« Cathares ». Toulouse dans la croisade, au musée Saint-Raymond d’archéologie et au Couvent des Jacobins, à Toulouse
Accueillie du 5 avril 2024 au 5 janvier 2025 au musée Saint-Raymond et au Couvent des Jacobins, l’exposition invite le visiteur à (re)découvrir le contexte de la croisade contre les albigeois et explique l’émergence de la notion de catharisme au travers d’un parcours d’exposition riche de près de 300 objets exposés : documents d’archives exceptionnels prêtés par des institutions prestigieuses telles que la Bibliothèque nationale de France ou les Archives nationales, objets archéologiques inédits, œuvres sculptées ou peintes, matériel de reconstitution historique de qualité scientifique (costumes, armement)… Cette exposition, d’une envergure inédite, propose également des dispositifs de médiation originaux permettant ainsi de faciliter la compréhension de cette période majeure de l’histoire nationale.
Ethiopie, la vallée des stèles, au musée Fenaille de Rodez
Le musée Fenaille participe à la valorisation et la préservation de sites mégalithiques en Éthiopie. Cette mission, menée depuis 2018, donne vie à une exposition du 15 juin au 3 novembre 2024.
L’exposition Éthiopie, la vallée des stèles vise à restituer le travail scientifique engagé depuis près d’un siècle autour de ces monuments comme les résultats les plus récents, fruits des nouvelles techniques d’investigation en archéologie. Elle ambitionne aussi de présenter les enjeux actuels de conservation autour d’un patrimoine en sursis.
Cette exposition s’appuie sur un ensemble unique de stèles en Europe, conservé dans les collections du Weltkulturen museum de Francfort et rapporté par l’ethnologue Adolf E. Jensen du site de Tuto Fela sous les auspices de l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié. Objets collectés sur le terrain, vidéos et entretiens réalisés lors des deux dernières missions (2022-2023) complètent le dispositif pour donner à voir et à entendre les habitants vivant à proximité de ces sites, sources de récits renouvelés.
Les ports antiques de Narbonne, à l’EPCC NarboVia de Narbonne
L’EPCC NarboVia souhaite mettre à l’honneur, entre juin et décembre 2024, les recherches menées dans le cadre d’un Projet collectif de recherche, par l’équipe d’archéologues du CNRS, qui s’est employée pendant plus de 15 ans à retrouver le grand port de commerce de la ville romaine.
Ces recherches ont permis de mettre à jour notamment les trois principaux sites qui constituaient le port de commerce de l’époque romaine :
- Saint-Martin à Gruissan,
- Mandirac-Castélou,
- Port-la-Nautique.
Ces trois sites ont bénéficié de plusieurs campagnes de fouilles, certains pendant plus de 10 ans, comme par exemple Saint-Martin à Gruissan, révélant année après année de nouvelles structures portuaires et un mobilier archéologique très riche.
C’est ainsi un véritable système portuaire qui a été redécouvert, composé de plusieurs sites aux fonctions complémentaires, et distants de plusieurs kilomètres les uns des autres.
L’exposition présente environ 170 objets archéologiques issus des fouilles récentes du port et du fonds ancien du musée de Narbonne, mais elle bénéficiera également de prêts d’objets issus de grands musées français (Arles, Marseille, Agde, Fréjus, Toulouse) et italien (Museo della Civilta Romana).
Le label « EIN », qu’est-ce que c’est ?
Créé en 1999 par le service des musées de France du ministère de la Culture, le label « Exposition d’intérêt national » est réservé aux musées territoriaux bénéficiant de l’appellation « musée de France ».
Ce dispositif, à présent porté par les Directions régionales des affaires culturelles en lien avec le ministère de la Culture, récompense des expositions d'une qualité scientifique et muséographique exemplaire, accompagnées d'actions de médiation spécifiques et innovantes, visant à la diversification des publics. Il traduit la volonté du ministère de la Culture de mener une politique culturelle de proximité, en encourageant des projets ambitieux, au cœur des territoires et au plus près des concitoyens.
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