Scénariste de talent qui avait mis sa passion des mots au service de l’image, Michel FESSLER s’est éteint à l’âge de 70 ans.
Né en 1955, Michel FESSLER avait grandi en Centre-Afrique et au Sénégal. C’est là que s’était forgé son goût pour le cinéma. À vingt ans à peine, il s’était engagé pour donner à voir les œuvres qui lui étaient chères en ouvrant deux salles de cinéma d’art et d’essai dans sa ville.
Transmettre sa passion du cinéma, de l’art et de la littérature, il avait continué de le faire pendant près d’une décennie en réalisant des documentaires pour le service public de l’audiovisuel.
Scénariste, il l’était alors devenu en adaptant le roman autobiographique du poète Charles JULIET, L’année de l’éveil pour Gérard CORBIAU. S’en était suivi de nombreux longs-métrages dont plusieurs furent nommés aux Oscars : Ridicule de Patrick LECONTE, Farinelli de Gérard CORBIAU et, bien sûr, un docu-drame d’un nouveau genre dont le succès laissa une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma français : La marche de l’Empereur.
Michel FESSLER s’était auparavant essayé avec brio à l’animation, en contribuant à l’écriture de l’aussi graphique que poétique L’enfant qui voulait être un ours.
En 2024, il avait réalisé son premier film en prises de vue réelles Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois, mettant en scène l’icône centenaire de Félix SALTEN.
Michel FESSLER laisse derrière lui une vie d’écriture, de cinéma et des dizaines d’adaptations, qui lui survivront indéniablement.
J’adresse mes pensées les plus sincères à sa famille et à ses proches.
Rachida DATI
Ministre de la Culture