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Publié le 3 juin 2014

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Discours

Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l’occasion de la cérémonie de remise des insignes d’officier et de chevalier dans l’ordre national du Mérite à Pierre de Barrigue de Monvallon (dit PIEM) et à Jean Hornain



Cher Pierre DE BARRIGUE DE MONVALLON, cher PIEM, Cher Jean HORNAIN, Permettez-moi de commencer par une référence sans doute un peu inattendue, mais après tout bien pardonnable à un Ministre de la Culture : une référence au philosophe allemand Hegel, qui disait que la lecture du journal est « la prière matinale de l’homme moderne ». Lire le journal, c’est vrai, pour beaucoup d’entre nous, est devenu un rituel et le journal quotidien est un peu son grand livre, qui se recrée tous les jours, Et vous, hommes de presse, vous êtes à ce titre indispensables à ce rituel.

Mais la comparaison s’arrête là, je crois. Car cette presse, qui est une invention des Lumières, du XVIIIe siècle, elle n’est pas un bréviaire. Elle contribue à former l’esprit critique des citoyens, et vous jouez l’un et l’autre, dans ce domaine, un rôle essentiel.
C’est avec une joie toute particulière, que je réunis aujourd’hui, ici au Ministère de la Culture et de la Communication, deux personnalités de la presse, à la fois très différentes et, je crois, non dépourvues d’affinités.
L’un par ses talents bien connus de dessinateur, l’autre par son parcours hors-pair de sportif et désormais de directeur de journal, vous jouez un rôle important dans la presse, dans notre culture et dans la vie notre démocratie. L’un et l’autre, cher PIEM, cher Jean HORNAIN, vous contribuez à la bonne santé de notre démocratie.
Cher PIEM,
J’ignore si vous avez jamais été un grand sportif. En tout cas je ne crois pas que vous vous soyez, comme Jean HORNAIN, illustré dans des compétitions de haut niveau. Mais il est sûr que vous êtes intéressé au sport, que vous l’avez illustré à votre manière. Je pense à votre amusante série, très amusante des Mordus… Mordus du tennis, du foot, du ski, de l’automobile et même Les Mordus du ballon rond et l’Ecole. Je n’ai pas vu de volleyeur Mais je ne doute pas que vous utilisiez la journée d’aujourd’hui pour croquer cette scène, sinon sur un papier, car je ne vous vois pas de crayon à la main, du moins mentalement et en imagination.
Je ne crois pas non plus que vous ayez créé, comme Jean HORNAIN, un site internet, certes – et pourtant, la technologie moderne vous intéresse à ce point que vous avez consacré, en 2000, un livre aux Accros du portable, dans lequel beaucoup peuvent se reconnaître. Comme ces spécialistes de insectes, come un entomologiste de la société, vous vous amusez des modes de notre temps, vous raillez, mais avec bienveillance, les nouveaux ridicules du siècle, d’une façon acidulée et généreuse, jamais acide.
Je ne vous accablerai pas en retraçant toutes les étapes de votre itinéraire. Chacun les connaît. À la Libération (je parle de la fin de la guerre, pas du journal), les colonnes du Figaro et Témoignage chrétien accueillent vos dessins, pour des décennies d’aventures. Puis ce sera La Croix, Le Point, entre autres.
Votre style, cher PIEM, tous ici le connaissent et l’aiment. Vous avez du mordant, mais aussi, et heureusement, trop de générosité pour aller jusqu’à la cruauté de la morsure. Aux traits assassins, vous préférez le trait d’humour qui porte juste. Vous savez à la fois faire rire et émouvoir, et toujours faire réagir vos lecteurs. Je pense, par exemple, à ce dessin où l’on voit la République, notre Marianne, laisser tomber ses enfants en détournant les yeux. C’est un dessin poignant, qui montre très bien comment, oui, la Fraternité est parfois oubliée, comment on laisse parfois tomber ses enfants.
Vous vantez Les Joies de la retraite (c’est le titre de l’un de vos livres), mais vous êtes on ne peut plus actif, vous ne cessez de publier et préparez, je crois, un livre sur l’environnement, où l’on a hâte de découvrir vos nouveaux traits sur ce sujet essentiel. Vous le dites très bien : « L’humour est une chose beaucoup trop sérieuse pour la laisser aux mains des imbéciles. »
