Cet outil, porté par le Centre de recherche de l'Ecole nationale de police dans le cadre du projet PREVISION H2020 et développé par PARCS, Michael Culture Association et le CNRS, sera opérationnel l'année prochaine. La version 1 sera seulement accessible aux forces de l'ordre et aux scientifiques et conservateurs impliqués dans la lutte contre le trafic de biens culturels.
Arte-Fact répondra aux enjeux suivants : comment identifier un bien culturel trouvé sur le marché, le dark web ou les réseaux sociaux alors que les professionnels sont confrontés à la profusion des masses de données, excessivement complexes à surveiller ? Comment faciliter le travail de contrôle sur le terrain, notamment par les services de douane ?
L'outil, disponible sur téléphone, tablette et ordinateur, aura deux fonctions opérationnelles :
- l'identification, grâce à la technique de la recherche par l'image, d'un objet apparu sur le marché, afin de savoir s'il est volé. Le cliché sera analysé et comparé aux données contenues dans les bases des institutions culturelles et de la police, mais également de sites web marchands. 95 à 98 % du trafic portant sur des objets non inventoriés ou non déclarés volés, l'application fonctionnera également par typologies d'objets ;
- la surveillance du web : des requêtes automatisées par image, mot clef et/ou typologie sur les différents sites marchands seront programmables. A la moindre alerte, un rapport sera systématiquement envoyé à l'utilisateur.
Illustration : L'outil Arte-Fact en démonstration avec des objets archéologiques au Musée d'archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
Partager la page