La thématique de ce numéro d’In Situ a trouvé, alors même que les articles étaient en cours de collecte et de relecture, une réponse législative aussi lapidaire qu’éclairante. Par l’article 55 de la loi « Liberté de création, architecture et patrimoine » (LCAP) se trouve modifié l’article L.1 du code du Patrimoine qui porte sur la définition de cette notion. Depuis l’adoption de la loi LCAP, le patrimoine « s’entend également des éléments du patrimoine culturel immatériel, au sens de l’article 2 de la convention internationale pour la Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée à Paris le 17 octobre 2003 ». Pleinement incorporé dans la définition canonique du patrimoine, le patrimoine culturel immatériel (PCI) demeure néanmoins à la marge extrême de l’institution patrimoniale, ou plus exactement, des institutions qui l’ont construite par agrégations successives, puisque rien n’est dit du PCI dans les sept livres qui composent le code et qui, presque tous, traitent spécifiquement de l’une ou l’autre de ces institutions : archéologie, archives, musées, Monuments historiques, bibliothèques. (lire la suite)
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