De nos jours, les maisons et les immeubles poussent çà et là, les rénovations intérieures, les refontes des façades font partie des travaux communs à toutes les villes, ou presque. Dans une logique de conservation des bâtisses, certaines villes, telles que celle de Cluny, sont soumises à un plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine.
Les deux objectifs principaux ont présidé à la promulgation de la Loi du 4 août 1962 sur les secteurs sauvegardés dite loi Malraux :
- Cette loi sert à éviter la disparition ou atteinte irréversible aux quartiers historiques en instituant des mesures juridiques de protection
- Requalifier le patrimoine historique, architectural et urbain, moderniser les logements anciens pour assurer une qualité d'occupation conforme au mode de vie contemporain au moyen de de mécanismes spécifiques d'intervention opérationnelle.
Cette loi vise par l'intermédiaire d'un secteur sauvegardé, à associer « sauvegarde » et « mise en valeur » dans une démarche d'urbanisme qualitatif où, tout en préservant architecture et cadre bâti, on permet une évolution harmonieuse des quartiers anciens.
À Cluny, le secteur sauvegardé concerne le périmètre de la ville « intra-muros », mais il faut noter que les proches abords demandent également une attention particulière et peuvent faire l'objet de prescriptions spécifiques du fait de leur impact visuel sur le patrimoine environnant.En secteur sauvegardé, tous les travaux et aménagements intérieurs et extérieurs doivent faire l'objet d'une demande écrite et d'une autorisation après avis de l'Architecte des bâtiments de France. Les programmes de rénovations et d’aménagement sont ainsi encadrés par le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Il a d'ailleurs été adopté par la ville en juillet 2011, après plusieurs années de travail et de concertation.
Pour plus d'informations, nous vous invitons à télécharger le document de PSMV de la ville de Cluny.
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