Ces deux journées d'étude ont été organisées par le musée d’histoire de Marseille, le GIS Ipapic et Approches, Cultures et Territoires (ACT). Le ministère de la Culture et la Communication, Ancrages et l’OCIM ont aussi participé à ces journées.
Les débats autour de la conservation d'un objet de mémoire collective : la maquette d’un village auto-construit d’inspiration kabyle qui a existé dans le quartier de l'Estaque de 1950 à 1997, ont permis d'aborder les questions de légitimation et de patrimonialisation dans les institutions culturelles.
Les participants - responsables d'institutions, d'associations, de politiques culturelles, habitants, chercheurs, artistes - se sont interrogés sur la place à donner, dans les institutions patrimoniales, aux témoignages, aux souvenirs, aux archives qui rappellent l'existence d'un quartier ? Comment inscrire l'histoire ordinaire des gens dans le passé bien documenté de Marseille, ville plurielle et complexe ?
Ce compte rendu témoigne de la richesse des échanges suscités tant par l'histoire et la mémoire du quartier que par le devenir de la maquette. Des échanges parfois très vifs, à la mesure des enjeux qui se sont exprimés.
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