Je suis profondément bouleversé par la disparition si soudaine et
prématurée de Jean-Marc Cochereau, l’un de nos chefs d’orchestre les plus
dynamiques et les plus aimés du public. Les circonstances de cette
disparition, en pleine séance de répétition de concert, rendent plus
bouleversant et cruel encore son départ, dans la plénitude de son art et de
sa renommée internationale.
Je pense à ses chers musiciens de l’orchestre symphonique d’Orléans, qui
ont vécu avec lui ses derniers instants, telle une famille profondément
aimante et attristée. Je pense à ses pairs, à la communauté musicale toute
entière qui pleure l’un des siens : le fils du grand organiste Pierre
Cochereau, qui avait choisi d’épouser la belle carrière de chef d’orchestre.
Aujourd’hui, cette carrière s’arrête, mais ce musicien si charismatique et
généreux reste, comme l’exemple même d’une vocation portée à son comble
d’amour et de fragilité.
Pour lui, ses musiciens joueront sous la direction de trois chefs de la région,
les trois concerts Beethoven pour lesquels ils se préparaient ensemble. Leur
dernier, courageux, Merci à leur Maestro.
Hommage à Jean-Marc Cochereau
Hommage de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de laCommunication à Jean-Marc Cochereau
Publié le 12.01.2011
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