DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT Contretemps De Ghassan Salhab Documentaire / Liban / 2024 / 5h 45min. Pause de 20min. Contretemps est en quelque sorte un carnet de bord, une chronologie qui commence peu de jours avant le soulèvement au Liban en octobre 2019, qui prend corps avec, l’accompagne, s’essouffle avec la pandémie, tente de s’échapper vers les montagnes, se heurte à la perte, au deuil, jusqu’à l’automne 2023 et l’horreur à Gaza. Témoin jusqu’au bout, intimement et collectivement à la fois.En présence du cinéasteAvec la participation d’Antoine Atallah

DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT After the end of the world De Nadim Mishlawi Documentaire / Liban / 2022 / 1h 12min.Trente ans après une guerre civile qui l’a dévastée et avec des conflits et destructions qui n’ont jamais cessé, comment lire l’identité d’une ville ? Passant des ruines aux immeubles ultra modernes, voyageant à travers l’histoire de la ville grâce à de riches archives, Nadim Mishlawi et ses amis architectes et photographes saisissent les moments d’un lieu pris entre l’être et le disparaître. Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah

Les Rencontres d'Image de ville Du 10 au 20 octobre 2024 - Aix-en-provence, Marseille Pour développer la qualité de la relation et de la rencontre avec ses publics, pour améliorer l’attention portée à l’accompagnement des films et favoriser la circulation des idées et le débat public à propos de notre civilisation urbaine, image de ville a refondé son activité historique de programmation et de diffusion cinématographique. Désormais, Les Rencontres d’Image de ville s’articulent à deux propositions développées tout au long de l’année, Docville, une programmation sur l’architecture et les territoires urbains, et Terrestre, sur la question écologique.Cette deuxième édition de la proposition événementielle d’image de ville, adossée aux Journées nationales de l’architecture, se déroule sur deux week-ends consécutifs.Aix-en-Provence accueille, dans le cadre de la Biennale d’Aix et de la programmation consacrée au Liban, pays invité de cette édition 2024, le dialogue un cinéaste, un architecte, consacré à la ville de beyrouth.À Marseille, avec État des lieux, qui vient compléter définitivement l’architecture de sa programmation, Les Rencontres d’Image de ville interrogent cette année la relation entre cinéma et architecture, entre cinéaste et architecte. Proposé et présenté par le philosophe de l’urbain thierry Paquot, Au Gai Savoir urbain, est accueilli conjointement par le Musée d’histoire et, pour la première fois, par l’institut Méditerranéen de la ville et des territoires. deux événements cinéma sont également proposés. ainsi qu’une programmation au studio image Mouvement / centre pénitentiaire des baumettes et différentes propositions destinées aux publics jeunes, à Marseille et à Aix-en-Provence.Image de ville tient à remercier chacun des partenaires officiels pour sa confiance et son soutien.L’équipe des rencontres d’image de ville remercie chacun des partenaires associés pour son hospitalité et sa contribution à la programmation. Elle remercie également chacun des invités pour sa présence et sa participation. Sans oublier les cinéastes, producteurs et distributeurs pour leur contribution à la sélection et à la programmation des films présentés tout au long de cette édition 2024.

DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT Le dernier homme De Ghassan Salhab Fiction / France, Liban / 2006 / 1h 42min.Beyrouth se réveille chaque jour avec une nouvelle victime de ce qui semble être un tueur en série. Les victimes sont vidées de leur sang. Beyrouth où Khalil, un médecin d’une quarantaine d’années, se découvre d’étranges symptômes qui vont bouleverser sa vie, la transformer. un imperceptible lien rattache Khalil à ces victimes, et plus précisément à leur insaisissable meurtrier...En présence du cinéasteAvec la participation d’Antoine Atallah

DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT Nahla, ou la ville qui sombre De Farouk Beloufa Fiction / Algérie / 1979 / 1h 51min.Larbi, jeune journaliste algérien en reportage au Liban, est emporté dans le tourbillon des événements qui annoncent la guerre civile des années 1980. Tout en essayant de saisir la complexité libanaise, Larbi rencontre une jeune chanteuse, Nahla. sur la scène du théâtre Picadilly, Nahla perd la voix en pleine représentation tandis que Beyrouth sombre dans le chaos et que Larbi perd pied...Avec la participation de Ghassan Salhab et Antoine Atallah

DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT Terra incognita De Ghassan Salhab Fiction / France, Liban / 2003 / 1h 59min.Beyrouth aujourd’hui, ville sept fois détruite, autant de fois reconstruite. ville chantier, ville mutante, à l’image de Soraya, de Leyla, Tarek, Nadim et Haïdar. Soraya, guide touristique, qui parcourt le pays, sur les traces de civilisations passées, auxquelles se mêlent parfois celles de la récente guerre. Leyla qui navigue entre mysticisme et athéisme exacerbés. Nadim, architecte, qui réinvente sa ville, apportant sa pierre à l’œuvre de destruction et de reconstruction. Tarek, fraîchement rentré au pays, et qui se demande pourquoi. Haïdar, spectateur des informations qu’il relate à la radio, tout autant que de sa propre existence. des personnages qui se retrouvent comme suspendus, coincés au présent. Quelles vies, quelles histoires (s’)inventer, après une catastrophe ?En présence du cinéasteAvec la participation d’Antoine Atallah

DIALOGUE CINÉASTE - ARCHITECTEPROJECTION-DÉBAT Beyrouth panoramique par Antoine Atallah Une composition d’images panoramiques prises depuis son centre-ville en 1870, 1910 et 1952, annotées des lieux qui constituaient la ville à ces différentes périodes, retrace l’histoire de Beyrouth. Elles témoignent des périodes successives d’une capitale en perpétuel changement, au gré de grandes fluctuations culturelles, sociales, économiques et (géo)-politiques. Elles révèlent une “ville Fantôme” illustrant crûment tout ce qui fut perdu pendant et après la guerre civile. Une carte dessine enfin la manière dont le centre- ville changea temporairement de visage lors de la révolution du 17 octobre 2019. Suivi d’un échange entre Ghassan Salhab et Antoine Atallah Beyrouth est-elle en devenir, ou stagne-t-elle, s’enlise-t-elle dans un improbable présent, entre donc différentes formes de nostalgie ou amer- tumes, et une quasi impossible projection ? Que signifie voir cette ville, alors qu’elle se tient entre le visible et l’invisible, entre les traces et une volonté d’effacement de ces traces ?