrale Notre-Dame de Paris, son architecture grandiose en fait un « Versailles de la mer ». Attirés par le prestige du « phare des rois », les meilleurs ingénieurs de France y ont expérimenté leurs innovations. Ainsi, Augustin Fresnel y a testé en 1823 sa lentille à échelon qui révolutionnera le système d’éclairage des côtes du monde.
La DRAC Nouvelle-Aquitaine mène une campagne pluriannuelle de restauration pour conserver sa prestance et son intégrité au Phare, offert à la houle et aux embruns salés. À l’heure de la candidature UNESCO, ces grands travaux marquent la volonté de tous les acteurs associés au phare de conserver au mieux le monument pour transmettre aux générations futures les valeurs architecturales, techniques et humaines qu’il incarne. Après la toiture, les boiseries de l'appartement de l'ingénieur, le fût Renaissance et l'ossature, c'est aujourd'hui la chapelle, le vestibule et les appartements du Roi qui vont être restaurés d'ici 2021.
Une portée internationale
Lancée officiellement en 2016, la candidature de Cordouan a mobilisé les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Culture, les acteurs locaux rassemblés au sein du syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde (SMIDDEST), gestionnaire du phare et de l’ensemble des élus.
Cette candidature fait l’objet d’une importante mobilisation citoyenne.
Proposée par la France au titre des biens culturels, la candidature de Cordouan est en cours d'instruction par les experts du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS). Ils vont évaluer la valeur universelle exceptionnelle du phare de Cordouan selon les critères de l’UNESCO. La décision sera prise dans le courant de l'année 2020.
L’appel à la mobilisation générale demeure d’actualité !
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Rejoignez les 10 000 membres du comité de soutien en ligne : http://www.phare-de-cordouan.fr/candidature-unesco.html
Suivez l’actualité de la candidature : www.phare-de-cordouan.fr/newsletter-phare-de-cordouan.html
Candidature à découvrir aussi en vidéo :
Episode 1 : dossier de candidature
Episode 2 : la valeur universelle exceptionnelle
Contacts
SMIDDEST -Guillaume Brivio - 06 42 88 12 64 - presse@smiddest.fr
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