On peut aussi, s’étonner du peu de travaux qu’elle a suscités au regard de l’attraction qu’ont exercée, en Europe et Outre-Atlantique, l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) et l’École polytechnique. Les premiers ouvrages de référence consacrés à l’enseignement de l’architecture au sein de l’École nationale supérieure des beaux arts témoignent néanmoins de son influence : ils ont été réalisés par des historiens anglo-saxons. En 1975, Arthur Drexler et Ann van Zanten présentaient à New York, au Museum of Modern Art, une exposition consacrée à l’enseignement de l’architecture à l’Ecole des beaux arts qui donna naissance, deux ans plus tard, à un fort ouvrage : The Architecture of the Ecole des beaux-arts . En 1978, Robin Middleton consacrait un numéro de la revue Architectural Design aux « Beaux-arts » et, quatre ans plus tard, il édita The Beaux-Arts and nineteenth-century French Architecture .
L’enseignement de l’architecture a, comme l’enseignement supérieur, une structuration particulière : il n’a jamais été dispensé au sein de l’Université mais uniquement au sein d’écoles. Des travaux ont été consacrés aux plus grandes d’entre elles : l’École des beaux arts, comme on l’a vu, l’Ecole polytechnique, embrassée sous tous ses aspects, l’Ecole spéciale d’architecture ou l’Ecole des arts décoratifs . Cependant, la myriade d’établissements qui, des écoles de dessin aux écoles régionales d’architecture, a formé des professionnels qui ont exercé l’architecture en France n’a été que très peu abordée jusqu’ici. On relève des travaux récents comme la thèse de Frédéric Morvan sur l’École gratuite de dessin de Rouen , celle de Malik Chebahi sur l’Ecole des beaux arts d’Alger , ou les recherches de Daniel Le Couédic , Jean-Henri Fabre , Anne-Marie Châtelet et Franck Storne sur certaines écoles régionales d’architecture.
Contrairement à ce qui a pu se passer dans d’autres pays ou d’autres disciplines, l’enseignement de l’architecture en France n’a pas d’abord été orienté vers des besoins professionnels ni dimensionné à ceux-ci. L’évolution vers un enseignement professionnalisant, la décentralisation, la démocratisation puis la massification de l’enseignement de l’architecture furent autant de conquêtes, acquises à partir de la Troisième République, sous la pression d’organisme extérieurs à l’enseignement. La création du diplôme d’architecte, celles des écoles régionales vers 1900, les débats sur le régionalisme esthétique après 1914, la rigidité doctrinale française face aux pédagogies modernes européennes dans les années trente… ne se comprennent que dans cette dynamique de contraintes extérieures forçant petit à petit l’institution à intégrer de nouveaux enjeux et à s’adapter à de nouvelles missions. Les saisir suppose la confrontation des sources propres à l’enseignement de l’architecture à des sources externes nombreuses, diverses et disséminées.
Comme le remarque E. Picard pour l’enseignement supérieur, les services d’archives concernant les établissements d’enseignement de l’architecture sont rares. L’École des beaux arts fait exception, les Archives nationales ayant récupéré ses papiers pour la période qui s’étend de 1793 à 1970. Il s’agit essentiellement de documents produits par l’administration (règlements, listes d’élèves, sujets de concours…). Fonds quantitativement important (122 ml), il a fait l’objet d’un inventaire et, depuis 2006, une équipe de l’Institut national d’histoire de l’art, placée sous la responsabilité de Jean-Philippe Garric et de Marie-Laure Crosnier Leconte, s’est attelée à l’exploitation des registres matricules en vue de constituer une base de données recensant les élèves architectes depuis le début du XIXe siècle jusqu'en 1968 . Cependant, ce fonds ne contient aucun document issu de la pédagogie qui y avait cours. Pour en retrouver des traces, il faut chercher ailleurs. Certains travaux d’élèves (dessins, projets…) sont restés à l’École même, quai Malaquais ; une partie a été numérisée et figure sur le catalogue informatique Cat’zarts . Les cours et notes des enseignants sont disséminés, déposés par les professeurs eux-mêmes ou leur famille soit aux Archives nationales, soit au Centre d’archives d’architecture du XXe siècle, soit encore dans quelque archive départementale. Quant aux autres écoles, les moins connues, tout reste à découvrir. L’exemple de l’École régionale d’architecture Strasbourg montre que les documents conservés n’ont pas encore été versés et que ce qui a trait à leur pédagogie n’a pas été gardé ; du côté des élèves comme des enseignants, c’est auprès des familles et dans les greniers que la quête a été menée.
