Consacrée à Bernard Manciet (1923-2005), l’exposition a d’abord été présentée à la Villa Béatrix-Enea d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) avant de s’installer à Sabres, ville natale de l’artiste. Avec plus de 167 œuvres comprenant peintures, dessins et esquisses, cette rétrospective, qui inaugure le lancement de saison 2024 de l’écomusée de Marquèze se visite jusqu’au 1er septembre 2024 au Pavillon. Décédé à Mont-de-Marsan en 2005, l’artiste ne se considérait pas comme un peintre, mais plutôt comme un flâneur d’où procédait son art et qu’il s’agissait là de sa véritable profession.
Connu comme « le poète gascon qui fait tenir le monde dans un pot de résine », selon les mots de son contemporain, le sociologue Robert Escarpit, Bernard Manciet transcende les frontières de son terroir landais pour atteindre une universalité saisissante. Poète incendiaire, surréaliste épique, ses vers résonnent comme des psaumes et révèlent une véritable connexion avec la terre qui l’a vu naître. Mais, au-delà de sa renommée littéraire, il était aussi un talentueux artiste plasticien et passionné de jazz.
À Marquèze, un écomusée situé dans un milieu naturel unique en Europe
Créé en 1969, l’écomusée de Marquèze, est l’un des tous premiers musée du genre en France. Situé dans le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, ce musée de France offre aux visiteurs une expérience immersive dans la vie traditionnelle des Landes au xixe siècle, à travers des expositions, des démonstrations de métiers anciens et des balades à thèmes.
Le Pavillon, érigé en 2008 en face de l’ancienne gare de Sabres, abrite des expositions et conserve les 30 000 objets que compte la collection. L’exposition permanente retrace l’évolution de l’aménagement du territoire des Landes de Gascogne depuis le xixe siècle. Chaque année, une exposition temporaire explore les liens entre le territoire et les questions contemporaines, couvrant des domaines variés tels que la géographie, l’art, l’archéologie et l’ethnographie.
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