La convention n’est pas un aboutissement mais la seconde étape d'un partenariat noué avec l'Etat il y a 36 ans lorsque Strasbourg a été labellisée pour la première fois Ville d'art.
La politique patrimoniale, principalement axée à cette époque sur le centre ancien et sur le tourisme, a radicalement changé au cours de ces dernières années. La notion de patrimoine est désormais beaucoup plus large : l’histoire du XXe siècle et l’architecture contemporaine, y compris industrielle, y trouvent désormais leur place. Le patrimoine s’est aussi dilaté sur le plan géographique et concerne, à Strasbourg, un territoire plus vaste, au-delà de la « Grande Île ».
Plus étendu dans le temps comme dans l’espace, le patrimoine ne reste pas moins ce qui relie les hommes à leur passé en l’intégrant à l’élaboration quotidienne de leur environnement. Il n’est plus seulement un objet touristique, mais doit être le bien commun de tous les citoyens. Outre les aspects proprement patrimoniaux, c'est cette volonté fortement affirmée de mettre en place des actions de médiation pour sensibiliser les habitants des différents quartiers et en particulier les publics jeunes à l'architecture et au patrimoine qui a convaincu le Conseil national des villes et Pays d'art et d'histoire d'émettre un avis très favorable à cette candidature de Strasbourg.
Strasbourg rejoint le réseau régional des Villes et Pays d'art et d'histoire qui compte déjà la ville de Mulhouse, labellisée en 2009, et les Pays de Guebwiller et du Val d'Argent, labellisés en 2005.
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