Je suis très heureux d'accueillir aujourd'hui la nouvelle promotion des
douze Maîtres d'art dans ce ministère qui est celui du patrimoine, de la
mémoire des savoir-faire français mais aussi celui de la création
contemporaine. Ces deux dimensions concernent au plus haut point les
métiers d'art. J’ai une passion personnelle pour ces alchimies secrètes,
pour ces savoir-faire immémoriaux, pour ces talents rares et précieux qui
sont aux productions artistiques ce que sont les « lieux de mémoire » pour
notre univers culturel. Lorsqu’on a la chance de pénétrer dans l’atelier d’un
maître d’art, on se trouve dans la situation du narrateur de la Recherche
du Temps perdu face à la « petite madeleine » : on y est pénétré du passé
et irrémédiablement plongé dans le présent ici et maintenant.
Les douze maîtres d'art que je nomme aujourd'hui représentent des
domaines très différents tels que la maroquinerie, les arts de la terre et du
feu, la décoration, le textile, la joaillerie, la dorure ornementale, la mode,
les arts graphiques, la facture instrumentale et l'ébénisterie. Je me félicite
que parmi eux soit promu un chef d'atelier d'une maison prestigieuse
membre du Comité Colbert : l'entreprise Bernardaud.
Les maîtres d'art expriment avec grandeur, intelligence, inspiration et
rigueur une certaine idée de l'art. Ils traduisent « une certaine habilité dans
la mise en oeuvre des pratiques par quoi l'homme assure sa prise au
monde », pour reprendre l’expression du grand historien Georges Duby.
Cette phrase prend tout son sens quand je constate le chemin parcouru
depuis la création du titre de maître d'art il y a plus de quinze ans par le
ministère de la Culture et de la Communication. Il s’agissait alors
reconnaître un pan essentiel de notre patrimoine : les métiers d'art
d'exception alliant la tradition et la création contemporaine. Vous êtes
aujourd'hui cent un professionnels d'excellence investis d'une mission :
transmettre vos connaissances, vos techniques et surtout votre passion à
une nouvelle génération.
Création, conservation, transmission sont les maîtres mots de vos métiers.
Vous véhiculez des valeurs d'excellence, d'inventivité, de technicité et de
modernité. Elles sont porteuses de ce que l’on appelle – souvent
abusivement – l’esprit français, lié au savoir-faire et à la tradition mis au
service de la création. Les racines de ces métiers plongent dans notre
histoire, leurs gestes se sont transmis de génération en génération et sont
porteurs d’un formidable potentiel pour l’avenir, à l’heure de la production
globalisée et des objets interchangeables. Dans chacun de vos ateliers se
perpétue et renaît ainsi une certaine idée de l'art de vivre, qui porte une
part de notre image, de notre rayonnement à l'international et plus encore,
du message que nous entendons délivrer au monde.
Vous le savez, j'apporte un intérêt tout particulier aux métiers d'art et j'ai
souhaité une politique volontariste de relance de ces métiers. J'ai voulu
que désormais, vous ayez la possibilité de former successivement
plusieurs élèves afin que se perpétuent et se réinventent vos talents
d'exception. Cette mission de transmission qui vous est confiée s'inscrit
pleinement dans la politique de formation menée par mon ministère dans
le secteur des arts plastiques, notamment grâce au réseau des écoles
supérieures d'art. Vous permettez ainsi à l’intelligence de la main de se
perpétuer, de se renouveler et à une véritable école hors les murs de
s'épanouir. En partenariat avec le secrétariat d’Etat en charge de
l’Artisanat et dans le cadre des missions confiées à l’Institut national des
métiers d’art (INMA) – dont je rappelle qu’il a été crée en juin 2010 - je
souhaite que nous donnions à votre secteur une nouvelle impulsion.
Assurer la promotion et la valorisation de vos professions ne peut se faire
que dans un cadre interministériel, mais je tiens à redire toute l’attention
que porte mon Ministère à ce sujet, qui engage notre capacité à valoriser
la création, à faire vivre le patrimoine et la mémoire. Cet outil de
valorisation est créé ; notre dispositif est désormais en ordre de marche.
