Les 18 dépositaires ont tous été récolés au moins une fois, mais toutes les missions de récolement n'ont pu être prises en compte dans les chiffres publiés : ainsi 21 œuvres du musée du Louvre, déposées au musée de Châteaudun, n'ont pas été comptabilisées car le musée a demandé des recherches complémentaires sur les œuvres non localisées que n'a toujours pas fournies le musée de Châteaudun ; douze œuvres du Cnap déposées à la préfecture de Chartres et à la mairie de Nogent-le-Rotrou n'ont pas non plus été prises en compte car elles ont été identifiées après que le Cnap y est venu récoler à la fin des années 1990.
Si on déplore peu de disparitions dans le département (46 biens recherchés, soit un taux de 16,85%, pour la plupart des disparitions anciennes), de nombreux récolements restent très anciens : sur 38 missions, 19 ont plus de dix ans et 14 plus de vingt ans.
En illustration : Tombeau de Diane de Poitiers, anonyme, 16e siècle, déposé en 1959 par le château de Versailles au château d'Anet © CC BY-SA 30
Le département de l'Eure-et-Loir en chiffres
- 272 biens récolés
- 46 biens non localisés, soit 16,85% de l'ensemble
- 5 plaintes demandées, dont 2 déposées
Dépôts d'œuvres et récolements
Un dépôt d'œuvre d'art, c'est-à-dire un prêt long, permet de valoriser les collections en les rendant visibles. Ces dépôts sont essentiellement consentis par des institutions (déposants) au bénéfice d'administrations diverses (les dépositaires) : ministères, préfectures, mairies, ambassades, mairies...
Pour assurer leur bonne gestion, les déposants doivent récoler régulièrement leurs dépôts, c'est-à-dire venir vérifier sur place leur état et leur bonne conservation une fois tous les dix ans. Ces récolements permettent également de signaler toute disparition.
Rapport 2023 de la Commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art sur l'Eure-et-Loir
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