A la différence de l’histoire de l’enseignement supérieur, l’histoire de l’enseignement de l’architecture a été faite jusqu’ici plutôt de façon « horizontale » que « verticale », par établissement plutôt que par discipline, comme nous l’avons évoqué. Se sont néanmoins développés des travaux portant sur certains enseignements et formes d’enseignement . Les envois des Prix de Rome ont naturellement fasciné ; ils ont été présentés lors de plusieurs expositions, de 1982 à 2002 . Parmi les enseignements, celui de l’histoire a été privilégié comme le montrent la thèse de Simona Talenti, l’ouvrage de Christopher Drew Armstrong sur Julien-David Leroy, le numéro spécial des Livraisons d’histoire de l’architecture et quelques autres articles . L’étude de l’enseignement de la construction a connu un récent développement, fruit de l’engouement que connaît aujourd’hui l’histoire de cette discipline pour laquelle, depuis 1985, six associations ont été créées . Les conditions matérielles et certains outils de la pédagogie ont également été l’objet d’analyses, en particulier les locaux, au premier rang desquels les bâtiments de la rue Bonaparte , les bibliothèques dont celles des ateliers . D’autres sujets témoignent du renouvellement de l’historiographie, comme l’arrivée des femmes dans les écoles d’architecture, la constitution et l’action des associations d’élèves …
Les deux siècles qui se sont écoulés depuis la Révolution ont été très inégalement étudiés. Le XIXe, durant lequel l’enseignement dispensé en France a constitué un modèle pour nombre de pays d’Europe et d’Amérique, a été privilégié. Nous avons cité les travaux fondateurs d’Arthur Drexler et de R. Middleton sur l’École des beaux arts. D’autres sont parus depuis comme ceux de Jacques Lucan, mené sous l’angle de l’analyse d’une notion centrale de sa pédagogie, la composition ; de Jean-Pierre Martinon, centré sur le parcours de ses élèves les plus brillants, les lauréats du Grand Prix de Rome ; d’Annie Jacques , conduit sous la forme d’une anthologie réunissant des témoignages sur sa vie quotidienne …Le XXe siècle a été moins exploré, à l’exception des années qui ont suivi l’effondrement du système universitaire, en mai 1968. Ainsi Jean-Louis Violeau a-t-il analysé l’effervescence qui a précédé ces bouleversements ainsi que leurs conséquences ; Michel Denès les orientations prises par les nouvelles « unités pédagogiques » d’architecture créées à partir de 1969 . Le reste, l’entre-deux guerres et les trente glorieuses, n’a, à de rares exceptions près, suscité aucun intérêt . Comme l’écrivait Bruno Foucart : « Les soixante premières années du XXe siècle feraient volontiers figure, dans l’histoire de l’École nationale supérieure des beaux arts, de désert . »
Les contours d'une recherche
L’histoire de l’enseignement de l’architecture que nous appelons de nos vœux est scandée, en France au XXe siècle, par trois dates essentielles. Venant après un siècle de développement et de continuité, le système Beaux-arts est mis en mouvement ou en crise à trois reprises : en 1903, date de la création des premières écoles régionales ; en 1940, date d’une réorganisation de l’enseignement (dans la foulée de la réorganisation de la profession) accordant un monopole de l’enseignement à l’École des beaux-arts et dépossédant de leur habilitation les écoles d’ingénieurs et d’arts décoratifs ; et enfin en mai 1968, avec l’éclatement de l’École des beaux-arts et la création des « unités pédagogiques d’architecture » – pensées en rupture avec l’ancien système à Paris et en continuité avec lui en région –, devenues aujourd’hui les « écoles nationales supérieures d’architecture ». Aussi, est-ce à partir de ces nouveaux établissements que nous envisageons de travailler sur cette histoire, en constituant un réseau de chercheurs et de documentalistes qui y travaillent. Quelques années seront nécessaires pour les mobiliser, réunir du matériel et engager des recherches ; aussi proposons-nous de développer ce programme durant quatre ans, de 2016 à 2020.