Depuis quelques mois, nous avons engagé un véritable plan d’actions
pour les métiers d'art, notamment le plan de réforme en faveur des métiers
d'art que j'ai annoncé au Mobilier national le 12 mars dernier. Ce plan
repose sur un constat. Il entend aussi dégager des lignes de force et des
priorités :
- Développer l’expertise et la recherche
- Valoriser les savoir-faire d’exception, en mobilisant notamment le réseau
des écoles d’art sous tutelle de mon Ministère
- Mettre en valeur de nouvelles créations associant artistes, designers et
maîtres d’art
- Développer la promotion et la valorisation des Métiers d’art : c’est tout
l’enjeu de la création de l’Institut national, que j’ai mentionné plus haut
- Améliorer la communication des métiers d’art, pour sensibiliser un large
public, contribuer à l’élargissement de leur marché mais aussi susciter des
vocations.
- Enfin contribuer au rayonnement et à la notoriété des métiers d’art
français dans le monde
Je sais qu'il reste encore beaucoup à faire dans ce secteur, notamment
pour mieux le valoriser auprès du public. Je souhaite - et c'est pour moi
une priorité - que les élèves des Maîtres d'art puissent disposer d'un
véritable statut et que soit mis en oeuvre une reconnaissance à la fin de
leur cycle de formation initié par les Maîtres d'art. Je demande aussi que la
commande publique, comme je viens d’y faire allusion, contribue plus
souvent à des coproductions associant maîtres d'art, artistes
contemporains et designers pour la réalisation de pièces uniques et
d’éditions. Je rappelle à cette occasion que cette démarche d’excellence et
de haut degré de savoir-faire est remarquablement mise en oeuvre par la
Manufacture Nationale de Sèvres.
Enfin, parmi les nouvelles mesures mises en oeuvre depuis le printemps
dernier, nous avons décidé de prendre en considération chacun des 217
métiers reconnus depuis 2003 par les textes comme « métiers d'art ».
Nous devons nous projeter dans le XXIème siècle : je souhaite que nous
puissions élargir cette nomenclature à quelques métiers où certains
excellent dans le domaine des arts culinaires, du paysage, et celui des
créations de parfums. Je souhaite également vous annoncer que se
tiendra au cours du premier week-end du mois d’avril la Journée annuelle
des métiers d’art, opération d’envergure nationale qui entend sensibiliser
le grand public à cet enjeu culturel mais aussi patrimonial. A cet égard, je
tiens à saluer le rapport de la sénatrice Catherine Dumas, qui a inspiré ces
projets et a nourri cette ambition nouvelle.
La prorogation jusqu’en 2013 du Crédit d’Impôt Création Métiers d’Art, qui
devait, normalement s’éteindre à la fin de cette année, a été votée par
amendement au Sénat à votre initiative, Madame la Sénatrice. C’est le
signe d’un engagement fort en faveur de ces secteurs essentiels pour
notre économie et pour le rayonnement culturel de la France.
Enfin, je tiens à vous dire combien je suis heureux que nous ayons
organisé l'exposition des pièces uniques réalisées par les nouveaux
Maîtres d'art dans les vitrines du ministère. Ces oeuvres inédites réunies
pour la première fois, sont le témoignage d'une vitalité et d'une créativité
qui ne cessent de se réinventer. En matière de métiers d’art, l’expertise et
la maîtrise des gestes et des techniques sont aujourd’hui inséparables de
l’innovation et de la recherche de nouvelles formes d’expression.
Comment parler des métiers d’art ? C’est un peu l’éphémère qui gagne
ses galons d’intemporalité, c’est l’accessoire qui devient essentiel, c’est
aussi la modernité qui embrasse la tradition. Vos ateliers sont par
excellence des « lieux de mémoire », des lieux de patrimoine vivants, des
lieux enfin où l’on respire la douceur du « temps retrouvé » mais où l’on
ressent si fortement ce que le philosophe Ferdinand Alquié appelle « le
désir d’éternité ».
