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Publié le 3 juin 2014

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Discours

Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la présentation du « Printemps culturel »



Mesdames et Messieurs,

« L’homme est le travailleur du printemps, de la vie, de la graine semée, du
sillon creusé » disait Hugo (Les Quatre vents de l’esprit) : traduction
poétique d’une saison vécue comme celle des promesses et des possibles.

J’ai le plaisir de vous recevoir aujourd’hui rue de Valois pour vous
présenter le « printemps culturel » du Ministère de la Culture et de la
Communication. 8 manifestations nationales, 8 raisons de découvrir la
diversité des actions et des métiers du ministère, 8 moyens de découvrir
ou redécouvrir des manifestations culturelles qui s’adressent à tous les
publics. Elles font toutes tellement partie du paysage qu’on en oublierait
presque qu’elles sont nées et qu’elles se poursuivent grâce à l’engagement
constant et résolu de mon ministère.

Pour chaque manifestation, le Ministère mobilise ses agents, ses
compétences, ses savoir-faire, à l’image des affiches confiées au Centre
national des arts plastiques (CNAP) par la procédure de la commande
publique. C’est la traduction d’une volonté forte : celle de promouvoir la
jeune création graphique et les talents émergents au service de la Culture.
A l’occasion de la Fête de la musique, le ministère présentera une
exposition inédite de 51 affiches - dont les 20 affiches de l’année 2001 –
hommage multiple et vibrant à la Fête de la musique, ce moment attendu
où le mot « vivre ensemble » prend souvent tout son sens.

De l’archéologie aux musées, des expositions monumentales d’art
contemporain à l’histoire de l’art, de la lecture au patrimoine souvent ignoré
des jardins, du cinéma aux pratiques musicales, ces manifestations
couvrent un très large spectre et une très grande diversité de pratiques et
de métiers. Les Français ne mesurent pas toujours que derrière le
Ministère de la Culture et de la Communication, il y a un terrain
d’engagement extrêmement vaste. A mes yeux, le ministère des artistes et
des créateurs, le ministère de ceux qui ont en charge tous les patrimoines
est aussi le ministère de la nouvelle économie de la connaissance et des
nouveaux territoires de l’emploi culturel.

L’objectif de ce « printemps culturel » consiste à donner de la lisibilité et de
la cohérence à une offre devenue, au fil des ans, proliférante et
foisonnante. Il s’agit aussi de s’adresser aux touristes, notamment venus
d’autres pays, pour leur montrer combien le printemps en France est riche
d’initiatives culturelles : avant la saison des festivals d’été, il y a celle des
grandes manifestations nationales, le temps d’une journée, le temps d’un
long week-end, dont certaines d’entre elles ont d’ailleurs une résonance
européenne. Derrière le « printemps culturel », il y a aussi la volonté de
valoriser l’attractivité touristique de notre pays, tant ces manifestations
mobilisent une très grande diversité de territoires et d’acteurs.

C’est le cas de la Fête de la musique, qui fête cette année son trentième
anniversaire aux couleurs des Outre-mer, c’est le cas de la Nuit
européenne des musées qui occupe une place incontournable dans le
calendrier culturel européen depuis sa création 2005 et dont le succès ne
se dément pas avec 3000 musées, 40 pays européens engagés, et près
de 2 millions de visiteurs en France l’année dernière. A la faveur de la nuit,
dans ce moment où les sens sont singulièrement en éveil, les musées
deviennent le théâtre de rencontres et d’événements inattendus.

Conservateurs, comédiens, médiateurs, historiens de l’art, musiciens – et
cette année le monde de l’espace, à Bordeaux, en partenariat avec le
Centre national d’études spatiales (CNES) – nous invitent à vivre le musée
autrement. La Nuit des musées 2011, c’est aussi un formidable réseau
d’échanges et d’intiatives, c’est une manifestation qui se veut résolument
interactive, à travers son portail numérique innovant qui montre les
préparatifs de l’événement tout en reliant entre-eux les « visiteurs du
soir ».

Avec cette manifestation, qui bénéficie du soutien du Conseil de l’Europe,
de l’UNESCO et du Conseil international des musées (ICOM), au même
titre que d’autres manifestations de ce « Printemps culturel », il y a
puissamment affirmée une ambition en matière de démocratisation
culturelle. Je sais que les Rendez-vous aux Jardins pourraient, eux-aussi,
revêtir dans un avenir proche une dimension européenne.

