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Publié le 3 juin 2014

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Discours

Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la réception des professionnels des arts plastiques au ministère de la Culture et de la Communication



Monsieur le Directeur général de la création artistique, cher Georges-François Hirsch, Mesdames, Messieurs, Chers ami(e)s,

Je suis très heureux de vous recevoir ici. C’est la première fois, sans doute
depuis longtemps, que tous les acteurs qui composent le réseau des arts
plastiques sont réunis au ministère de la Culture et de la Communication.

Autour et au service des artistes, il y a ici des représentants des écoles
d’art, des musées, des FRAC, des centres d’art, des artothèques, et des
artistes bien sûr ; il y a des régisseurs, des conférenciers, des
commissaires, des critiques d’art, des blogueurs, des éditeurs de livres
d’art, des directeurs de journaux, des amis de musée, des collectionneurs ;
des représentants des galeries, des maisons de vente, des fondations, des
foires, ainsi que l’IFCIC, l’Institut français, Ubifrance, et des représentants
des collectivités territoriales et des régions.

Je vous remercie d’avoir accepté cette invitation, et je remercie le directeur
général de la création artistique de l’avoir mise en oeuvre.

J’ai voulu cette réunion pour plusieurs raisons.

La première, c’est vous dire, vous redire, que je suis très attentif aux arts
plastiques en général. J’aime l’art contemporain. Je suis sensible à votre
engagement en sa faveur. C’est pourquoi j’ai voulu que le budget consacré
aux arts plastiques en 2011 soit augmenté significativement, plus de 17% ;
d’une part pour permettre les travaux de réhabilitation du Palais de Tokyo ;
d’autre part pour accompagner la construction de FRAC agrandis. A ces
crédits d’investissement se sont aussi ajoutés des crédits de
fonctionnement nouveaux.

La seconde chose que je veux vous dire, c’est que je suis également très
attentif aux arts plastiques en particulier. Il est clair à mes yeux que ce
secteur, aujourd’hui, est au coeur d’un paradoxe qu’il faut affronter.

A première vue, il donne l’impression de très bien se porter. On parle sans
cesse de ventes aux montants extravagants, du marché qui s’envole. L’art
contemporain est partout : dans les magasins, dans les hôtels, dans les
villes. Les régions veulent des FRAC plus grands. Lille, Nantes, Bordeaux,
Lyon ont lancé des commandes publiques très importantes. Il y a une sorte
de climat d’euphorie autour de l’art contemporain, qui tranche avec
d’autres secteurs de la culture, où l’on entend plus volontiers un discours
inquiet.

Et pourtant, je perçois qu’il y a, en même temps, un malaise dans les arts
plastiques, et un malaise d’autant plus dur à vivre, sans doute, qu’il ne peut
pas se faire entendre, qu’il ne peut presque pas s’exprimer, tant cette
euphorie est pressante, presque culpabilisante.

La première raison de ce malaise, c’est que ce « boom » des arts
plastiques masque, évidemment, des disparités importantes. Disparités
internationales entre New York, Londres et Paris, mais aussi entre Paris et
les régions, entre les maisons de vente et les galeries, entre les têtes
d’affiches et le terrain.

La seconde raison de ce malaise, plus profonde, c’est que cette croissance
va de pair avec des bouleversements importants. Derrière l’euphorie, c’est
un choc que subissent les arts plastiques. J’en retiendrai quatre traits :
- premièrement, plus que tout autre secteur artistique, le monde de l’art
s’est internationalisé ;
- deuxièmement, et c’est peut-être lié, les acteurs privés ont pris une
importance inédite ;
- troisièmement, des nouvelles formes et des nouvelles pratiques
artistiques sont apparues ;
- quatrièmement, le rapport des publics à l’art a changé, à mesure que les
voies d’accès à l’art se sont multipliées : dans l’espace public, dans
l’espace numérique, à l’école…

Ces bouleversements nous imposent de revoir en profondeur nos modèles
d’intervention, dans le respect des valeurs que nous portons ensemble.

La mondialisation entraîne deux conséquences : la nécessité d’être mobile
et ouvert sur l’extérieur en permanence, ce qui est appréciable, mais qui
demande des moyens ; un décentrement de notre regard, auquel nous ne
sommes pas assez habitués. Paris n’est plus qu’un centre parmi d’autres,
alors que les modes de légitimation se trouvent éclatés, que les
interlocuteurs autorisés se multiplient, que les critères d’évaluation sont
contestés et se diversifient.