Je vais maintenant remettre à chacun des nouveaux maîtres d'art un
diplôme réalisé par l'Imprimerie nationale. Je leur demande de me
rejoindre sur le podium à l'annonce de leur nom.
Serge AMORUSO, maroquinier designer
Dès l'âge de quinze ans, le cuir, cette matière sensuelle, vous fascine et
vous intrigue de par ses possibilités infinies comme base de création.
Cette passion ne vous quittera plus. Après avoir servi dans la prestigieuse
maison Hermès, vous créez en 1997 votre boutique atelier où vous
modelez des matières telles que le galuchat, les peaux de requin et
d'alligator, les queues de castor et bien d'autres encore. Créateur d'objets
incarnant un art unique au monde, vous rendez le luxe synonyme de
rareté et d'élégance atemporelle. Vos créations, par delà de leur beauté,
enchantent par leur harmonie et leur sensualité.
Jean-Pierre BAQUERE, verrier flaconneur
Votre art tient de la magie, vous domptez la flamme qui donne forme à vos
flacons. Souffle, passion et don confèrent sous vos doigts à la technique
du verre une qualité toute particulière. Flacons de parfum, services en
verre, lustres d'apparat, vos réalisations prestigieuses sont nombreuses.
Très sollicité pour votre grand talent, vous collaborez avec de grandes
maisons telles que Caron, Dior, Saint Laurent, Escada, ou encore Karl
Lagerfeld, Montana ou Thierry Mugler.
Emmanuel BARROIS, verrier d'architecture
Opacité et transparence, ombre et lumière, plein et vide sont au coeur de
vos préoccupations plastiques et architecturales. Entré dans le monde du
vitrail pour penser la lumière autrement, vous n'avez pas tardé à
transposer votre travail du patrimoine historique vers l'architecture
contemporaine, le design et les arts plastiques. Chercheur infatigable,
d'une insatiable curiosité, vous poursuivez de longs dialogues avec des
architectes et des artistes de renom tels que Jean Nouvel, Claude Parent,
Tatiana Trouvé, Pierre Buraglio, Carole Benzaken et bien d'autres. Votre
démarche délibérément transversale et alternative débouche sur la
réalisation de programmes verriers monumentaux. En témoignent entre
autres les tout récents 2000 pavés de verre du mémorial à l'abolition de
l'esclavage de Nantes, la future toiture de verre du Forum des Halles à
Paris ou encore les installations verrières de l'opéra de Pékin, et de
l'aéroport de Limoges.
Stéphane BONNEAU, modeleur sur porcelaine chez Bernardaud
C'est adolescent que vous décidez de votre destin de modeleur sur
porcelaine. Passionné de dessin et de sculpture dès votre plus jeune âge,
vous découvrez à treize ans la céramique puis la porcelaine. Vous exercez
votre apprentissage dans diverses maisons de grande renommée et vous
intégrez la prestigieuse entreprise Bernardaud qui bénéficie aujourd'hui de
vos talents. Responsable de l'atelier de modelage, les rencontres avec les
architectes, les artistes et les designers tels que Sylvain Dubuisson, Olivier
Gagnère, Sophie Calle, Andréa Branzi et bien d'autres, sont pour vous des
moments privilégiés. Il s'agit de leur faire découvrir les possibilités
d'utilisation de la matière souvent méconnue sous tous ses aspects. On
peut prendre la mesure de votre talent et de votre inventivité ici même,
avec l'exposition du vase « Hua » d'Olivier Gagnère, des tasses « Anno »
de Sylvain Dubuisson, du vase « Al Dente » de Marco Mencacci ou encore
de la coupe « Nazareth » des frères Campana.
