On constate, pour l’année 2013, une légère baisse du nombre d’opérations (65 contre 70 en 2012), baisse résultant d’un plus faible nombre de diagnostics réalisés par l’INRAP, soit 32. Trente-huit prescriptions de diagnostics ont été édictées, correspondant à un taux de 6,4 % des dossiers instruits ; quant aux fouilles préventives (sept ont été conduites en 2013) leur taux de prescription est de 1,68 %. Les opérations d’archéologie préventive, liées bien sûr à l’aménagement du territoire, restent inégalement réparties sur les trois départements et sont plus nombreuses en Corrèze.
L’archéologie programmée représente toujours une part importante de la recherche : ainsi les neuf fouilles programmées ou prospections thématiques qui se sont déroulées sont à comparer aux sept fouilles préventives réalisées par l’INRAP et un opérateur privé.
Par ailleurs, une étude documentaire et d’archéologie du bâti a été conduite, en partenariat avec la commune, sur le bourg médiéval de Malemort. Au-delà de l’acquisition des données scientifiques, une telle recherche peut constituer une base documentaire utile à l’élaboration d’un document de gestion d’urbanisme ; la collectivité a de plus acquis des parcelles avec l’aide de l’État.
Notons le début prometteur d’une prospection thématique couplée à une recherche universitaire sur le thème des cryptes limousines entre le VIe et le XIIIe siècle, avec une (re)lecture archéologique des édifices.
Enfin, outre la recherche engagée cette année à Saint-Sylvestre sur l’abbaye de Grandmont avec l’université d’Amiens, un autre partenariat va se formaliser avec l’université de Clermont-Ferrand sur l’occupation antique du Plateau de Millevaches.
Martine Fabioux
Cheffe du Département architecture et patrimoine à la DRAC Limousin
Conservatrice régionale de l’archéologie
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