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Musiques actuelles : le Printemps de Bourges lance la saison des festivals

Le Printemps de Bourges, qui se déroule jusqu’au 28 avril, ouvre en musique la saison des festivals en France. Rachida Dati, ministre de la Culture, s’est rendue vendredi 26 avril à ce rendez-vous incontournable des musiques actuelles.

Publié le 26 avr. 2024

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Rachida Dati avec Boris Vedel, le directeur du Printemps de Bourges, vendredi 26 avril.
Benesté / Ville de Bourges

C’est un festival emblématique dans le paysage musical français. Avec 200 000 festivaliers attendus, le 48e Printemps de Bourges, qui a ouvert ses portes le 23 avril dernier, porte beau. Qu’on en juge : alternant les têtes d’affiche et les nouveaux talents, il accueille cette année Eddy de Pretto, Béatrice Dalle, PLK, Matt Pokora ou encore Shaka Ponk. Avec, en prime, une grande soirée consacrée à Françoise Hardy, où le meilleur de la scène française a célébré ses 60 ans de chansons.

En décembre dernier, la ville de Bourges a été désignée Capitale européenne de la Culture en 2028. Une occasion unique, pour le Printemps de Bourges, de saluer à sa manière l’événement. Ce qu’il a fait en ouverture du festival avec un grand bal populaire. Et dans quatre ans, la cérémonie de lancement de Bourges 2028 sera imaginée par le Printemps avec des artistes venus de toute l’Europe.

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Un Printemps qui fait éclore les jeunes talents

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GUILLAUME SOUVANT / AFP

Depuis plus de quarante ans, le Printemps de Bourges est un véritable défricheur de nouveaux talents. La ministre de la Culture Rachida Dati, en visite vendredi 26 avril sur le village du festival, est allée à la rencontre des lauréats du programme de soutien à l’émergence artistique, Les Inouïs, dédié à l’émergence musicale. Il permet de repérer de nouveaux espoirs musicaux grâce à 29 antennes territoriales et plus de 350 professionnels partout en France et de proposer un accompagnement d’un an à l'insertion professionnelle. Les lauréats peuvent ainsi être programmés lors des éditions suivantes du Printemps. Chaque année, ce sont près de 4 000 artistes qui s’y inscrivent.

Elle a également échangé avec la sélection 2024 des Pépites, le parcours d’immersion professionnelle en milieu musical à destination de la nouvelle génération de développeurs et développeuses d’artistes coconstruit par le Printemps de Bourges et le Centre national de la musique. Il s’adresse à des entrepreneurs dans le développement de projets musicaux dans les domaines du spectacle vivant, de la production phonographique, de l’édition musicale ou du management. « L’exigence d’inclusion, de parité et de diversité, c’est une demande qui n’est pas négociable. De nombreux festivals et salles de concert ont des difficultés à recruter des administrateurs ou des techniciens. Rendre la filière attractive, c’est un sujet crucial et cela doit passer notamment par la formation », constate Rachida Dati. Après une première expérimentation en 2023, les Pépites ont sélectionné huit jeunes professionnels immergés pendant trois jours dans le monde professionnel du festival.

Profondes mutations du secteur de la musique

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GUILLAUME SOUVANT / AFP

Comme les autres festivals et l’ensemble du secteur, le Printemps de Bourges fait face à de nouvelles difficultés liées à la période de crise sanitaire et l'inflation des coûts et des cachets artistiques. Plus globalement, c’est tout le secteur de la musique, qui génère un chiffre d’affaires direct de plus de neuf milliards d’euros et représente près de 300 000 emplois en France, qui fait face à de profondes mutations avec l’émergence de nouveaux marchés et de nouvelles innovations, à commencer par l’intelligence artificielle. « Sur ce point, je suis très claire, tranche Rachida Dati. Le droit d’auteur, c’est l’horizon indépassable de notre modèle culturel depuis plus de deux cents ans et je ne vois pas en quoi on pourrait opposer défense du droit d’auteur et innovation. » L'IA Act, voté au Parlement européen en mars dernier, promet de garantir la sécurité et le respect des droits fondamentaux tout en encourageant l’innovation, tandis qu’au niveau national, un rapport sur l’IA a été remis au Président de la République en mars dernier évoquant la question du droit d’auteur, avant le prochain sommet sur ce sujet organisé à Paris.

