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Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris (2) : en immersion dans les coulisses de la création

A quelques jours du lancement du Rendez-vous de la création, fruit d’un partenariat inédit entre les Beaux-Arts de Paris et Mondes nouveaux, l’effervescence monte au sein des ateliers conçus pour l'événement. Immersion dans les coulisses de la création.

Publié le 6 avr. 2023

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« Libre » par Abel Techer © Abel Techer / Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris

« Être à l’écoute du désir des artistes ». Il y a quelques mois, c’est ainsi que Bernard Blistène, le président de son comité de sélection, parlait des projets de « Mondes nouveaux ». Un désir dans le sillage duquel s’épanouit aujourd’hui celui des étudiants des Beaux-Arts de Paris et de leurs chefs et cheffes d’atelier à l’occasion du rendez-vous artistique « Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris ».

Hybridation, travail chorégraphique sur la lenteur, amour, écologie… rien de tel qu’une plongée préparatoire à l’événement au sein des ateliers d’Emmanuelle Huynh, Julien Prévieux et Wernher Bouwens pour prendre la mesure de cette formidable fabrique des désirs qu’est Mondes nouveaux.

Éloge de la lenteur chez Emmanuelle Huynh

L’atelier d’Emmanuelle Huynh © ASB / Ministère de la Culture

« What grows up goes down/ what goes up grows down » (ce qui grandit redescend/ce qui monte redescend) : gestes d’une rare précision à l’appui, la danseuse et chorégraphe Ola Maciejewska, qui l’été dernier a imaginé, aux côtés d’Amélie-Anne Chapelain et Guillaume Jouin, un « campement artistique pour littoral » pour Mondes nouveaux donne ses indications. L’instant suivant, les étudiants de l’atelier d’Emmanuelle Huynh qui jusque-là l’écoutaient attentivement, prennent possession de l’espace : mains tendues vers l’avant qui lentement semblent prendre vie, doigts qui se déplient, corps seuls puis bientôt réunis, lenteur, attention à l’autre, délicatesse, l’impression laissée en définitive par cette « partition » préparatoire à On time, la pièce créée pour l’occasion, est celle d’une forme en mouvement qui n’en finirait pas de se composer et de se recomposer, un mouvement éminemment gracieux et poétique qui puiserait son inspiration dans le végétal et l’organique, le chant des oiseaux à l’extérieur de l’atelier y ajoutant une touche du meilleur aloi. « C’est comme si je voulais collecter le commun, comme si j’étais les racines, les graines », dit Juju Kusanaji. « C’est comme si je faisais partie d’une forêt » ajoute Camille Cosson. « On time s'ancre dans l'héritage de Simone Forti, instigatrice de changements importants dans la danse et les arts visuels à partir des années 60 aux États Unis, le travail corporel proprement dit s'articule autour d'un sens ralenti du temps, de l'endurance et du sculptural », confirme Emmanuelle Huynh quelques jours plus tard.

Un sens ralenti du temps, de l'endurance et du sculptural (Emmanuelle Huynh)

Un travail qui suscite la verve des étudiants : « Dans les autres ateliers, le corps a naturellement un rôle, on l‘utilise pour manier des objets, mais il n’est pas au centre comme ici. Le sujet est bien celui de notre corps et de la relation qu’on a avec les autres, c’est un pas de côté qui apporte beaucoup, on prend conscience de notre présence dans l’espace », réagit Aryle Nsengiyumva. « Il y avait des points d’harmonie, des points de silence, exactement comme en musique » dit de son côté Arthur Dujols-Luquet qui revient sur « la partition » proposée par Ola Maciejewska. Dans ce travail, la question de l’attention a été centrale : « C’est un mot qui revenait en boucle. Comment on trouve le moyen de s’accorder, de considérer l’autre, sur le plan visuel, auditif, tactile, nous avons ainsi traversé les différentes couches du toucher : à distance - comment le fait de savoir qu’on est touché vient induire une sensation du toucher – effleurer, presser, aller dans le musculaire, l’osseux, le nerveux... » poursuit-il.

Amour toujours chez Julien Prévieux

L’atelier de Julien Prévieux © ASB / Ministère de la Culture

« Quoi qu’a dit ? - A dit rin / Quoi qu’a fait ? - A fait rin/ A quoi qu’a pense ? A pense à rin » ; « L’amour est une armoire dans laquelle on pose des girafes en plastique » ; « J’ai rencontré pour la première fois l’amour et j’ai trébuché ». Dans le workshop de l’atelier de Julien Prévieux, lauréat du prix Marcel Duchamp en 2014, pensé comme une antichambre collective du Pavillon des Amours, le projet de Laëtitia Badaut Haussmann pour Mondes nouveaux, les punchlines s’enchaînent. Avec ici dans l’ordre, une citation par Julien Prévieux de La Môme Néant de Jean Tardieu, et deux extraits de textes originaux lus par leurs auteurs, Mickaël Berdigo et Lisa Lecuivre, tous deux étudiants de l’atelier. « C’est parfait, c’est excellent, j’achète », s’enthousiasme, façon jury de la Nouvelle Star, Yves-Noël Genod comédien associé au projet. Autant dire que l’ambiance est bonne dans l’atelier et que sur ce thème « puissamment vaste » de l’amour, les élèves, dont les facilités d’écriture impressionnent, ont été inspirés.

