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Communiqué de presse

Hommage de Rima Abdul Malak à Jean Ristat

Publié le 08.12.2023

Ce que le temps nous a donné il le reprend

Amant dérisoire au milieu de la nuit

Je ne me souviens que du jour et je pleure

Voilà des vers anciens comme un chapelet

Que j’égrène tandis qu’à la fenêtre je

Regarde passer la lune où dorment les morts.

 

Jean Ristat, Le Parlement d’amour

C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de Jean Ristat, l’une des plus grandes figures de la poésie française.

Jean Ristat est né le 1er juin 1943 à Argent-sur-Sauldre en Sologne (Cher). Sa sensibilité pour les mots prend forme durant son adolescence, lorsqu’il fonde la revue littéraire 1492 aux côtés de son professeur Maurice Bourg. Doué pour les lettres, il part à Paris une fois son baccalauréat obtenu et y étudie la philosophie. Son professeur, qui deviendra l’un de ses maîtres à penser, est Jacques Derrida.

En 1965, alors qu’il n’a que 22 ans, Jean Ristat publie Le lit de Nicolas Boileau et de Jules Vernes aux éditions Gallimard. Louis Aragon, qui dirige la revue Les Lettres françaises, dont Jean Ristat assurera plus tard la direction, est sous le charme : « Ce nouveau, comme on dit au collège, est assurément de la lignée d'Isidore Ducasse, le Ducasse des Poésies, et il me semble plus difficile d'en faire plus haut éloge... L'essentiel est que, dans ce monde où Lewis Carroll et Raymond Roussel demeureront les visiteurs du soir des gens de mon genre, soit aujourd'hui entré un nouveau voyageur, avec ce merveilleux regard de l'irrespect, du grand rire intérieur, et de cette désinvolture sérieuse qu'on appelle aussi la poésie ». Jean Ristat et Louis Aragon deviendront l’un pour l’autre des compagnons de route toute leur vie.

Puis viennent les années 1970 qui seront particulièrement prolifiques pour le jeune poète.

Après avoir publié le virtuose Du coup d’Etat en littérature en 1970, un recueil de poèmes en « sept promenades » qui sera récompensé par le Prix Fénéon, il publie deux ans plus tard une traduction des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, préfacés par Roland Barthes et crée, avec Roland Petit, un ballet en hommage au poète et dramaturge russe Vladimir Maïakovski, Allumez les étoiles, qui sera joué au Palais des papes d’Avignon.

En 1973, Jean Ristat écrit le livret du ballet La Rose Malade, d’après le poème de William Blake, avec une chorégraphie de Roland Petit, des costumes d’Yves Saint Laurent, et interprété notamment par la « Diva de la danse » Maïa Plissetskaïa, et la Troupe des Ballets de Marseille.

En 1974, Jean Ristat fonde la revue Digraphe qui paraîtra jusqu’en 2000. Il y publie de jeunes auteurs comme Danièle Sallenave, Philippe de la Genardière, mais aussi des écrits de ses amis Francis Ponge et Jacques Derrida – qui est à l’origine du titre de la revue.

En 1975, il publie Qui sont les contemporains, un recueil de chroniques, de critiques et d’entretiens avec des personnalités du théâtre comme Antoine Vitez, des écrivains, philosophes et peintres. Trois ans plus tard, il publie son Ode pour hâter la vue du printemps, une œuvre aussi politique que littéraire, dans laquelle on pourra lire son célèbre vers « Camarade, ne mets pas l’amour en prison ».

Lorsque son ami intime et mentor Louis Aragon meurt en 1982, Jean Ristat en est l’exécuteur testamentaire, ainsi que de son épouse Elsa Triolet disparue douze ans plus tôt. En 1989, il reprendra la direction de la revue Les Lettres françaises, et deviendra le Secrétaire perpétuel de la Maison Elsa Triolet-Aragon puis président de la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet à compter de 2010, dont il perpétuera et entretiendra la mémoire.

Il continuera de publier de nombreux ouvrages remarqués dont Artémis chasse à courre, le sanglier, le cerf et le loup, récompensé par le Prix Mallarmé en 2008, et ses Œuvres Posthumes en deux tomes dont le dernier sera publié en 2015.

Jean Ristat était un poète iconoclaste à la voix singulière et énigmatique qui laisse derrière lui un héritage inestimable. 

J’adresse mes sincères condoléance à sa famille et à ses proches.

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