La ministre a également évoqué le changement climatique et l’exigence de décarbonation du secteur de la musique. « L’urgence aujourd’hui, c’est d’abord de mesurer les impacts par la collecte de données et la réalisation de bilans carbone, et c’est ensuite de mettre en place des stratégies concrètes pour faire baisser les émissions. » Plusieurs actions ont été menées dans ce sens avec le projet « DECLIC - décarbonons le live collectivement » porté par la Fédération des lieux de musiques actuelles et le Syndicat des Musiques Actuelles avec le financement des fonds Alternatives Vertes, ou l’étude REC « Réduisons notre empreinte carbone » pour la musique enregistrée, portée par le CNM en partenariat avec plusieurs organisations professionnelles.

Investissements pour la filière musicale

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Benesté / Ville de Bourges

Début 2020, le Centre national de la musique a vu le jour pour structurer la politique publique en faveur de la musique. Il a pour vocation, selon la ministre, à devenir « la maison commune de la musique » avec un nouvel outil : la contribution fiscale des plateformes de streaming – dite taxe streaming – d’un taux de 1,2 % de leur chiffre d’affaires réalisé en France. Rachida Dati a réaffirmé tout l’intérêt de ce modèle de financement de la filière. « Le débat a été tranché. Et d’abord parce que cela permet de consolider le financement du Centre national de la musique, qui peut renforcer sa mission au service de toute la filière et de sa structuration. La réforme des aides du CNM est engagée. Comme vous, je souhaite qu’elle soit équilibrée et prenne en compte les préoccupations de l’ensemble de la chaîne de valeur et de la chaine artistique. » Cette nouvelle contribution devrait rapporter 15 millions d’euros cette année, une somme destinée à renforcer l'export et le rayonnement des artistes français à l’international, l'innovation, l'observation de la filière et la promotion de la diversité de création.

D’autres investissements sont prévus pour structurer la filière, comme la prolongation anticipée jusqu’en 2027 du CIEM, le crédit d’impôt pour l’édition musicale, introduit en 2022, soit une dépense fiscale globale annuelle d’environ 40 millions d’euros. « On vous donne ainsi toute la visibilité possible pour renforcer encore vos investissements au service de la diversité de la création et des nouveaux talents », résume Rachida Dati. Ensuite avec près de 22 millions – dont 8,6 du ministère - versés pour la création et sur les territoires dans le cadre du plan « Mieux Produire Mieux Diffuser » construit autour du partenariat entre l’Etat et les collectivités territoriales. Enfin auprès des 92 Scènes de Musiques Actuelles (SMAC), dont un quart sont situées en zone rurale, qui bénéficient d’une hausse de sa dotation de plus de 3 millions d’euros. « Leur rôle pour accompagner des jeunes talents est essentiel, poursuit Rachida Dati. Je veux saluer leur ouverture à une diversité de musiques : plus de 45 % de leur programmation est consacré à la pop, aux musiques électroniques, et au hip-hop. Pour moi, ce travail de valorisation de toutes les cultures, de la culture populaire est une priorité. »

Les nouveaux défis de la filière musicale

Au Printemps de Bourges, Rachida Dati, ministre de la Culture, s’est exprimée le 26 avril sur les nouveaux auxquels est confrontée l’ensemble de la filière musicale. Les principaux points de son intervention.

  • La richesse du secteur musical : Avec 300 000 personnes employées et 9 milliards d’euros, sur le plan économique le secteur constitue « une vraie richesse pour notre pays ». En 2023, un nombre record d’albums et de titres produits en France ont multiplié les « réussites, notamment à l’international ».
  • Un soutien financier à la filière : la contribution des plateformes de streaming qui permet de consolider le financement du Centre national de la musique, le prolongement des crédits d’impôt jusqu’à fin 2027, le plan « Mieux Produire Mieux Diffuser » avec plus de 22 millions d’euros versés pour la création sur les territoires, un soutien en augmentation de 30 % aux Scènes de Musiques Actuelles (SMAC).
  • Intelligence artificielle : le droit d’auteur est un « horizon indépassable de notre modèle culturel depuis plus de 200 ans. J'ai souhaité que le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique prenne en charge deux missions : la première pour une mise en œuvre efficace du principe de transparence, la seconde pour réfléchir à des modèles de rémunération des contenus culturels utilisés par les systèmes d’IA ».
  • Changement climatique : urgence pour mesurer les impacts par la collecte de données et la réalisation de bilans carbone puis mettre en place des stratégies concrètes pour faire baisser les émissions.
  • Centre national de la musique : un « pilier » du schéma global d’accompagnement du secteur, notamment à travers les Contrat d’objectifs et de performances signés avec le ministère et la simplification de son système d’aides destinées aux acteurs de terrain.

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