Je veux d’abord souligner que ces manifestations ne seraient pas là sans
les partenaires du Ministère : les autres ministères, les établissements du
Ministère de la Culture et de la Communication, mais aussi les partenaires
privés – les mécènes, les entreprises, les propriétaires de jardins privés -
les médias – la presse écrite, les radios, les télévisions - qui relaient ces
opérations auprès du grand public. Organisée par la Fédération nationale
des cinémas français avec le soutien de Paribas, la Fête du cinéma - qui
aura lieu cette année du 25 juin au 1er juillet - est l’un des événements les
plus populaires du calendrier cinématographique et l’un des plus attractifs
pour les jeunes spectateurs. Pour sa part, Monumenta, organisé depuis
2007 à l’initiative de mon ministère, est un outil de rayonnement
international, qui a suscité l’engouement du public dès ses premières
éditions. L’édition 2011 après Anselm Kieffer, Richard Serra, Christian
Boltanski, accueille du 11 mai au 23 juin, l’un des artistes majeurs de sa
génération, je veux parler du britannique Anish Kapoor. Je veux insister sur
l’importance de activités de sensibilisation et de médiation - plus de 5 500
élèves ont été accueillis à chaque édition – avec la volonté de rendre
accessible au plus grand nombre la création la plus exigeante. Monumenta
sera un moment de fête et de rencontres avec des lectures, des spectacles
de musique, de danse et de nombreuses initiatives parallèles, mobilisant
notamment l’Ecole des beaux Arts de Paris, la galerie Kammel Mennour,
sans oublier le projet UrbanDive.com, expérience urbaine inédite que j’ai
présentée il y a quelques jours qui permet de se réapproprier la ville. Cette
idée de confier aux artistes les clefs d’une nouvelle configuration
imaginaire de l’urbain a déjà une histoire longue, depuis les città ideale du
XVème siècle italien en passant par les capricci architecturaux du
XVIIIème siècle. La « réalité augmentée », qui consiste à découvrir, avec
des lunettes spéciales, en pointant le viseur d’un téléphone portable, ou en
surfant sur le web, des ajouts virtuels qui augmentent, expliquent ou
enrichissent l’espace, est aussi capable de l’embellir et de se mettre au
service de la création artistique. Un projet d’installation virtuelle aussi
ambitieux ne pourrait voir le jour sans de très nombreux partenaires :
supports techniques, développeurs, mais aussi annonceurs.

Je veux rendre hommage à tous ces acteurs et dire combien ces
partenariats nourrissent chaque année la qualité et la fraîcheur sans cesse
renouvelée de ces manifestations. Je n’oublie pas que créer, c’est aussi
réinventer une tradition, c’est aussi réinterpréter un héritage.

A cet égard, je voudrais souligner les innovations apportées dans le
paysage, avec la volonté de rendre encore plus cohérente cette offre
culturelle. Les Journées nationales de l’archéologie, les 21 et 22 mai
prochains – dont c’est la deuxième édition - entendent sensibiliser le public
aux enjeux de la recherche, à ses disciplines et ses métiers, à la diversité
du patrimoine archéologique. Cette « conquête du passé », pour reprendre
le mot d’Alain Schapp, de vestiges enfouis sous terre interroge notre
société dans son rapport constant à l’immédiateté et à un présent
envahissant. A l’occasion de cette première édition, le public sera ainsi
invité à visiter les chantiers de fouille, les sites archéologiques, mais aussi
les collections des musées, pour bien signifier qu’il ne saurait y avoir
d’archéologie sans une muséographie et sans une volonté didactique.
C’est cette même ambition de la transmission et de l’éducation à la culture
qui a conduit à la création du Festival de l’Histoire de l’art à Fontainebleau
les 27, 28 et 29 prochains. L’organisation en a été confiée à l’Institut
national de l’histoire de l’art (INHA) et à l’Etablissement public de
Fontainebleau, avec le soutien des autres ministères engagés sur ces
sujets et celui des collectivités territoriales : ville de Fontainebleau, Conseil
général de la Seine et Marne, Conseil régional d’Ile de France. Le Festival
de l’histoire de l’art de Fontainebleau, première manifestation de ce genre
en Europe, présente une réelle ampleur, avec près de 300 intervenants sur
3 jours, près de 50 éditeurs d’art et plus de 55 films projetés. Il a pour
ambition d’intéresser le public et les acteurs de la discipline. En effet,
chaque année, un public considérable se rend dans les musées, visite les
grandes expositions et assiste aux Journées du Patrimoine ou bien à la
Nuit des musées. Avec la demande, croit aussi la recherche de sens et
d’explications. Il manquait un lieu et un événement qui puissent rassembler
les professionnels et le public pour partager les savoirs, découvrir de
nouveaux horizons artistiques et participer aux débats du temps présent.

