Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Dijon revêt le statut de capitale administrative et politique de la Bourgogne. La noblesse de robe y prospère et fait construire de nombreux hôtels particuliers.
Il fut acheté par Antoine Chartraire de Montigny en 1740, Trésorier Général des États de Bourgogne. Il entreprend une rénovation qui manifeste tout le prestige de sa position sociale. Il fait notamment reconstruire la façade de la rue Vannerie, témoignage de l’exubérance de style rocaille.
De style néo-classique, l’escalier d'honneur monumental, plafonné en trompe l’œil est construit 40 ans plus tard. Il conduit à une salle de réception où de nombreuses fêtes auront lieu en l’honneur du Prince de Condé.
En 1783, Antoine Chartraire de Montigny achète l'hôtel voisin, loué au commandant militaire. Il est élu maire de Dijon en 1790.
L'hôtel devient alors la propriété de J.-B. Antony en 1792, puis la famille de Nansouty en 1803 Il sera transformé en pensionnat à la fin du Second Empire.
En 1882, l'abbé Christian de Bretenières achète l'hôtel. Sa famille possédait l'hôtel du Commandant Militaire depuis 1792. Il y installe les petites classes de l'école privée Saint-Ignace.
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