Partant de ces écoles, l’histoire de leur enseignement conduit à en aborder d’autres. Lors de leur création, en effet, les écoles régionales d’architecture furent parfois installées auprès des écoles régionales des beaux-arts de leur ville d’élection, partageant même leur direction, leur administration, des enseignants et un unique atelier d’architecture. Ce cousinage, qui put se prolonger durant trois décennies, mérite d’être examiné. Au-delà de cette constellation dont l’École parisienne des beaux-arts (Ensba) était le centre et dont la section d’architecture figure à ce titre au cœur de notre projet, il sera intéressant de mener des comparaisons avec les écoles d’ingénieurs, qui jusqu’en 1940, proposèrent des enseignements de l’architecture, en recourant d’ailleurs parfois à des professeurs chefs d’atelier de l’Ensba (Gustave Umbdenstok, Jean-Baptiste Mathon, etc.) ; ce travail, esquissé pour l’école Polytechnique, reste à faire pour d’autres (Ponts et Chaussées, Centrale, École spéciale des travaux publics, etc.). On examinera aussi les relations avec l’enseignement des arts décoratifs (école des arts décoratifs proprement dite et nébuleuse des écoles d’arts appliqués), habilité lui aussi jusqu’en 1940 à délivrer un diplôme d’architecte. Enfin on cherchera à comprendre les aspects internationaux de l’enseignement de l’architecture aux Beaux-Arts : école dont la renommée est mondiale jusqu’en 1914, et qui perd ensuite progressivement son attractivité au profit d’écoles privées ou d’écoles étrangères.
Cette histoire est intimement liée à celle du milieu professionnel. Dans le dernier tiers du XIXe siècle, en effet, la question de l’enseignement de l’architecture, de la délivrance d’un diplôme et de la définition des avantages afférents (valorisation du diplôme, reconnaissance du titre, accès à la fonction publique, monopole de délivrance des autorisations de bâtir, etc.) fut longuement débattue au sein des sociétés professionnelles, parisiennes ou provinciales, des plus élitistes aux plus ouvertes, des plus doctrinaires aux plus éclectiques. Constitués en associations ou même en syndicats, ces sociétés sont demeurées très présentes dans le débat sur l’enseignement (artistique ou technique, théorique ou professionnalisant, régionaliste ou académique, etc.) jusqu’à la création de l’Ordre des architectes, en 1940, qui les vida d’une partie de leur substance professionnelle quand les lois de Vichy ne les interdisaient pas purement et simplement. Si, à Paris, la S.A.D.G. peinait à faire évoluer l’enseignement au niveau national, en région L’Association provinciale des architectes français pouvait revendiquer la paternité des écoles régionales.
Dans ce cadre complexe et mouvant, notre ambition est double. Elle est d’une part d’ouvrir des pistes pour l’écriture de l’histoire de l’enseignement de l’architecture à partir des connaissances déjà acquises et de leur mise en perspective européenne. Elle est aussi d’œuvrer à la conservation des traces qui sont en train de disparaître et de nourrir ainsi les recherches futures, en suscitant la collecte d’archives manuscrites et orales, et en numérisant les sources imprimées devenues rares.
- Comité de pilotage
Ce projet sera mené par un comité de pilotage constitué par des chercheurs à l’origine du projet, des membres du Comité d’histoire, de la mission Archives du ministère, du bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, ainsi que par les partenaires impliqués dans le projet..
- Comité scientifique
Un comité scientifique a aussi été constitué. Il regroupe des chercheurs ayant signé des travaux liés à ces sujets, en France comme à l’étranger, et des universitaires spécialistes d’histoire de l’éducation.
- Des institutions partenaires
Ce projet, déjà soutenu par la Direction de l’Architecture du ministère de la Culture doit s’assurer, pour aboutir de la collaboration des institutions qui détiennent des informations et pourraient participer à l’élaboration et la diffusion de ces travaux : Académie d’architecture, Archives d’architecture du XXe siècle, Cité de l’architecture et du patrimoine, École des Chartes, École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, Écoles nationales supérieures d’architecture, Institut national d’histoire de l’art, Ordre des architectes, etc.
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