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Discours

Discours d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion du lancement de "Mars, le mois des mots !", le 18 février à la Bibliothèque nationale de France

Madame la Ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, chère Yamina Benguigui,
Monsieur le Président de la Bibliothèque nationale de France, cher Bruno Racine,
Monsieur le Délégué général à la langue française et aux langues de France, cher Xavier North,
Monsieur le Directeur artistique du Printemps des Poètes, cher Jean-Pierre Siméon,
Madame la Responsable de la Semaine de la presse et des médias dans l'école, chère Elsa Santamaria,
Mesdames, Messieurs, chers amis,

Si je viens dès février vous parler du mois de mars, c'est donc pour vous annoncer, non pas l'arrivée prochaine du printemps, mais le lancement de trois manifestations, qui participent toutes, avec leur spécificité et leur inventivité propre, à un renouveau, ludique et fécond, autour des mots, de la langue, de ses expressions et de son sens.

Alors que  ces derniers jours ont été le théâtre de controverses et de polémiques sur le poids des mots et l’impact des livres et des idées qu’ils véhiculent auprès des plus jeunes, cette initiative est l’occasion de réaffirmer notre attachement à la liberté, à la création littéraire et à la formidable créativité de la littérature jeunesse, mais aussi à tous les passeurs de mots, créateurs et auteurs, acteurs du livre et de la lecture, et à cette ouverture sur le monde que représente pour chacun de nos concitoyens la maîtrise des mots et des textes littéraires. 

« Mars, le mois des mots !» répond à un double constat.

D'abord, une coïncidence de dates. Le mois de mars voit en effet fleurir une série de manifestations autour des mots,  chacune très attendue du public.

Le Printemps des poètes, d'abord, qui fait tant pour rendre la poésie familière au plus grand nombre, pour la révéler dans le quotidien de nos vies et appeler notre attention partout où elle surgit.

La Semaine de la langue française et de la Francophonie, ensuite, qui explore la langue dans tous ses états et toutes ses expressions, et permet de mettre en valeur le rôle que jouent sa maîtrise et son emploi dans la cohésion sociale, le développement personnel et comme lien fort pour une communauté de plus de 220 millions de locuteurs dans le monde.

La Semaine de la presse et des médias à l'école incite quant à elle nos enfants à devenir des citoyens, en les aidant à comprendre les mécanismes par lesquels se construit l'information et à porter sur celle-ci un regard conscient, éclairé et sélectif.

Ces trois manifestations se déroulent par ailleurs à un moment de l’année où le livre est singulièrement à l’honneur avec le Salon du livre de Paris, organisé fin mars.

Le second constat qui nous a amené à « Mars, le mois des mots !» est celui d’un dénominateur commun entre ces trois manifestations : toutes trois jouent avec l’appropriation de la langue, souvent de façon ludique, pour que celle-ci exprime pleinement son sens.

La langue écrite, la langue parlée, cette langue commune dont nous avons reçus les codes en héritage et que pourtant nous ne cessons de réinventer. Créer ou découvrir un poème, jouer sur et avec les mots, lire, écrire ou comprendre un article de presse sont autant d'activités qui présentent un lien intime et fécond avec le langage.

Dans leur diversité, les trois manifestations réunies dans ce « mois des mots » ont pour visée commune de donner à chacun la possibilité de prendre la parole, de s'emparer de la langue comme outil de découverte, de connaissance et d'expression de soi et de sa créativité.

Au-delà de ce double constat, l’initiative de ce jour est aussi - et surtout - l'expression d'une volonté politique. 

Si la langue et  l’écrit évoluent librement, au gré de l'imagination des artistes, de l'invention et des supports utilisés par les journalistes, des trouvailles de nos jeunes concitoyens, l’Etat a un rôle décisif à jouer.

La langue et l’écrit sont partout mais tous n'y ont pas un égal accès : 7% des personnes ayant été scolarisées en France ont des difficultés graves ou fortes à l'écrit et sont en situation d'illettrisme, soit environ 2,5 millions de personnes de 16 à 65 ans.

Il y a bien une exclusion par la langue et par l’écrit que l'Etat, comme toute autre forme d'exclusion, doit combattre. C’est à lui d’éveiller le désir de lire, d’accompagner le développement de cette industrie culturelle qu’est le livre, de permettre à tous de comprendre l’information des médias pour que chacun de nos concitoyens - et particulièrement les plus jeunes - se sente « bien dans sa langue ».  

La culture exerce ici une responsabilité majeure.

Le Printemps des poètes, la Semaine de la langue française et la Semaine de la presse et des médias à l'Ecole ont en commun de renforcer la maîtrise de la langue pour faciliter l'accès de tous aux œuvres et aux savoirs et, par cet accès, de développer les capacités d'expression en français. 

Je voudrais également saluer le lancement en mars de la nouvelle saison de l'opération Premières pages conçue en partenariat très étroit avec les collectivités territoriales pour favoriser la familiarité avec le livre et le goût de la lecture auprès des tout-petits et des familles. Elle concerne plus de 100 000 enfants cette année. C’est la preuve que jamais ne se tarit la source de création des nombreux événements qui font aimer le livre et la lecture.

Cette ambition partagée tend naturellement à inscrire les trois opérations qui nous réunissent aujourd’hui dans la politique en faveur de l'éducation artistique et culturelle. Pour moi, les inégalités d’accès à la culture sont les plus terribles. La force du ministère de la Culture et de la Communication, c’est de lutter contre ces inégalités sur tous les territoires de la République. En les fédérant dans un « mois des mots », je souhaite mettre davantage en évidence, notamment pour les acteurs éducatifs, la dimension linguistique de cette politique et les ponts qui peuvent exister entre chacune de ces manifestations. 

Ce « mois des mots » n'en est qu'à sa première édition. S'il a vocation à fédérer souplement des initiatives qui conservent chacune leurs spécificités, sa visée d'ensemble, telle que je l'ai décrite, doit inciter à créer des synergies autour du mot.

Nos récents débats à l’Assemblée nationale autour de la langue française, des langues régionales et des langues de France prouvent que l’opinion a beaucoup évolué : nous sommes plus sereins sur la place de la langue française dans la République. Elle n’a pas à craindre le renforcement des langues régionales.

Entre la poésie de Max Jacob - célébrée par le Printemps des poètes, qui use du calembour, de l'ironie et du jeu de mots - et la créativité lexicale encouragée cette année par la Semaine de la langue française, entre les mots qui surgissent aux quatre coins de nos villes et nos vies et ceux que l’on peut lire dans la presse,  des liens évidents existent et peuvent être mis à profit dans le cadre d'opérations conjointes.

Ce mois de mars que je place sous le signe du mot doit permettre à chacun de nos concitoyens, et particulièrement les plus jeunes, de construire un lien privilégié avec notre langue et d’être ainsi en mesure de composer son propre poème, car comme le disait Raymond Queneau « les mots, il suffit qu'on les aime pour écrire un poème ». Pour que ce mois des mots soit celui de la poésie.

Je vous remercie.

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