Le réalisateur de Sérail et de Tangos volés était aussi un scénariste et un
dialoguiste de très grand talent. Il avait fui son Argentine natale peu après le
coup d'État militaire de 1966, pour s’installer à Londres.
Puis à Rome, il écrivit ses premiers scénarios pour Maurizio Ponzi et
Bernardo Bertolucci, avant de s’installer à Paris.
La rencontre avec les auteurs de « La Nouvelle Vague » le marqua
définitivement. Très proche des Cahiers du cinéma, il allait même devenir
l’un des scénaristes préférés de Jacques Rivette.
La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti tient
également à rappeler qu’Eduardo de Gregorio était un talentueux pédagogue
qui savait admirablement faire partager à ses élèves de la Femis et de la
Sorbonne sa passion et sa profonde connaissance du septième art.
Son absence fera grandement défaut.