Vous savez aussi vous montrer grave, comme dans L’Ombre et la grâce, où vous tombez le masque de l’humour – masque très sérieux évidemment – pour exprimer les joies et les souffrances d’une vie.
Parmi les innombrables livres que vous avez publiés, cher PIEM, je remarque en particulier ce recueil de chroniques fort bien écrites parues dans L’Unité et publiées en 1976 avec une préface d’un certain… François Mitterrand. « Je ne l’ai jamais rencontré », avez-vous coutume de dire celui qui écrivait alors dans les mêmes colonnes que vous. En homme d’esprit que vous êtes, je suis certain que vous ne manquez pas de goûter le sel de cette coïncidence. Une autre rencontre a lieu, ici, aujourd’hui, et j’en suis très heureux.
Cher PIEM, votre art est la défense et illustration d’un humanisme généreux, engagé et sincère, qui vous vaut d’avoir une place toute particulière dans le cœur de chacun d’entre nous.
Cher Pierre DE BARRIGUE DE MONVALLON, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons officier dans l’Ordre national du mérite.
Cher Jean HORNAIN,
Votre parcours vraiment force l’admiration, puisqu’après avoir été un sportif de haut niveau, de très haut niveau, un athlète accompli, vous vous êtes lancé avec le succès que l’on connaît dans un autre type de compétition, dans lequel vous avez su aussi briller, exceller : dans la presse, les médias, la communication.
Que plusieurs grands talents se conjuguent ainsi chez une même personne est une chose peu commune, réservée à quelques-uns seulement. Pour rester dans le domaine du sport et sans remonter jusqu’à la Grèce antique où les arts du corps et de l’esprit étaient célébrés au cours des mêmes fêtes, plus près de nous, Jean Giraudoux, vous le savez, était un grand sportif, avant de devenir l’écrivain que l’on sait : champion universitaire du 400m, puis joueur de rugby, de tennis, journaliste sportif et auteur de textes passionnants sur le sport. Mais je ne crois pas qu’il ait joué au volley-ball.
Et pour rester dans un domaine littéraire, vous savez peut-être que le mot « sport », emprunté certes à l’anglais, vient d’un mot d’ancien français qui signifiait le « divertissement ». Et pourtant, au contraire d’un divertissement – oserai-je dire « pascalien » ? – qui détourne de soi et du monde, le sport est une éthique de soi et de son rapport à l’autre.
Je vous épargnerai, à vous aussi, le récit détaillé de cet itinéraire d’exception qui vous a mené de l’équipe nationale de volley-ball à la tête du groupe Le Parisien. Homme de médias et de communication, vous vous êtes montré sans cesse un inventeur. Vous vous êtes lancé avec audace dans les nouvelles technologies, avec notamment la création du site internet de L’Equipe.fr, et paradoxe qui n’en est un que pour ceux qui auraient une conception un peu étroite de la modernité, vous n’avez pas hésité à passer de la télévision à la presse écrite, au journal, dont je parlais en ouverture de cette cérémonie.
Vous le savez bien, vous qui avez eue une part active aux Etats généraux de la presse, la presse change, évolue, se métamorphose, parfois avec difficulté, mais c’est aussi une chance qu’il nous faut naturellement saisir. Nous ne sommes plus dans le « Ceci tuera cela » du Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, où c’était alors, à l’aube de la Renaissance, le livre imprimé qui remplaçait les cathédrales. Non, fort heureusement, le journal écrit et internet peuvent fort bien, non seulement cohabiter, mais se nourrir et peut-être se transcender l’un l’autre.
Ainsi, cher Jean HORNAIN, vous avez été à la pointe du progrès technologique en lançant un journal sportif en ligne, avant de retrouver le journal, pour chercher à le réinventer. Ce n’est nullement un retour, mais un nouveau défi, que vous avez relevé avec panache. L’énergie, l’esprit d’équipe, le goût de l’aventure et de la découverte vous ont lancé dans cette entreprise, avec détermination, talent et un succès que chacun connaît.
Votre parcours est un magnifique exemple et un bel encouragement pour tous ceux qui pensent, comme moi, que la presse a un bel avenir devant elle.
Cher Jean HORNAIN, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier dans l’Ordre national du mérite.

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