Un chantier exemplaire
Ce chantier a permis de redécouvrir ce bâtiment adossé au mur Sud de la cathédrale dont la superbe architecture, encrassée par la fumée des cierges, n’était plus visible. Construite à partir du début du XIIIe siècle, la chapelle est pourtant couverte de très belles voûtes bombées avec clefs polychromes typiques de l’architecture angevine de cette époque. Agrandie au XVIe siècle et partiellement détruite en 1791, elle abrite, depuis l’origine, la paroisse de la cathédrale chère au cœur des Angevins. De nombreux corps de métiers ont travaillé sur ce chantier.
Découverte d'une exceptionnelle peinture murale
Les travaux ont tout d’abord porté sur les élévations et les voûtes qui ont ainsi retrouvé leur blancheur et leur éclat. C’est à cette occasion qu’une peinture murale, datant probablement du XVe siècle, a été redécouverte. Une opération a été conduite parallèlement sur l’ensemble des œuvres d’art présentes dans la chapelle qui a conduit à la mise en valeur d’un tabernacle de David d’Angers père sorti des réserves et à la restauration de deux retables, d’un tableau du XVIIe siècle représentant le Christ de Pitié sur lequel la signature de l’artiste est réapparue, de statues et d’un tabernacle de David d’Angers père sorti des réserves et ainsi remis en valeur.
Un chantier financé à 100% par l’État
Le coût de ce chantier s’est élevé à 176 500 € pour le bâtiment et 34 800 € pour les objets.
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