Le médiateur désigné par le Gouvernement dans le conflit social de Presstalis, Raymond Redding, vient de remettre son rapport à Michel Sapin et à Aurélie Filippetti qui l’avaient chargé d’une mission de médiation le 8 février dernier.
Dès juin dernier, prenant la mesure de la gravité de la situation qui menaçait la survie même de Presstalis, le gouvernement s’est impliqué pour permettre la poursuite de l’activité aboutissant à un accord tripartite avec Presstalis et les éditeurs. Le projet de nouvelle organisation de Presstalis avait entraîné des mouvements de blocage total ou partiel de la distribution de journaux et magazines, qui menaçaient l’équilibre de l’ensemble de la filière.
Cette médiation a permis le rétablissement du dialogue social dans l’entreprise et a évité un conflit social majeur dont les conséquences auraient pu être très graves pour de nombreux titres de presse et l’ensemble de la filière. Les ministres tiennent à saluer le sens de la responsabilité des partenaires sociaux dans cette démarche. La médiation a ainsi contribué à la signature de plusieurs accords sociaux qui, sans remettre en cause le nécessaire plan de réorganisation industrielle, garant de la poursuite de l’activité de Presstalis, visent à en limiter les effets pour les salariés. Ainsi, la médiation a proposé des aménagements qui doivent permettre d’éviter tout départ contraint dans le cadre du plan social prévu.
Il appartient maintenant aux partenaires sociaux de décliner les engagements pris et à la direction de l’entreprise de les mettre en œuvre.