Ce dispositif est composé d'une borne holographique, qui permet de visualiser en 3D et de manipuler des collections d’objets. L’hologramme est synchronisé à une base de données, permettant ainsi à l’utilisateur d’accéder à des informations complémentaires au-delà du plaisir esthétique : contexte, histoire, techniques de fabrication...
Mobile, embarqué, disponible sans connexion internet, et à destination des publics éloignés de la culture, cette borne a vocation à être installé « hors-les-murs » des musées, dans les bibliothèques, les établissements scolaires, les universités, les mairies, etc.
Dès la rentrée prochaine, application et hologramme seront déployés avec d’autres types d’objets et à titre expérimental, dans le cadre de l’initiation aux sciences du numérique de lycéens des Hauts-de-France et d’étudiants de licence d’histoire de l’art et archéologie (Université de Lille, Faculté des Humanités, Sorbonne Abu Dhabi).
Ce dispositif a été créé dans la phase 2 d’un projet de recherche et de médiation muséale sur l’orfèvrerie médiévale septentrionale (2018-2023), co-porté par l’Université de Lille (Marc Gil, IRHiS-CNRS) et l’Université de Liège (Pierre Hallot, laboratoire DIVA). Il y associe des universitaires en histoire de l’art et en sciences de l’informatique, des conservateurs des musées des Hauts-de-France (musée Sandelin de Saint-Omer ; Palais des Beaux-Arts de Lille), de Belgique (Trésor de la cathédrale de Liège) et parisien (Musée National du Moyen Âge-musée de Cluny), ainsi que la société Holusion de Roubaix, spécialiste dans l’affichage digital.
Ce projet a été soutenu par le Conseil Régional et la DRAC des Hauts-de-France, la Maison Européenne des Sciences de l'Homme et de la Société des Hauts-de-France.
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