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Discours

Discours de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, en ouverture du Comité stratégique de filière des industries de la mode et du luxe, à Paris, le 15 décembre 2015

Monsieur le Ministre, cher Emmanuel Macron,
Monsieur le Vice-président du CSF, cher Olivier Mellerio
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
« L’homme, écrivait le philosophe Henri Raynal, est le seul animal qui choisit son pelage. »
Le seul animal à avoir la possibilité d’en changer à volonté, à l’infini.
Le seul à se définir autant par ce qu’il porte.
Le vêtement dit quelque chose de ce qu’est la femme ou l’homme qui le revêtent, autant que du monde et de l’époque auquel ils appartiennent. Le vêtement, c’est la manifestation de notre condition « de créature visible ».
Et l’on voudrait nous faire accroire que la mode est futile ou élitiste ? Elle est au contraire  éminemment  populaire. Populaire  au  sens  où  elle  est  un  souci,  un enjeu, un désir partagés par tous. Populaire au sens où nous nous faisons tous une certaine idée du style, de la coupe, de la matière, du confort, de ce qui « va » ou de ce qui « ne va pas ». Populaire au sens où l’homme de la rue inspire le créateur et le créateur l’homme de la rue, car c’est ainsi que se forge un certain esprit du temps. La mode est importante parce qu’elle est à la fois considérable et fragile, exigeante et populaire, évidente et intime. Elle est importante, parce que nous  ne  pouvons  nous  en  passer  pour  dire  qui  nous  sommes.  Et  c’est  ainsi qu’elle relève de la culture.

Je  suis donc  très heureuse  de  vous  retrouver  ce  matin  pour  ce  Comité Stratégique  de  Filière  des  Industries  de  la  mode  et  du  luxe,  dont  je  salue  le nouveau vice-président, Olivier Mellerio. C’est l’un des lieux, par excellence, où nous pouvons travailler ensemble à préserver comme à valoriser vos savoir-faire. Lesquels font de la France ce qu’elle est : l’un de ces pays dont la réputation et l’économie sont invariablement associés à la mode, au design et au luxe. Et l’on en compte très peu à travers le monde.

Que ferions-nous, en effet, sans vos savoir-faire ?

Sans  vos  savoir-faire  et  les  700 000  professionnels  que  vous  faites  travailler, pourriez-vous générer 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires ?

Bien évidemment, la filière a des défis à relever en matière de structuration et de concurrence internationale. Ils sont au coeur de ce comité stratégique de filière. Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron reviendra plus en détail sur ce point. Vous partagez d’ailleurs en grande partie ces enjeux avec le monde du design. Bien évidemment, nous avons à travailler ensemble à renforcer l’exportation. Et la mode et le luxe forment l’un des axes de réflexion majeurs de la mission qu’avec Matthias Fekl, j’ai confiée à Isabelle Giordano.

Bien évidemment, il nous faut encore travailler à inciter les gens à mieux évaluer la qualité des produits proposés. Car la façon dont ils ont été fabriqués, teintés, transportés… est insuffisamment prise en compte par les consommateurs. Et la lutte contre la contrefaçon demeure un enjeu tout aussi important.

Mais  il  faut  aussi,  plus  singulièrement,  préserver  les  savoir-faire  qui  rendent votre activité possible et les mettre davantage en valeur. Au coeur de la mode et du luxe, il y a ces métiers rares, ces gestes précieux des mille travailleurs de la matière comme ces  très  grands  artistes  de  la  forme. J’ai  d’ailleurs  décerné  la semaine dernière le titre de Maître d’art à neuf artisans, dont le talent et le souci
du détail participent à la richesse de vos professions. Je pense en particulier à Sylvain Le Guen, l’un des plus grands tabletiers-évantaillistes français. Depuis 2013, mon Ministère est donc fortement engagé dans une politique nationale de conservation et de valorisation des métiers d’art.

Qui  dit  transmission  dit  évidemment  formation.  Voilà  un  enjeu qui  va  bien  au-delà de la Maîtrise d’art. Et je partage bien sûr l’attention particulière que vous portez à l’enseignement supérieur.
Oui, le paysage des formations supérieures aux différents métiers de la mode et du  luxe en  France manque  aujourd’hui  de  lisibilité  et  de  structuration.  Il  existe une  soixantaine  de  formations  dont  seulement  13  formations  publiques  et  11 formations  gratuites.  Les  tutelles  varient  selon  les  écoles,  ou  elles  sont multiples. Nous avons encore du chemin à accomplir. Mais nous avançons.