D’une manière plus large, face au défi de l’enseignement de l’histoire des
arts dans l’enseignement scolaire voulu par le Président de la République
Nicolas Sarkozy, il fallait répondre par une initiative qui fédère les métiers
qui produisent de l’histoire de l’art : universitaires, enseignants,
conservateurs des musées, éditeurs, diffuseurs, collectionneurs, galeristes,
acteurs du tourisme culturel. Autant de métiers qui sont dans une large
part représentés au sein du Ministère de la Culture et de la
Communication. Cette nouvelle manifestation se donne aussi pour
ambition de valoriser la transmission des savoirs et des goûts. L’histoire de
l’art permet une éducation à l’image, ce « regard instruit » dont parlait Jean
Galard, dans une société qui en est totalement imprégnée. La
« réconciliation du sensé et du sensible », c’est l’un des enjeux majeurs de
toute politique d’éducation à la culture ambitieuse.
Le Festival de l’histoire de l’art se déroule par ailleurs, à Fontainebleau
dans l’une des plus belles demeures européennes, qui est à la fois le
symbole d’une Renaissance venue d’Italie, mais qui est aussi une
illustration de l’histoire de l’art en France. Dans cet écrin pourront se
conjuguer savoirs et plaisirs, réflexions et émotions face aux beautés de
l’art. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un Festival : gratuit, ouvert à
tous, afin que chacun s’approprie des connaissances et se nourrisse à
travers les débats, les conférences, les visites, le plaisir des textes - Un
salon du livre et de la revue d’art sera proposé, avec des lectures de
correspondances d’artistes dans le cadre de A vous de lire ! - mais aussi
le cinéma - le Festival « Art & Caméra », avec des films célèbres (Téchiné,
Bellocchio, Haneke) comme avec des pépites rares, voire des inédits
(Cave of Forgotten Dreams, W. Herzog) - sans oublier les ateliers
pédagogiques et les rencontres professionnelles destinées aux cadres
formateurs et aux enseignants.

Pour cette première édition, le Festival rend hommage à l’Italie, terre des
arts, lieu de naissance de la discipline, qui commémore cette année les
150 ans de son unité (1861-2011). Par ailleurs, le thème retenu, la Folie,
permet de montrer combien les arts, dans leur diversité, permettent de
questionner la norme, combien la liberté indomptable de la création et des
créateurs, à chaque instant, illumine notre monde.

Vous le voyez, le « printemps culturel » en France s’enrichit de nouvelles
pousses et de nouveaux bourgeons. C’est pourquoi j’ai souhaité lui offrir
une cohérence nouvelle et une visibilité accrue, grâce au concours de
l’agence de communication Léo Burnett – déjà partenaire de l’initiative Un
journal offert – que je tiens à remercier.

L’ambition du Ministère de la Culture et de la Communication est bien de
fédérer, de rassembler les énergies créatives, de faire se rencontrer tous
les publics : c’est le sens de la Fête de la musique croisée avec l’année
des Outre Mer, c’est le sens du choix de la correspondance comme thème
d’A vous de lire du 26 au 29 mai ! Pour les Rendez-vous aux jardins, le
thème du « jardin nourricier » rejoint les préoccupations des citoyens
autour de la qualité alimentaire et de nouveaux modes de consommation. Il
illustre également la diversité et la richesse de notre offre touristique sur le
territoire, à l’image du jardin de Villandry, qui mêle subtilement jardin
botanique et jardin d’agrément et qui attire chaque année plusieurs
centaines de milliers de visiteurs, dans ce « jardin de la France » qu’est la
Touraine. Aujourd’hui encore, le jardin est un refuge pour l’esprit et un lieu
d’expérimentations et de découvertes sans cesse réinventé, à l’aune des
enjeux nouveaux posés par le « jardin planétaire » (Gilles Clément).

Je suis certain que ce Printemps culturel fera fleurir en tous lieux, aux
terrasses des cafés comme sur les marchés, dans les parcs comme dans
les bibliothèques, dans les musées comme dans les lieux d’exposition ce
« désir de culture » sans lequel il ne saurait y avoir de politiques culturelles
fortes et durables. Je vous remercie.

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