Pierre BONNEFILLE, peintre en décor, coloriste
Chercheur de « couleurs vivantes », vous accompagnez depuis 25 ans les
architectes dans leurs projets, élaborant pour chaque sujet une palette
chromatique sur mesure et des créations uniques. Vos compositions
murales polychromes originales vous inscrivent aussi bien dans un
environnement contemporain comme celui de la Caisse des dépôts de
Paris, de Christie's, de Cartier à Shangaï, que dans des cadres historiques
tels celui de l'Institut de France, ou du café Marly. Vous avez su, au fil des
années, au gré de vos créations, inventer un art bien particulier fait de
technique et de poésie, de recherche et d'inspiration, de lumière et de
substance aux variations infinies.
Sylvie DESCHAMPS, brodeuse au fil d'or
Vous dirigez depuis 1995 le « Bégonia d'or », le seul atelier en France qui
perpétue la broderie au fil d'or. Vous y pérennisez le savoir-faire de cette
activité, mais aussi la broderie blanche, la broderie d'ameublement et de
décoration exclusivement réalisées à la main, avec une science de
magicienne et une patience d'ange. Vous faites renaître sous vos doigts
des points oubliés datant du XVème siècle et au fil des ans, vous vous
êtes forgée une réputation au service des grandes maisons telles que
Chanel, Givenchy, Valentino, Versace. Les designers et les artistes tels
que Philippe Starck, Sylvie Fleury, Jean-Michel Othoniel, Valérie Belin,
Mona Hatoum ou Natacha Lesueur font appel à votre art. Votre métier
vous amène aussi vers les territoires de l'héraldique, l'art liturgique, les
parures militaires, les costumes d'académiciens, ainsi que les pantoufles
de luxe réalisées pour John Lobb.
Jean-Christophe FOUCHIER, joaillier créateur
Formé à l'école de bijouterie Nicolas Flamel, vous avez appris votre métier
chez les plus grands joailliers de la place Vendôme : Poiray, Chaumet,
Cartier et Bulgari. En 1996, vous créez votre propre marque « Jean-
Christophe » et en 2009, vous vous mettez au défi de consacrer une de
vos boutiques uniquement à la joaillerie pour homme. Vous apportez
désormais votre propre style à la haute joaillerie en créant des pièces
inspirées de l'architecture et de la couleur des pierres. Vous définissez
vous-même votre démarche comme un jeu : jeu sur les formes et les
couleurs, les pierres et les matières. Vous imaginez des pièces
audacieuses, géométriques et originales.
Fabrice GOHARD, doreur ornemaniste
Digne représentant pour la deuxième génération d'une grande famille de
doreurs ornemanistes, vous êtes formé dans l'entreprise familiale dès l'âge
de dix huit ans. Immédiatement passionné, vous choisissez de poursuivre
la tradition artisanale et ancestrale qui vous a été léguée pour métier.
Aujourd'hui, après quarante ans d'expérience, vous n'en continuez pas
moins d'explorer avec une curiosité insatiable les possibilités de votre art.
Vous mettez aussi bien votre talent et vos compétences au service du
patrimoine que de la création contemporaine. Vous travaillez à la
restauration et à la conservation de grands monuments tels que le dôme
des Invalides, les statues et l'obélisque de la place de la Concorde à Paris,
les dorures de la place Stanislas à Nancy, la grille et les toitures du
château de Versailles et bien d'autres encore. Vous collaborez aussi avec
des artistes contemporains de renom tels que Jean-Pierre Raynaud pour
lequel vous avez orné de feuilles d'or le pot monumental installé au centre
Georges Pompidou. Marc Couturier, François-Xavier Lalanne, Johan
Creten comptent également parmi les artistes qui ont fait appel à vos
talents. Avec tous, vous avez su lier une authentique complicité, basée sur
la sensibilité, l'exigence et le plaisir.
Stéphane GUILBAUD, lithographe
Vous exercez votre métier de lithographe depuis 1979, après avoir
collaboré avec les ateliers Desjobert, Art estampes, Dutrou et avec la
fondation Daniel et Florence Guerlain. A la tête de vos deux ateliers depuis
1999, vous vous efforcez de porter haut les couleurs de l'estampe.
