Plus ancienne infrastructure routière romaine du Midi Méditerranéen, la voie Domitienne permettait de relier l’Espagne, sous domination romaine depuis la fin des guerres puniques en 202 av. J.-C., à l’Italie. Plus de vingt ans après la parution d’une étude de synthèse, l’exposition propose un bilan actualisé des connaissances sur cette voie. Elle revient sur l’histoire et l’usage de cet incroyable ouvrage, long de 780 kilomètres, construit en 118 av. J.-C. par le consul romain Cneius Domitius Ahenobarbus et encore perceptible dans notre paysage aujourd’hui. Cette exposition permet ainsi d’évoquer les sites et fouilles archéologiques à travers lesquels la voie Domitienne a pu être reconnue et étudiée, mais aussi de présenter au public un ensemble d’objets témoignant de l’identité des voyageurs et des activités liées à la route : circulation, commerce, hébergement…
Décomposée en trois sections, l’exposition présente dans un premier temps la voie, la route en tant que monument, puis dans un second temps ses usagers et les établissements routiers qui la jalonnent, enfin dans sa dernière partie, elle témoigne de la présence de nécropoles en bord de voie, telles qu’elles ont été retrouvées à Ensérune et à Nîmes, comme pour un dernier voyage.
L’ensemble du parcours s’appuie sur la présentation de près de 250 objets archéologiques complétés par des textes et illustrations, une maquette et une table tactile.
Commissariat général
Diane Dusseaux, directrice du site archéologique Lattara - musée Henri Prades,
Commissariat général
Lionel Izac, administrateur de l’oppidum et du musée archéologique d’Ensérune, CMN.
Commissariat scientifique
Drac Occitanie, service régional de l’archéologie,
Iouri Bermond, ingénieur d’étude,
Christophe Pellecuer, conservateur du patrimoine.
Un ouvrage de la collection Duo de la Drac Occitanie a par ailleurs été publié sur le sujet de La voie Domitienne du Rhône aux Pyrénées.
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