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Publié le 3 juin 2014

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Discours

Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication prononcé à l’occasion du cocktail en l'honneur des nommés à la 24ème nuit des Molières



Mesdames et Messieurs,Chers amis,

« Les lois du succès au théâtre tiennent en deux articles », nous dit George
Bernard SHAW : « Article premier : elles n’ont pas changé depuis deux
mille ans. Article 2 : personne ne les connaît ». Il faut croire, tout de même,
que certains les ignorent moins que d’autres !...
Et quand ce sont ceux-là mêmes, les plus experts, devant lesquels je dois
m’exprimer aujourd’hui et qui deviennent en quelque sorte, à leur tour, le
public, j’avoue volontiers que je me sens un peu intimidé et même en proie
à une forme de trac, bien que ce ne soit pas tout à fait « la première ». Le
hasard a voulu, en effet, que j’aie eu la chance de présenter la cérémonie,
dans un tout autre contexte, l’an dernier. Si ce n’est pas stricto sensu « la
première », c’est au moins « la générale », et, en tout cas, il s’agit d’une
assemblée plénière des talents de notre théâtre. Car vous tous, que j’ai le
plaisir d’accueillir aujourd’hui dans cette maison qui est la vôtre,
représentez, vous le savez, le meilleur de la scène française, où que vous
soyez sur la chaîne : auteurs, metteurs en scène, acteurs, directeurs de
théâtre, scénographes, dramaturges, costumiers, éclairagistes, tous les
métiers qui fondent le rayonnement de la grande famille du théâtre.
Je ne voudrais pas vous assommer par un long monologue, une grande
scène du ministre, un long « tunnel », mais ce discours se veut un simple
« prologue » aux réjouissances, non seulement à la remise des Molières
2010, à Créteil le 25 avril prochain, mais à toutes celles que votre créativité
et votre talent nous réservent pour les jours, les mois et les années à venir.
Je suis très heureux que le ministère, où vous êtes chez vous, puisse être
le théâtre de cette grande réunion de famille que sont les MOLIÈRES. Au
fil des années, cette réunion est devenue une sorte de rituel qui nous
permet de nous retrouver, non seulement avant la remise des fameux prix,
mais avant le coup d’envoi des festivals de l’été.
Je dis « réunion de famille », car vous composez la grande famille du
théâtre dans toute sa diversité : celle, je le disais, des métiers, mais aussi
celle des genres, des sensibilités, des esthétiques, des générations, ainsi
bien sûr que celle des types de théâtre, publics et privés.
Cette cérémonie « oecuménique », pour ainsi dire, est un moment privilégié
où théâtres publics et théâtres privés, trop souvent opposés l’un à l’autre,
se rencontrent, dialoguent, apprennent à mieux se connaître et à
s’apprécier. Vous savez, d’ailleurs, que je souhaite ce dialogue entre les
deux mondes ; je souhaite que des spectacles issus du théâtre privé
puissent se produire en tournée sur des scènes publiques et, en retour,
que des succès du public, puissent poursuivre leur carrière sur des scènes
privées. Dans ce domaine comme dans d’autres, nous avons, je crois, tout
à gagner à travailler ensemble, à unir nos forces et à conjuguer nos
différences.
À la faveur de cette 24e édition des MOLIÈRES, la grande famille du
théâtre est non seulement rassemblée dans sa belle diversité, mais aussi,
comme toute famille, autour de ce qui fonde son unité. Je pense
notamment au régime de l’intermittence, auquel je suis très attaché, tout
comme le Président de la République. Ce régime sera préservé et je ferai
tout pour faciliter les négociations en la matière, qui relèvent, vous le
savez, de la compétence des partenaires sociaux interprofessionnels. Le
régime spécifique de l’intermittence répond à une activité exceptionnelle,
à une « exception culturelle » qui est l’un des fondements de notre société
et de la qualité de notre vivre ensemble. Elle s’inscrit à la fois dans une
logique de solidarité et dans une logique d’excellence, dont vous êtes,
plus que tout autre, les représentants emblématiques et exemplaires.
Il y a évidemment un membre essentiel de la famille qui ne doit pas être
oublié et ne l’est d’ailleurs pas, étant représenté aujourd’hui non
seulement par les membres de différents jurys qui vous ont sélectionnés,
mais aussi par chacun d’entre nous : c’est, bien sûr, le public, le public
sans lequel le théâtre n’existerait tout simplement pas, non seulement
pour des raisons financières, mais parce que c’est lui qui est, au fond, la
