Pendant toute la durée du festival d’Avignon, des trains et bus seront proposés en soirée au départ d’Avignon et à destination d’Arles, Cavaillon, Carpentras et Orange, desservant une quinzaine de communes sur leur passage. Ces dessertes permettent également aux festivaliers et aux habitants de se rendre à d’autres événements culturels de la région, notamment aux Rencontres de la photographie d’Arles.
Une solution écologique au service de la démocratisation culturelle du festival
L’extension de l’offre de transports en commun est une avancée majeure dans la réduction de l’impact environnemental du festival : en proposant un mode de déplacement bas carbone, les opérateurs de mobilité agissent sur le premier poste d’émissions des événements culturels.
Cette initiative contribue également à ouvrir le festival d’Avignon en levant des contraintes fortes qui peuvent dissuader les publics. Les festivaliers et habitants de la région qui souhaitent se rendre aux représentations sans utiliser leur véhicule et qui craignent de ne pas pouvoir rentrer chez eux en fin de soirée disposent désormais d’une solution fiable.
Enfin, artistes et festivaliers peuvent désormais choisir de séjourner dans des communes qui permettent d’accéder à des solutions d’hébergement nouvelles et potentiellement plus abordables qu’Avignon, et se rendre sans difficulté aux événements.
Vers une diffusion de l’expérimentation ?
Afin de pérenniser et étendre le dispositif, une rencontre professionnelle a eu lieu le 12 juillet au festival d’Avignon. Elle vise notamment à établir des pistes de travail entre professionnels de la culture, des mobilités, du tourisme et des collectivités grâce au retour d’expérience du projet mené pendant le festival.
L’expérimentation a également vocation à dépasser le cadre des événements culturels : les TER et bus étant accessibles à tous, leur fréquentation permettra de mesurer l’intérêt des services de transport en deuxième partie de soirée et de réfléchir à leur généralisation, tant à l’échelle régionale que nationale. À l’issue du festival, l’université d’Avignon sera d’ailleurs chargée d’identifier des pistes de développement pour les mobilités durables en France.
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