Rachida DATI, ministre de la Culture, se réjouit de l’appréciation portée par la Cour sur le déroulement de ce chantier, qui mobilise si fortement les services du ministère de la Culture - en particulier la direction générale des patrimoines et de l’architecture (DGPA) et la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Île-de-France - depuis le soir du 15 avril 2019, aux côtés de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris (EP RNDP), créé à la suite de l’incendie.
Elle tient à saluer particulièrement le travail réalisé par les équipes de l’EP RNDP qui, menées par le regretté général Jean-Louis Georgelin puis par Philippe Jost, ont fait preuve d’un investissement sans faille et ont su relever le défi, en coordination avec tous les acteurs concernés dans l’objectif constant de restaurer ce monument historique avec le plus haut niveau d’excellence.
La Cour ne s’y trompe pas et souligne un budget et des délais rigoureusement respectés.
La Ministre salue également la mobilisation collective des entreprises du patrimoine qui, sous la conduite de l’établissement et des architectes en chef des monuments historiques, Philippe Villeneuve, Pascal Prunet et Rémi Fromont, travaillent sans relâche à la restauration de la cathédrale. La mise en valeur des métiers d’art et du patrimoine auprès de tous les publics, avec une ampleur peu rencontrée jusqu’alors, constitue une autre réussite de ce chantier saluée par la Cour des comptes.
La Ministre tient à saluer, enfin, l’immense élan de générosité des donateurs du monde entier, qui ont permis à la souscription nationale d’atteindre plus de 843 millions d’euros. Grâce à eux et avec leur accord, la restauration de ce monument historique, cher au cœur des Français, peut se poursuivre encore quelques années, en commençant par le chevet, dont l’état sanitaire était déjà très dégradé avant l’incendie.