La multiplication des acteurs privés a des incidences sur le rôle de l’Etat.
Ses moyens d’intervenir financièrement sur le marché sont limités. Mais
d’une certaine manière, la spéculation modifie aussi les équilibres anciens
entre acteurs privés. Notre tissu des galeries, de toutes tailles, qui garantit
aussi la diversité des approches, souffre d’un phénomène de
concentration.

La modification des pratiques artistiques elles-mêmes entraîne des
difficultés : produire une pièce multimédia, ou une grande installation, ce
n’est pas la même chose qu’accrocher un tableau. Ni pour l’artiste, qui
s’improvise entrepreneur individuel, ni pour le galeriste ou le commissaire
d’expositions, qui deviennent producteurs ou producteurs délégués. Il faut
pouvoir mobiliser des moyens financiers importants. Le relèvement de la
taille critique nécessaire pour assumer ces coûts en est une conséquence
directe.

Enfin, l’appétence pour l’art contemporain change les pratiques de
diffusion et d’accueil, et trouble parfois une certaine relation à la pensée,
qui est constitutive du rapport à l’art, notamment à l’art contemporain. Elle
pèse aussi sur la formation des très jeunes artistes, qui peuvent être attirés
par une forme de star-system, plutôt que par le temps long et intériorisé de
la création. Elle pèse enfin sur l’édition d’art, qui doit se réinventer pour
satisfaire d’autres types de lecteurs.

A la vérité, ce choc ne nous est pas inconnu. Le cinéma l’a connu dans les
années 1960. Le livre dans les années 1980. La musique et la presse dans
les années 2000. Certes, les oeuvres d’art plastique ne se vendent pas à
des millions d’exemplaires et elles ne se téléchargent pas non plus sur
internet… Ici, l’aura dont parlait Walter Benjamin préserve encore l’oeuvre
de la logique de la consommation. Mais les billets d’entrées, eux, et la
pression du marché sur les opérateurs, ressemblent bien à ceux du
cinéma ou de la musique.

On le voit rétrospectivement dans les autres secteurs, ce type de crise de
croissance doit être accompagné. On connaît le recul diagnostiqué de la
présence de nos artistes à l’étranger. Le risque de voir ceux de nos artistes
qui réussissent, hors de nos frontières, quitter la France, existe aussi. Avec
tout ce que ça impliquerait pour le monde des arts plastiques en France.

A contrario, si ce choc est bien anticipé, il peut aussi être bénéfique. Je l’ai
dit en commençant, cet engouement sans précédent pour les arts
plastiques est aussi une chance, un levier qu’il faut saisir. Rappelons-nous,
il y a encore dix ans : certains souhaitaient la disparition de l’art
contemporain, d’autres évoquaient un « art à l’état gazeux ».

Ceci m’amène à la troisième raison de cette réunion, qui est la plus
importante. Je veux que nous réagissions à cette nouvelle donne en
travaillant ensemble. Georges-François Hirsch vous décrira dans un
instant l’intitulé et la composition des groupes de travail auxquels je
souhaite vous associer. J’en attends des propositions concrètes que je
m’engagerai à mettre en oeuvre. J’ai demandé qu’elles me soient faites
rapidement, car nous ne partons pas de rien, loin s’en faut.

Le rapport Béthenod, le rapport Jobbé-Duval, les analyses de Catherine
Grenier et d’Olivier Kaeppelin sur les artistes français en milieu de
carrière : tout cela vous est bien connu. L’inspection générale, l’inspection
de la création, le département des études et de la prospective nous
fournissent aussi un état des lieux de l’art en France. Les professionnels
livrent leurs propres analyses. Certes, dans quelques cas, le contexte a
déjà changé. Mais pour l’essentiel, les éléments d’analyse sont là.

