Les Plus Belles Heures : une réflexion autour de la question de l’existence humaine
Parmi les créations de Marie-Claire Mitout, la peinture murale Le rêve du Pissenlit, Les Plus Belles Heures a été choisie unanimement pour être déployée dans la salle de parole collective du SPIP.
Ce choix est le fruit du dialogue entre les services du SPIP, le maître d’œuvre Archistudio et la DRAC Nouvelle-Aquitaine. Œuvre conceptuelle et philosophique, elle aborde des thématiques universelles telles que l’impermanence de toutes choses, la réparation du monde et la quête de sens. Le pissenlit, symbole de résilience et de légèreté, incarne la capacité à s’épanouir malgré les difficultés. Son envol délicat évoque à la fois la fragilité de l'existence et un souffle d'optimisme.
Face à l'adversité Le rêve du Pissenlit invite à retrouver espoir et force. Cette œuvre illustre l’engagement artistique de Marie-Claire Mitout pour une réflexion sur la nature, le temps, et l’humanité.
Une artiste qui interroge l’être au monde
Marie-Claire Mitout, née en 1961, est une artiste et maîtresse de conférences en arts visuels à l'École nationale supérieure d'architecture de Lyon. Depuis 1990, elle consacre son travail artistique à explorer les notions de mémoire sensible et d'épaisseur du temps à travers son projet intitulé Les Plus Belles Heures. Cette série, qui comprend aujourd'hui plus de 1 000 gouaches sur papier ainsi que plusieurs peintures murales, s'attache à figer le meilleur moment de chaque jour. Véritable récit autofictionnel teinté de philosophie, ce projet mêle vie et peinture dans une dynamique de recommencement et de joie d'être au monde.
Le travail de Marie-Claire Mitout , représenté par la galerie Claire Gastaud à Paris et Clermont-Ferrand, est présent dans de nombreuses collections privées et publiques dont le FRAC-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, le CNAP, la Bibliothèque municipale de Lyon et la Collection Art Contemporain Métropole Auvergne.
Le 1% artistique
Expression de la volonté publique de soutenir la création et de sensibiliser nos concitoyens à l'art de notre temps, « l'obligation de décoration des constructions publiques », communément appelée « 1% artistique » est une procédure spécifique de commande et d’achat d’œuvres à des artistes vivants qui s'impose depuis 2002 à l’État, à ses établissements publics et aux collectivités territoriales.
Depuis 1951, ce dispositif a donné lieu à plus de 12 400 projets se déployant sur l'ensemble du territoire et sollicitant plus de 4 000 artistes. Par la typologie des équipements concernés (bâtiments scolaires, commissariats, palais de justice...), le « 1% artistique » atteint un public très large et qui n'est pas nécessairement familier des lieux d'exposition.
En Nouvelle-Aquitaine, cette politique de l’État a contribué à donner naissance à de nombreuses œuvres parmi les plus récentes : Diapason de Fabian Böhrens pour la médiathèque de Marsac-sur-l’Isle, It came from outer space de Marianne Vieulès pour l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), Oscillante de Lise Rathonie pour la Faculté des sciences et techniques de l’Université de Limoges.
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