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Discours

Discours de Rachida Dati, ministre de la Culture - Sommet France Music Week - Paris, Palais Garnier

Publié le 20.06.2025

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Seul le prononcé fait foi

Madame la Députée européenne, chère Emma Rafafowicz,

Madame la Députée, chère Céline Calvez,

Madame la Directrice générale des Médias et des Industries créatives, chère Florence Philbert,

Monsieur le Directeur général de la Création artistique, cher Christopher Miles,

Monsieur le Directeur général de Bpifrance, cher Nicolas Dufourcq,

Monsieur le Président du Centre national de la Musique, cher Jean-Baptiste Gourdin,

Monsieur le Directeur de l’Opéra national de Paris, cher Alexander Neef,

Chère Marjorie Paillon,

Mesdames, Messieurs, chers amis,

C’est un plaisir de vous accueillir ici, à l’Opéra de Paris pour ce sommet international de la France Music Week. Il y a un an, le président de la République Emmanuel Macron annonçait sa volonté de réunir les décideurs les plus importants de la scène musicale mondiale pour débattre des grands enjeux de la filière. C’est aujourd’hui une réalité. Alors, à toutes à tous : merci et bienvenus à la France Music Week !

Il n’y avait pas de plus bel endroit pour vous recevoir que le Palais Garnier, ce joyau architectural, temple du patrimoine lyrique.

Je remercie chaleureusement Alexandre Neef et toutes ses équipes pour leur accueil dans ce lieu chargé d’histoire, qui célèbre cette année ses 150 ans.

Mais l’Opéra, c’est bien plus qu’un patrimoine. C’est un espace d’invention, un carrefour d’influences où se rassemblent des artistes venus du monde entier. C’est un art du présent.

Et je crois que nous devons collectivement nous en inspirer. Car la musique est, à l’image de l’opéra, au cœur d’un écosystème, en évolution constante, où création et innovation vont de pair.

C’est pourquoi, notre enjeu, en France, est d’accompagner les acteurs de la filière musicale, au niveau national comme européen. L’État s’y engage par le soutien du ministère de la Culture aux acteurs qui portent la musique sur les territoires – et je pense notamment au réseau national des 95 scènes de musiques actuelles.

L’État s’y engage à travers l’action du Centre national de la musique, créé sous l’impulsion du président de la République. Je veux saluer l’équipe du CNM à qui j’ai confié la mission importante d’organiser la France Music Week – un défi osé mais réussi, grâce à vous tous réunis aujourd’hui.

Nous soutenons ainsi le déploiement des structures, des start-ups aux ensembles musicaux, et ce à tous les stades de leur développement et en favorisant la mobilité des artistes. Ces soutiens et la diversité des acteurs de la musique font aujourd’hui l’identité culturelle de la France. Et nous pouvons compter sur de nombreux succès à l’export à l’instar de la French Touch, dont nous aurons l’occasion de parler aujourd’hui.

J’insiste d’ailleurs sur le terme de diversité : la diversité culturelle est la clé de voute de nos politiques culturelles comme de la vision de la culture que je défends, à l’échelle européenne et internationale. C’est d’autant plus important aujourd’hui alors que nous célébrons les 20 ans de la convention de l’UNESCO sur la diversité culturelle, adoptée en 2005. Et là-dessus, mon objectif est bien de conjuguer la défense de la diversité culturelle et la mise en avant d’une ambition économique et industrielle. 

Le rayonnement international de nos filières musicales se joue bien sûr dans nos succès à l’export. Mais il en passe aussi par le renforcement de nos coopérations, des partenariats que nous nouons avec de grandes nations de musique pour structurer, développer leurs filières et les faire connaître à l’international. C’est ici que la France a un rôle clé à jouer, comme un partenaire de confiance, capable d’apporter son expertise sur toute la chaîne de valeur de ces pays, sur les cinq continents.

Je pense aux liens de nos grandes institutions musicales avec leurs partenaires en Europe et dans les Amériques. Je pense aussi aux accords de coopération que j’ai signés depuis ma prise de fonctions. À chaque fois la musique est au cœur de l’ambition de ces pays pour leurs industries culturelles.

Je pense au Maroc, avec l’ouverture d’un nouvel opéra à Rabat et nos actions de partage de compétences et d’expertise. Je pense au Brésil et à la place que la musique occupera dans la saison culturelle que j’inaugurerai en août prochain. Je pense à l’accord de partenariat entre l’Orchestre national des Emirats Arabes Unis et la Philharmonie de Paris. Je souhaite que des partenariats de ce type puissent être démultipliés et renforcés.

Au niveau européen, nous avons à cœur de mettre nos forces en commun. C’est un enjeu de souveraineté européenne, de souveraineté culturelle européenne.

La musique y aura bien sûr toute sa place et c’est dans ce sens que j’ai réuni à Paris mes homologues la semaine passée, dans la continuité de nos échanges à Bruxelles.

Car j’en suis persuadée, c’est collectivement que nous devons appréhender l’état de notre secteur. Les grands enjeux que nous connaissons en France, ce sont aussi les enjeux de l’industrie mondiale. C’est pour cela que nous souhaitions, avec le Président de la République, vous réunir aujourd’hui, et nous sommes heureux et honorés que vous ayez répondu présents.