Nous pouvons aussi nous appuyer sur ce qui existe. Le réseau que nous
avons construit en trente ans est exceptionnel, unique. Nous devons saisir
l’occasion de cet anniversaire pour penser les trente prochaines années de
la décentralisation, avec les FRAC, les centres d’art, les musées d’art
contemporain en région, les écoles, en appui sur les collectivités
territoriales et les DRAC. Trente ans c’est un âge à la fois mûr, et encore
jeune. Nous sommes au milieu du gué. Beaucoup a été fait, de nombreux
nouveaux publics ont été conquis, l’espace européen s’est ouvert. Il reste
encore énormément à faire. Nous vous accompagnerons.

Le succès du Palais de Tokyo depuis presque dix ans est également
stimulant. Ses nouveaux espaces lui permettront de mieux accompagner
les artistes sur un segment, entre émergence et confirmation, que nous
valorisons mal. Le Palais de Tokyo agrandi sera une Factory à la
française. Je sais que vous en attendez beaucoup. Je veillerai à ce qu’il n’y
ait pas de déception.

Monumenta, accueilli par l’Etablissement public du Grand Palais, est
également une belle réussite.

Nous pouvons aussi nous appuyer sur le nouvel Institut Français. Un
nouveau contrat d’objectifs et de moyens est en cours d’écriture. Un projet
a déjà été mené à bien : le recensement des résidences d’artistes à
l’étranger. J’espère qu’il permettra à terme la création d’un portail simplifié,
au service des artistes qui souhaitent se déplacer.

L’observatoire du marché de l’art va aussi faire de nouvelles
recommandations en mars. Déjà, une collaboration fructueuse avec l’IFCIC
a commencé.

Je n’oublie pas que le processus de transformation des écoles touche
presque à sa fin. Cette réforme riche et difficile a permis de jeter un
éclairage inédit sur les enseignements supérieurs artistiques et donc, bien
évidemment sur les écoles d’art. Au terme d’une vaste opération
d’évaluation engagée aux côtés du Ministère de l’Enseignement supérieur
et de la recherche, le grade de Master est désormais reconnu et valorisé
dans ces écoles.

Enfin, le travail de longue haleine sur la formation continue des artistesauteurs
est en passe d’aboutir.

Les carrières internationales d’une nouvelle génération d’artistes – je
pense à Pierre Huyghe, lauréat du prestigieux prix du Smithsonian, à
Tatiana Trouvé, Philippe Parreno, Dominique Gonzalez-Forster, Laurent
Grasso, Loris Gréaud ou Cyprien Gaillard – doivent essentiellement à leur
talent personnel, mais, j’ose aussi le croire, à la force de ce réseau et à
ses initiatives.

L’échange Thermostat, Berlin-Paris, l’exposition américaine des FRAC, le
programme recherche et mondialisation du Centre Pompidou, l’ouverture
d’antennes de galeries à l’étranger, l’arrivée de galeries internationales à
Paris, la vitalité de la FIAC, les fondations très dynamiques qui se créent
en France : tout cela va dans le bon sens et nous fait progresser.

Avec vous, donc, je veux aller plus loin dans ce processus de réformes
essentielles. Non seulement en imaginant ensemble de nouvelles
mesures, de nouveaux modes de financement, qui sait, de nouveaux
établissements, mais aussi un nouvel état d’esprit.

Dans les arts plastiques, comme ailleurs, l’Etat est l’héritier de deux
histoires. L’une, longue, ancienne, privilégie, je l’ai dit, une relation directe
entre la puissance publique et les artistes. Elle s’incarne dans les grandes
commandes publiques, les grandes expositions, les très belles collections
nationales. L’autre, qui s’est beaucoup affirmée dans les années 1980,
privilégie les opérateurs, encourage la décentralisation et les partenariats.

Il ne faut sans doute pas choisir une histoire contre l’autre, mais il faut
certainement repenser leur rapport, à l’heure où les mutations du monde
des arts plastiques nous obligent à travailler plus que jamais ensemble.
A cet égard, nous avons sans doute un travail à faire ici, dans le ministère
lui-même, quant-à l’articulation du Service des arts plastiques et du Centre
national des arts plastiques, créés conjointement en 1982. S’il revient au
premier de conduire la politique régalienne du ministère en direction des
arts plastiques, le second est en mesure d’être l’opérateur des partenariats
public-privés, centraux et déconcentrés, renouvelés, réinventés, que
j’appelle de mes voeux. C’est un acteur essentiel du nouveau réseau qui se
constitue. On voit dans le cinéma, pour reprendre cet exemple, combien la
sauvegarde de l’exception culturelle française a bénéficié du soutien que le
Centre national de la Cinématographie a pu apporter aux professionnels.

