La forme adoptée (travail en atelier), les lieux de réunion (à Arles, le Museon Arlaten; à Marseille, la bibliothèque de Saint-André et les archives et bibliothèque départementales des Bouches-du-Rhône), les visites (à Arles, le quartier de La roquette et le musée de l’Arles antique), la diversité des présentations (réflexions sur les pratiques des institutions, des associations, des chercheurs, des artistes; résultats de recherches; expositions…) ont permis des échanges intenses et productifs.
Programme du séminaire
Deux questions fondamentales ont été abordées :
- qu’est-ce qui fait patrimoine
- comment donne-t-on aux publics une place réelle d’acteurs ?
Il s’agissait de questionner les usages et les pratiques de la patrimonialisation aujourd’hui, par le biais de l’interculturel : des faits observables, une utopie ou un impensé de nos pratiques ? Comment le repérer, et surtout pas en le limitant à l’inter-ethnique, par exemple ? La démarche proposée était de traquer l’interculturel là où on ne le voit pas ordinairement !
Concrètement : comment penser autrement les politiques d’acquisition, les modes de valorisation, la place/le rôle des publics/acteurs dans les institutions patrimoniales (archives, bibliothèques et musées)?
Ce séminaire, fondé sur un parti pris de recherche-action pragmatique, avait pour objectif :
- l’ouverture de nouvelles perspectives de recherche
- l’expérimentation de postures citoyennes nourries du terrain.
Dans le compte rendu disponible ici, quatre points de vue mettent en évidence des aspects marquants du séminaire :
- Dialoguer, c’est surtout une question de langues..., par Michel Alessio (MCC/Délégation générale à la langue française et aux langues de France)
- Au sujet d’une question opportune… qui fait patrimoine? par Ghislaine Glasson Deschaumes (Transeuropéennes)
- Légitimités croisées, par Sylvie Grange (MCC/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France)
- Comment poursuivre? par Hélène Hatzfeld (MCC/SG/SCPCI/Département de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la technologie)
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Ce séminaire a été préparé par des membres du groupe de travail, d’institutions locales, d’associations, en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur et avec le concours du conseil général des Bouches-du-Rhône.
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