Les premiers chiffres qui nous ont été dévoilés ce mois-ci par Goldman Sachs ne laissent pas de place au doute quant au dynamisme du marché de la musique : il est estimé à 104,9 milliards de dollars en 2024, et devrait presque doubler d’ici 2035 !

Ces résultats sont aussi dû aux marchés déjà installés mais aussi à la montée en puissance spectaculaire de régions telles que l’Afrique, le Moyen-Orient ou encore l’Amérique Latine. Il n’a jamais été aussi simple de créer de la musique et de la diffuser dans le monde entier.

Ces modes de production facilités imposent aussi de repenser nos modèles économiques et donc la façon dont nous accompagnons des acteurs établis comme émergents, pour toujours encourager la diversité musicale.

Depuis quelques années, les plateformes de streaming ont fait évoluer la façon dont elle rémunère les artistes pour mieux refléter la valeur des œuvres et l’engagement du public envers les artistes.

La diffusion numérique et l’abaissement des frontières nous invitent également à repenser la place des acteurs de la chaîne de valeur, qui sont plus interdépendants que jamais. On ne peut plus raisonner en séparant la musique live et la musique enregistrée : c’est le travail conjoint de ces deux industries qui fait le succès des artistes que nous connaissons aujourd’hui.

C’est aussi parce que les défis sont nombreux qu’ils doivent être appréhendés collectivement.

Au premier rang d’entre eux, l’IA, bien sûr. Si elle constitue un outil unique au service de la filière, sa puissance va de pair avec de grandes responsabilités. Il s’agit en effet d’éviter que la musique 100 % synthétique, générée par IA, ne prolifère au détriment des créateurs. À nous donc de porter collectivement un usage éthique et responsable de l’IA, dans le respect des auteurs, et de tous les acteurs qui œuvrent pour son déploiement.

En février, à l’issue du Sommet de l’IA, nous avons été plus de 60 états à adopter une déclaration sur une intelligence artificielle durable et inclusive pour la population et la planète. Ensemble, nous avons reconnu la nécessité de réfléchir à la protection de la diversité linguistique, et des droits de propriété intellectuelle.

Car l’enjeu pour les acteurs culturels, vous le savez, c’est la préservation du droit d’auteur et la rémunération des créateurs face au développement accéléré de l’IA.

Le règlement européen sur l’intelligence artificielle adopté l’an dernier offre un cadre qui doit aujourd’hui être mis en œuvre, sans délai.

Pour y parvenir en France, nous avons choisi la voie du dialogue. Nous avons ouvert au début du mois, avec la ministre déléguée à l’IA et au Numérique, un cycle de concertation entre fournisseurs d’IA et ayants droit.

Ces échanges permettront de favoriser la compréhension réciproque des acteurs, l'identification de bonnes pratiques, en conciliant le respect du droit d’auteur et le développement des modèles d’IA générative. Nous avons la chance de compter sur des acteurs nationaux tels que Deezer, qui démontre au quotidien qu’une utilisation éthique de l’IA et respectueuse des droits est possible tout en tirant pleinement profit des bénéfices que cette innovation peut apporter pour la filière.

Nos réflexions sur l’appréhension de ces nouveaux outils doivent aller de pair avec la prise en compte des enjeux environnementaux, que nous ne pouvons plus aujourd’hui ignorer.

Afin d’accélérer la transition écologique des industries culturelles et créatives, nous avions lancé, dans le cadre du plan d'investissement d'avenir France 2030, le dispositif Alternatives Vertes. Il était destiné à soutenir les projets d’expérimentation ou d’innovation en faveur de la transition écologique de la filière.

Il a notamment permis de soutenir des projets innovants pour la coopération et l’écoconception de Musiques Actuelles en Tournée, de recyclage de disques, ou encore un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre du secteur de la musique enregistrée.

Et au-delà de France 2030 : nous disposons d’autres outils solides pour favoriser le développement des structures adaptés à chaque secteur. Les acteurs de la musique bénéficient aujourd’hui de trois crédits d’impôts dédiés pour les dépenses engagées dans l’édition musicale, la production phonographique ainsi que le spectacle vivant. La banque publique d’investissement Bpifrance, ainsi que l’Institut de Financement pour le Cinéma et les Industries Culturelles permettent d’encourager les investissements privés.

J’ai eu le plaisir d‘annoncer il y a quelques jours que l’État, à travers Bpifrance, va s’engager durablement avec 500 millions d’euros accessibles aux entreprises de la filière musicale d’ici à 2030.

Coopérations, création, mutations, évolutions du secteur, et défis communs : c’est l’ensemble de ces enjeux que nous souhaitions aborder aujourd’hui avec vous. Je me réjouis par avance des échanges fructueux qui se dérouleront aujourd’hui et permettront, j’en suis certaine, de construire ensemble un avenir pérenne pour la musique.        

Je vous remercie et vous invite désormais à partager le cocktail réalisé par Hélène Darroze, car vous le savez, le France rayonne aussi par sa gastronomie !

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