Prévenir et lutter contre l’illettrisme
Qualifiant la situation de personnes passées par le système scolaire qui connaissent des difficultés à l'écrit au point de ne pas lire ou écrire un message très simple de la vie courante, l’illettrisme concerne plus de deux millions et demi de nos concitoyens (enquête Information et vie quotidienne, INSEE, 2011). La proportion des jeunes en difficulté de lecture s'élève à environ 9% en métropole et 35% outre-mer, selon des données recueillies à l'occasion de la Journée défense et citoyenneté.
Des dispositifs de remédiation sont mis en place par les ministères chargés de l'emploi et de la formation professionnelle, de la défense, de la justice, mais aussi les régions. Pour autant, c'est d'abord à l'institution scolaire qu'il revient prioritairement de traiter le fléau de l'illettrisme, par des politiques de prévention. L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (lien vers ANCI) coordonne quant à elle les actions de prévention et de lutte contre l’illettrisme. La délégation générale à la langue française et aux langues de France est membre de son conseil d’administration.