La cérémonie d’ouverture a lieu au cinéma Les 7 Parnassiens avec la présentation de The Walls Can Talk / Las paredes hablanla (première française), dernier film de Carlos Saura. Le Festival rend ainsi hommage au grand cinéaste disparu en février dernier. Carlos Saura est considéré comme l’un des grands réalisateurs espagnols de l'histoire du cinéma contemporain européen, attaché à raconter l’évolution de la société de son pays et son opposition à la dictature franquiste.
126 films sélectionnés composent la programmation de la 18e édition du Festival. Le 7e art n’a jamais aussi bien porté son nom. Réalisateurs, auteurs, acteurs mais également producteurs et critiques de toute l’Europe s’engagent, par le prisme cinématographique, à faire découvrir la culture européenne dans toute sa différence et sa multiformité et renforcer le réseau professionnel audiovisuel européen.
© affiche du festival "L’Europe autour de l’Europe"
Plusieurs salles et lieux participent à l’événement et accueillent des chefs-d’œuvre européens de toutes les époques : Les 7 Parnassiens, Les 5 Caumartins, Le Lincoln, Le Studio des Ursulines, La Filmothèque du Quartier Latin, La Fondation Jérôme Seydoux – Pathé et Le Méliès, les cinémas d’arts et essais, les centres culturels étrangers.
Trois compétitions constituent l’architecture du festival : le Prix SAUVAGE pour le meilleur film de fiction, le Prix PRESENT pour le meilleur documentaire et le Prix SAUVAGE CORTO pour le meilleur court-métrage.
Trois femmes président ces trois prix en compétition : Ildikó Enyedi, réalisatrice et scénariste hongroise, présidente du Jury Prix SAUVAGE, Eva Stefani, vidéaste et réalisatrice grecque pour le Jury Prix PRÉSENT et Samantha Leroy, responsable de la programmation des cycles de cinéma muet à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé pour le Prix SAUVAGE CORTO).
La manifestation, fondée par la cinéaste Irena Bilic, rend également un hommage appuyé aux "Maîtres". Cette année, l'œuvre du réalisateur hongrois, Istvan Szabo est ainsi saluée avec quatre films : La tentation de Vénus, Méphisto, Père et Final report tandis que les rétrospectives font la part belle aux documentaires signés Eva Stefani et aux fictions réalisées par le cinéaste suédois Roy Andersson
La thématique "Portraits, paysages, monde…", section hors compétition, met en valeur trois documentaires : "La mort du travailleur", documentaire en six parties, "Les guerres de Christine S. de Philippe Vallois et The Walls Can Talk de Carlos Saura, présenté en ouverture et "Mon XXe siècle", une fiction réalisée par la cinéaste hongroise, Ildiko Enyedi.
En hors compétition, le Festival propose également : - Connexions - Salon expérimental - Rencontres et événements.
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