Aujourd’hui,  l’Ecole  Duperré  développe  un  projet  très  intéressant  avec  la Sorbonne. De  même,  l’ENSAD,  dont  mon  Ministère  a  la  responsabilité,  est aujourd’hui  engagée  dans  une  dynamique  très  vertueuse,  au  service  de  la mode. J’ai eu l’occasion d’en parler de vive voix avec Marc Partouche, qui m’a accueillie pour une visite de son école la semaine dernière et que je remercie. Cette  dynamique  vertueuse,  c’est  la  préfiguration  d’une  « Grande  École  de Mode  publique »,  en  partenariat  avec  l’Ecole  des  Mines  et  l’Université  Paris-Dauphine,  dans  le  cadre  de  la  Communauté  d’universités  et  d’établissement Paris  Sciences  et  Lettres.  Dès  septembre  2016,  la  création,  l’ingénierie  et  le management  de  la  mode  seront  réunis  pour  offrir  un  parcours  allant  jusqu’au grade de master aux étudiants qui le souhaiteront.

Et  si  la  formation  est  si  importante, ce  n’est  pas  seulement  parce  qu’elle perpétue des savoir-faire, mais parce qu’elle contribue à faire surgir aussi, avec le  concours  d’autres initiatives,  de  nouveaux  talents.  La  mode  a  besoin d’industriels qui savent lui donner de la force, comme elle  a besoin d’un vivier d’auteurs qui la renouvellent sans cesse. C’est là que réside aussi la dimension artistique de la mode. Que la Villa Noailles, dont nous avons fêté les trente ans en juin dernier, soit aussi un centre d’art, n’est-ce pas tout un symbole ? Elle est d’ailleurs aujourd’hui l’un de ces théâtres où la jeune création accède à une plus grande reconnaissance, et où l’on détecte les tendances de demain.

Le soutien à la jeune création est précisément au coeur de mon ambition et au centre du travail de mon Ministère. Je lui ai consacré des Assises, qui se sont conclues en juin dernier. Les premières mesures qui en sont issues commencent d’ailleurs  déjà  à  être  mises  en  oeuvre.  Elles  viennent  compléter  le  travail  que nous avons engagé depuis de nombreuses années : je pense en particulier au prix de l’ANDAM [Association nationale des arts de la mode], créée à l’initiative du  ministère  de  la  Culture  et  du  Défi  en  1989,ou  au  FAJEC,  placé  sous  la responsabilité  de  l’Institut  pour  le  financement  du  cinéma  et  des  industries culturelles,  qui  met  à  disposition  des  jeunes  créateurs  de  mode  des  avances remboursables.  J’ajoute  que  le  Défi  et  les  fédérations  jouent  un  rôle  très important  pour  conseiller  et  soutenir  « la  mode  d’auteur »  dans  son développement. Tout comme les  grandes  maisons,  largement  représentées  ce matin. Nous avons besoin, me semble-t-il, de travailler encore plus étroitement ensemble en ce sens, en mettant en commun nos ressources et nos outils.

Préserver  des  savoir-faire,  former  des  professionnels,  faire  émerger  de nouveaux talents : voilà les enjeux qui sont au coeur de mon travail et de celui de mes équipes. Beaucoup de défis, restent à relever. De nouvelles pistes sont à explorer. Ce Comité Stratégique de Filière est le lieu adéquat pour le faire. Lyne Cohen-Solal  nous  en  soumettra  d’ailleurs  quelques-unes  aujourd’hui.  Je  me réjouis qu’avec Emmanuel Macron nous lui ayons commandé ce rapport, et je la remercie très sincèrement pour l’excellent travail qu’elle a accompli.

Rares sont les moments, mes chers amis, où l’on ne me parle pas de la mode et du  luxe  lorsque  je  me  rends  à  l’étranger. Avec  le  goût  du débat  et  des  idées, avec  la  vie  culturelle  de  notre  pays, voilà ce  qu’on  m’évoque  le  plus  souvent. S’exerce donc à travers vous une forme de magistère esthétique : vous pouvez compter  sur  le  Gouvernement  pour  faire  en  sorte  qu’il  continue,  quoi  qu’il
advienne, de s’exercer.

Je vous remercie.

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Communiqué de presse

Emmanuel Macron et Fleur Pellerin ont réuni le…

Emmanuel Macron et Fleur Pellerin ont réuni le Comité stratégique de la filière Mode et Luxe

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