Après les Etats généraux de la presse écrite. La deuxième édition de la Conférence Nationale des Métiers du Journalisme a réuni formateurs, éditeurs, représentants des partenaires sociaux et des pouvoirs publics qui, en séance plénière, se sont retrouvés le 29 septembre avec les chercheurs et le public. L’idée d’organiser régulièrement une telle conférence est née des États Généraux de la presse écrite lancé par Nicolas Sarkozy en 2008 et dont les travaux se sont terminés en janvier 2009. Ce sont les 13 écoles de journalisme dont les cursus de formation initiale sont reconnus par la profession qui en sont les organisateurs.
La première Conférence nationale des métiers du journalisme (29 et 30 septembre 2010) avait mis en place deux groupes de travail qui ont présenté leurs conclusions lors de cette deuxième édition de la Conférence Nationale des Métiers du Journalisme, ouverte par Frédéric Mitterrand le 29 septembre 2011, dans l’auditorium des galeries nationales du Grand Palais à Paris.
Deux groupes de travail. Après le discours du Ministre, la matinée a été consacrée à la présentation des conclusions des deux groupes de travail mis en place à l’issue de la première Conférence en 2010 :
- l’un sur le « passeport professionnel » - comment, dans une profession qui doit rester ouverte, donner des clés aux nouveaux entrants non diplômés d’une École de journalisme reconnue, qui leur permettent d’exercer au mieux leur métier .
- le second sur la constitution d’un référentiel des savoirs et des compétences enseignés dans les Écoles et qui soit commun à la profession et au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Nul n’est parfait… L’après-midi, après l’exposé des axes de travail 2011-2012, un débat auquel est convié le public, avec l’éclairage d’un philosophe (Cynthia Fleury), a été organisé autour de la question : « le journalisme ne peut-il être qu’imparfait ? ». Proposer, comme le fait la Conférence, des adaptations dans la pédagogie et dans les moyens d’apprentissage, suppose en effet que l’on examine les forces et les faiblesses d’un métier qui joue un rôle de premier plan dans la vie d’une démocratie.
Les 13 écoles de journalisme reconnues : CELSA Paris ; CFJ Paris ; CUEJ Strasbourg ; Ecole de journalisme de Sciences po Paris ; EJCM Marseille ; EJDG ; EJT Toulouse ; ESJ Lille ; IFP Paris ; IJBA Bordeaux ; IPJ Paris ; IUT de Lannion ; IUT de Tours.
La Conférence Nationale des Métiers du Journalisme est parrainée par le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que le secrétariat d’État à l’emploi.
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