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Fête de la musique (3) : musique, danse et sport ne font qu’un avec le breaking

Le breaking fait cette année son entrée aux Jeux olympiques et paralympiques. Dans cette discipline à la frontière de la danse et du sport, la musique n’est jamais connue à l’avance par les danseurs. Pour stimuler leur créativité et instaurer une ambiance festive, les DJ jouent un rôle central.

Publié le 21 juin 2024

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Pauline Ballet / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
DJ One Up
Jérémy Jehanin

Des rues du Bronx dans les années 1970 à la place de la Concorde les 9 et 10 août prochains lors des JOP de Paris 2024, le breaking a parcouru un long chemin pour devenir discipline olympique. Son concept, lui, n’a pas changé : les danseurs créent spontanément un cercle appelé cypher. Ensuite, ils ont quelques secondes pour capter le rythme d’une musique et se mettre à danser sur ses variations.

Le breaking voit le jour dans des clubs et lors de block parties, des fêtes de quartier dans le Bronx, le Queens, Brooklyn ou Harlem (à New York) où l’on se rassemble autour d’un DJ et de la sono. On y écoute du funk, de la soul, de la bossa-nova, des morceaux africains ou encore du rock progressif. Et on y danse. « La source du breaking, c’est avant tout le funk. Dans cette musique rythmée, entre 105 et 120 battements par minute, on trouve des “break”, c’est-à-dire une partie instrumentale où l’on entend uniquement la basse et la batterie. Historiquement, le break d’un morceau correspond au moment où les danseurs descendent au sol pour réaliser des mouvements, explique DJ One Up, DJ français et producteur de musique qui parcourt depuis 24 ans le monde et les compétitions de breaking.

Ces moments de break, que l’on appellera plus tard « breakbeat », se trouvent également dans d’autres styles de musique populaires à cette période. Puis, dans les années 1990, c’est le hip-hop et notamment le courant du boom-bap qui vont être beaucoup utilisés pour danser. Mais il existe une infinité de genres et de sous-genres qui permettent de danser le breaking. « C’est cette diversité qui me plaît tant dans cette discipline, poursuit DJ One Up. Sans compter qu’avec son arrivée aux Jeux Olympiques de Paris, j’ai aussi multiplié les voyages dans des pays où je n’allais pas jusque-là : de plus en plus de monde s’y intéresse et c’est très enrichissant culturellement ! ».

Une musique connue seulement au moment de leur passage

Devenu populaire aux quatre coins du monde, le breaking se pratique désormais en compétitions : celles-ci consistent en des batailles (battle) en solo ou par équipe. Les b-boys et b-girls (le nom des pratiquants) dansent librement à tour de rôle. Leur passage est ensuite évalué par un jury selon cinq critères : technique, musicalité, exécution, vocabulaire, performance.

Contrairement aux autres disciplines mêlant musique et sport qui comprennent généralement des chorégraphies répétées à l’entraînement, le breaking se pratique sur une musique que l’on découvre au moment de danser. « Lorsque j’arrive en tant que DJ dans une compétition, j’ai effectué une sélection de musiques au préalable. Je passe énormément d’heures à explorer de vieux disques, à collecter de la musique au jour le jour pour ensuite la diffuser lors des battles, explique DJ One Up. Selon moi, le DJ doit transmettre de nouvelles références et permettre aux b-boys et b-girls de danser sur des morceaux qu’ils ne connaissent pas. Il y a également un gros travail de transition et de technique de mix qui doit permettre d’apporter sa propre touche à la musique. »

Claude Clin / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Des morceaux qui varient selon l’ambiance

Ce travail de DJ se concrétise lorsque les corps se mettent en mouvement. Les passages sont courts (entre 40 secondes et 1 minute 15 secondes) et intenses, ponctués de figures acrobatiques. « La façon dont le danseur va embrasser la musique me touche beaucoup, souligne le DJ. Il s’agit de danseurs qui mettent l’accent sur un moment du morceau, qui s’expriment spontanément sur des mélodies de guitare ou des lignes de basse. Mon objectif est de leur permettre d’être inspirés, créatifs et de se surpasser grâce à la musique. »

Avec la nouvelle popularité du breaking, certaines règles ont évolué concernant la musique jouée. Désormais, lorsqu’une compétition est télévisée ou diffusée sur internet, il faut utiliser de la musique originale, c’est-à-dire composée pour l’occasion. « Maintenant que c’est une discipline olympique, il faut également respecter certaines règles : on ne peut pas diffuser un morceau avec des paroles violentes ou vulgaires. Je trouve que c’est une bonne chose car l’objectif des Jeux olympiques, c’est de faire découvrir notre discipline à la jeunesse », estime DJ One Up.

Le DJ garde néanmoins une grande autonomie dans la musique diffusée en compétition : « Il faut ressentir les vibrations des danseurs et de la foule, ce qui peut nous amener à garder un morceau, à en jouer un autre ou à opter pour une rythmique plutôt qu’une autre. L'important, c’est de passer la bonne musique au bon moment : on peut faire exactement la même sélection d’un week-end à l’autre et ne pas avoir du tout le même résultat sur la performance des danseurs ou la réaction du public ! », détaille DJ One Up.

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