Le magicien du verbe, le maître de l’absurde ne doit pas faire oublier non plus le remarquable comédien qu’était Roland Dubillard, sa présence singulière qui s’est imposée aussi bien sur scène que sur le grand écran, cette voix aussi, qui a rassemblé tant d’auditeurs à l’écoute de ses pièces radiophoniques.
Avec Roland Dubillard, c’est un peu un petit frère de Ionesco et de Beckett qui nous quitte. Son univers, subtilement gagné par l’absurde, et dont les personnages ne sont pas tant en quête d’auteur que de leur propre identité, continuera longtemps à nous donner le vertige et matière à penser.