raison d’être du spectacle de théâtre, tout au long de l’année et bientôt, je
le disais, dans les nombreux festivals qui vont bientôt frapper les trois
coup et lever le rideau sur leurs nouvelles programmations de l’été.
C’est toujours le public qui a été au centre du théâtre : dans l’Antiquité lors
des grandes dionysies athéniennes, sur les gradins du Globe où le public
londonien pouvait découvrir les grandes créations de SHAKESPEARE, au
Grand Siècle de CORNEILLE, RACINE et MOLIÈRE, lorsque la grande
règle, reprise d’HORACE, était de « plaire », fût-ce en se moquant des
prétendues règles. Car comme disait VOLTAIRE : « Tous les genres sont
bons, sauf le genre ennuyeux »… C’est pour lui que nous avons fait la
grande décentralisation théâtrale – pour lui que nous encourageons les
tournées jusque dans les zones rurales, notamment avec les Tréteaux de
France, qui font revivre l’esprit de la première troupe de MOLIÈRE,
« l’Illustre Théâtre » – pour lui que nous portons collectivement les
politiques tarifaires les plus adaptées, afin que le théâtre devienne
accessible à chacun – pour lui que nous sommes en train de redéfinir les
labels, afin de les rendre plus lisibles – pour lui, enfin, que nous favorisons
la retransmission de captations à la télévision et parfois sur Internet, qui
ne visent bien sûr nullement à se substituer à la magie de la présence,
mais invitent et incitent à franchir les portes des théâtres, ainsi que les
barrières de l’intimidation sociale.
Cette attention exigeante portée au public, le public la rend bien au
théâtre, qu’il plébiscite – les chiffres de fréquentation sont là pour en
témoigner. Le théâtre, vous le savez, a très bien résisté à la crise. Plus
généralement, il a, ces dernières années, consolidé son audience, comme
l’a récemment démontré l’Enquête décennale du ministère sur les
Pratiques culturelles des Français. Il n’y a certes pas de « recette » pour
faire du bon théâtre, mais le bon théâtre, heureusement, continue de faire
recette, et je m’en réjouis autant que vous. Il contribue à l’attractivité de
nos territoires et au rayonnement de notre pays, notamment par les
tournées à l’étranger que je souhaite donc encourager.
Vous savez que j’ai à coeur d’assister à vos spectacles aussi souvent qu’il
m’est possible, dans les théâtres publics comme dans les théâtres privés,
sans exclusive. Mais mon emploi du temps ne permet évidemment pas de
voir tout ce que je voudrais voir, je suis sûr que vous le comprenez, et je
compte bien me rattraper pendant la périodes des festivals. Je commence
d’ailleurs dès ce soir en me rendant au Printemps de Bourges !
Comme l’an dernier, je prévois cet été de me rendre tous azimuts dans les
festivals, pas seulement dans les lieux les plus prestigieux, mais aussi,
comme je l’avais fait en 2009, dans des endroits plus modestes, plus
confidentiels, mais la magie se marie volontiers aussi à la discrétion et à
la sobriété.
Je suis très attaché à cette efflorescence de l’été sur tous nos territoires,
qui constituent l’un des grands creusets de notre créativité. A l’instar du
Président de la République, lors de ses voeux au monde culturel, je
souhaite d’ailleurs que les départements et les régions puissent continuer
à exercer leurs compétences en matière culturelle.
D’ores et déjà, je suis en tout cas frappé par l’extraordinaire vitalité de
notre théâtre, par l’imagination et l’inventivité dont vous faites preuve, tant
pour le répertoire que dans les créations, et j’entends bien faire tout ce qui
est possible pour favoriser cette bouillonnante créativité.
Il y a, entre le théâtre et la politique, une affinité profonde qui n’est pas
celle que l’on présente ordinairement – et de façon, je crois, un peu
superficielle – en soulignant le caractère factice de la représentation :
c’est celle de l’action, de la valeur des actes. Dans son Journal, Jules
RENARD dit très bien que « c’est surtout au théâtre que chacun est
responsable de ses actes » : eh bien, à l’évidence, cela est vrai également
de cette autre forme d’action par excellence qu’est la politique. De l’une
comme de l’autre, on peut dire que « les lois du succès n’ont pas changé
depuis deux mille ans », et que « personne ne les connaît »… mais aussi
que chacun les recherche avec autant de patience que de passion. Vous
pouvez compter sur mon engagement le plus fidèle et le plus entier à vos
côtés, aux côtés du théâtre, aux côtés des artistes et du public qui le font
vivre, c’est-à-dire à vos côtés à tous.
Je vous remercie.

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