Je souhaite que Georges-François Hirsch me fasse des propositions pour
renforcer notre efficacité en ce sens. Du côté de l’inspection de la création,
un travail important de réforme a déjà été accompli. Du côté du Centre
national des arts plastiques, beaucoup d’initiatives sont à l’étude.

Je sais que le CNAP expérimente un « fonds de production ». Je serais
heureux qu’il étudie la possibilité de l’installer de manière pérenne, afin
qu’il puisse venir en appui des productions des galeries qui le souhaitent, à
la manière d’une avance sur recettes, pour répondre aux nouveaux
besoins de création des artistes.

Je sais que le CNAP achète à l’occasion des oeuvres pour le compte
d’autres établissements, notamment les FRAC ou le Musée national d’art
moderne qui le sollicitent. Je souhaite qu’il réfléchisse à la possibilité de le
faire de manière plus systématique, pour démultiplier notre puissance
d’intervention.

Enfin, je sais que le CNAP associe les professionnels aux aides qu’il
distribue. J’aimerais qu’il envisage la possibilité de les associer encore
davantage, pour renforcer notre réseau.

Je l’ai déjà dit, je le répète : il n’y a pas d’artistes forts et visibles sans un
monde de l’art fort et visible. Un artiste se construit grâce à un professeur,
une école, un premier article dans un journal, une première exposition
dans un centre d’art, un commissaire, un galeriste, un collectionneur, l’entrée dans la
collection d’un musée... Cette construction n’est pas le résultat d’un
processus vertical, qui partirait du haut et qui irait vers le bas. C’est un
processus qui pousse par le milieu, comme dirait Gilles Deleuze. L’Etat a
tout à gagner à favoriser la professionnalisation et l’organisation des
acteurs qui participent à ce processus.

Il m’intéresse que les arts plastiques imaginent ensemble une convention
collective qui manque tant à ce secteur. Je salue à cet égard le travail de
professionnalisation des métiers entrepris par le CIPAC depuis plus de dix
ans. J’ai tenu à signer la circulaire qui labellise les centres d’art et celle sur
la commande publique. Je suis particulièrement fier d’avoir conduit la
réforme des écoles. Des opérateurs forts, c’est une chance pour tout le
réseau. C’est pourquoi j’ai également tenu à ce que la Force de l’art
devienne la Triennale, et qu’elle soit produite par un centre d’art, le Palais
de Tokyo, en association avec d’autres jeunes lieux, sous la responsabilité
de la Direction générale de la création.

Je veux aussi des professionnels forts. Il faut faire émerger de grands
commissaires français pour obtenir que des Français dirigent des
institutions étrangères et que des artistes français soient emmenés dans
leurs bagages. Je souhaite nous en donner les moyens, y compris
financiers. Je pourrais dire la même chose des critiques d’art. Un projet
d’aide à la traduction en anglais des textes critiques est à l’étude avec
l’Institut Français. Il permettra la diffusion de notre pensée dans le monde.
C’est un élément fondamental pour faciliter et préparer le terrain pour nos
artistes et nos créateurs. Je souhaite soutenir davantage les journaux
qu’on ne le fait aujourd’hui. Il en va aussi de notre rayonnement. Je
souhaite, enfin, soutenir davantage les artistes. Les services travaillent
déjà à ma demande à un projet visant à simplifier l’installation de
plasticiens à Paris, sur le modèle du D.A.A.D berlinois. Votre aide sera
précieuse pour le préciser.

Des métiers qui s’affichent, c’est le réseau qui se structure, or notre succès
viendra de ces échanges et de ces partenariats que nous saurons nouer
entre nous ; de la vie qui circulera dans ces murs et au-delà.

Je veux croire que le fait que vous ayez répondu aussi nombreux à mon
invitation témoigne de ce même désir d’évolution partagée, de travail
collectif et, osons le mot, de réforme. Je me réjouis du travail que nous
allons mener ensemble et j’attends donc avec joie les propositions qui
naîtront de vos débats.

Je vous remercie.

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