Reconnu en Europe et dans le monde, vous avez travaillé avec des
artistes de grand renom tels que Arman, Francis Bacon, Olivier Debré ou
encore Niki de Saint Phalle. Aujourd'hui, dans votre atelier, vous avez mis
en place une solide équipe avec laquelle la confiance et la complicité
d'artistes comme Pierre Alechinsky, Zao Wou Ki, Daniel Authouart sont les
clés de votre succès. Vous produisez également des estampes pour des
galeries d'art, des musées et des éditeurs internationaux.
Frank SORBIER, tailleur, couturier
Vous avez débuté aux cotés de Chantal Thomass puis de Thierry Mugler.
A 26 ans, vous présentez votre première collection qui rencontre un franc
succès, aux Etats-Unis et au Japon. Cela vous incite à créer votre propre
marque de vêtements féminins haut de gamme. Votre goût pour la liberté
d'expression fait de vous un créateur de mode original, tout en restant
marqué par un certain lyrisme et une recherche d'authenticité. En 1995,
vous vous faites remarquer en présentant la collection « So Pretty » de
Cartier, puis parrainé par Jean-Paul Gaultier et Sonia Rykiel, vous
devenez membre de la fédération française de la couture, du prêt-à-porter
des couturiers et des créateurs de mode. En 2005, l'ensemble de vos pairs
vous reconnaissent un immense talent. Vous êtes alors labellisé grand
couturier et parallèlement vous recevez une reconnaissance de l'ensemble
des dentelliers européens pour votre travail d'orfèvre sur les dentelles.
Yves THÔLE, facteur et restaurateur d'instruments à percussion et de
tambours guadeloupéens
Autodidacte et passionné de musique, vous réalisez depuis plus de trente
ans un instrument de musique à percussion bien particulier : « le Ka »,
tambour aux sonorités typiquement guadeloupéennes exécuté à partir
d'une structure de tonneau. Vous figurez parmi les plus talentueux facteurs
de « Ka » reconnu dans toutes les Caraïbes. Vous avez ressenti de très
bonne heure la valeur culturelle de cet instrument, la nécessité d'en
pérenniser la facture et de sauver cette tradition. Porteur d'une signification
historique forte, témoin des esclavages, des résistances, de la
reconstruction mentale d'un peuple, le tambour guadeloupéen représente
l'âme de cette culture. Vous oeuvrez avec passion dans la valorisation et
la transmission de ce patrimoine immatériel singulier en mettant vos
talents au service de cet instrument. Vous contribuez à protéger et à
enrichir cet héritage culturel dont les traditions régionales sont à la fois le
ciment et le témoin des valeurs humaines.
Ludwig VOGELGESANG, ébéniste Art déco
C'est en Autriche que vous avez vu le jour mais en France que vous êtes
venu assouvir votre passion pour les métiers d'art. Vous faites vos
premières armes chez Reinold et fils en tant qu'ébéniste et vous
découvrez ainsi l'étendue du patrimoine français. Vous fondez votre atelier
en 1980 pour vous consacrer à la restauration du mobilier Art déco.
Immensément séduit par ce style dont vous ressentez une profonde
esthétique et un grand raffinement, vous êtes alors amené à restaurer du
mobilier haut de gamme pour des décorateurs de renom, des galeries, des
musées et des collectionneurs initiés. Vous menez également une activité
de créateur en concevant et réalisant avec votre équipe du mobilier et des
boiseries en maniant des matières telles que le galuchat, la nacre, le mica,
la paille ou encore des essences de bois précieux.
Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la remise des titres des Maîtres d’art 2010
Madame la Sénatrice, chère Catherine Dumas,Monsieur le Président d'honneur du Conseil des métiers d'art, cher EtienneVatelot,Monsieur le président de l'Institut national de métiers d'art, cher Jean-Michel DelisleMadame la Présidente de l'Association des ateliers des Maîtres d'art et deleurs élèves, chère Marcelle Guillet LubranoMesdames, Messieurs,Chers Ami(e)s,
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