Mettre en place des discussions croisées sur les amours (Laëtitia Badaut Haussmann)

« Cela faisait un moment que je voulais trouver des manières de mettre en place des discussions croisées sur les amours, explique Laëtitia Badaut Haussmann, et cela pour plusieurs raisons : j’ai une fille de sept ans, la question est venue naturellement, qu’est-ce qu’on transmet et comment on transmet quand on accompagne un enfant à se construire, qu’est-ce qui est acceptable et ne l’est pas, quels sont aussi les espaces de déni… Il y avait également un écho indirect avec le mouvement MeToo et la façon dont je le percevais, et à un autre endroit, parce que tout cela fait spirale, avec les féminicides, et la façon en particulier dont les médias ont commencé à prendre ce problème au sérieux en changeant de terminologie. C’était des questions de champs, d’écoute et de parole collective, de comprendre comment les amours peuvent être mortifères ou générateurs de vie ». Julien Prévieux poursuit : « Quand nous nous sommes parlés avec Laëtitia, nous nous sommes dits que le workshop pouvait être un bon endroit pour faire des expérimentations. Il a débuté autour du travail de Laëtitia et des textes qui vont être montés au pavillon. On en a exploré plusieurs en les disant à l’oral, et en pratiquant une forme d’arpentage, de lecture collective. L’idée était de s’emparer de ces matériaux autour des questions de l’imaginaire de l’amour aujourd’hui et de cette idée du pavillon qui est à la fois une idée physique et théorique. Cela s’est construit comme une rencontre impromptue et ça continue ».

« Je suis juste une fille, debout devant un garçon, et qui lui demande de l’aimer… au revoir ». Clarisse Pillard qui, dans le cadre du projet, procède par collage de dialogues extraits de films cite une réplique de Coup de foudre à Notting Hill, le film de Richard Curtis qui réunit Julia Roberts et Hugh Grant, et ajoute « au revoir ». Pas de doute, le workshop était assurément le bon endroit. Rendez-vous le 13 avril dans la cour du mûrier.

Approche écologique chez Wernher Bouwens

L’atelier de Wernher Bouwens © ASB / Ministère de la Culture

Le rendez-vous artistique « Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris » est décidément un lieu de convergence des désirs. Dernière illustration au sein de l’atelier de Wernher Bouwens. « C’est l’été dernier, sur une île en Bretagne où j’ai l’habitude de séjourner, que le projet, sans que je le sache, a commencé, explique le peintre dont la pratique se déploie dans l’impression et l’édition qui donnent leur nom à son atelier, j’ai appris que la colonie de Fous de Bassan [une espèce d’oiseaux de mer], la seule en France sur cette île au large des Côtes d’Armor, était décimée en raison, supposait-t-on, d’un problème de grippe aviaire importée par les goélands qui étaient allés dans les élevages industriels ». Cela interroge l’artiste qui ne veut pas en rester là. Quand quelques mois plus tard, le projet « Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris » est présenté, il se rapproche naturellement de Stéphanie Roland qui réalise pour Mondes nouveaux une série de courtes vidéos ainsi qu’un livre d’artiste reflétant les paradoxes visuels des îles fantômes et d’Erwan Mahéo qui élabore de son côté un projet autour d’une ancienne « sirène »,  nom donné à ces constructions littorales abritant une corne de brume et que l’avancée des technologies numériques a rendu obsolètes. L’artiste visuel accepte immédiatement de prendre ce chemin de traverse en marge de son propre projet. De leur côté, les étudiants de l’atelier commencent à « imaginer des réalisations autour de cette thématique », dit Misha Zavalniy, étudiant ukrainien, qui dans le cadre de son diplôme passé l’année dernière a réalisé plus de 70 affiches contre la guerre en Ukraine avec des artistes compatriotes qu’il a fait venir dans l’atelier.

Amener les étudiants sur le terrain des questions écologiques peut nourrir leur approche artistique (Wernher Bouwens)

Le résultat de cette collaboration ? Un film qui relate le périple en février de toute l’équipe sur l’île dont une version quasi définitive est montrée ce jour-là. « C’était l’époque de la migration hivernale, nous voulions voir si le Fou de Bassan allait revenir ou si c’était la fin de cette colonie », poursuit Wernher Bouwens. Un film où l’on voit la façon dont chacun, avec le médium qu’il pratique au sein de l’atelier, s’est emparé du sujet. Misha Zavalniy a ainsi arpenté l’île en donnant à chaque passant qu’il rencontrait l’affiche à l’effigie du Fou de Bassan – imaginé comme un « personnage » – siglée « Wanted only alive » conçue pour l’occasion. Un film, encore, qui « amène les étudiants sur le terrain des questions écologiques et leur montre qu’ils ont un rôle à jouer, que cela peut nourrir leur travail artistique ». Ali Arkady, photojournaliste et artiste irakien réfugié en France, qui au sein de l’atelier imprime des photos de guerre sur des blocs de pierre grâce à une technique qu’il nomme « monolithographie », se rappelle ses reportages en Irak où il documentait la baisse des eaux du Tigre et de l’Euphrate. Erwan Mahéo, qui a créé le costume d’oiseau que tous ont endossé à tour de rôle sur l’île, émet l’idée que l’impressionnante matière produite soit réunie et présentée à l’avenir. Les spectateurs, déjà, seront certainement heureux de trouver dans la salle de projection le beau dépliant mis à leur disposition. Le Fou de Bassan revient-il ou pas ? À vous de le découvrir lors de « Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris ».

Retrouvez ici l'intégralité de la programmation du rendez-vous artistique Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris

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