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Spécial Fête de la musique (4): dans les coulisses de la première édition

Le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, un événement d'un nouveau genre s'apprêtait à voir le jour... Retour dans les coulisses d'une édition mythique, celle de la première Fête de la musique.

Publié le 20 juin 2022

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©JOEL ROBINE / AFP

Dès sa création, la Fête de la musique invitait les musiciens à descendre dans les rues. Ce véritable événement populaire rapproche les publics, les amateurs, les professionnels, et elle invite à croiser les styles, le temps d’une soirée où l’on se retrouve ensemble. Petit retour historique sur une manifestation nationale qui, fait exceptionnel, est devenue un véritable phénomène de société.

Proposer aux citoyens d'être acteurs d'événements culturels

C’est, au fond, l’histoire de la naissance d’un événement pas comme les autres, puisqu’il a représenté, et représente encore aujourd’hui, une évidence. L’évidence du désir de se retrouver ensemble, au début de l’été, pour savourer les plaisirs musicaux et les partager. Une fête populaire qui, année après année, rappelle à tous que la culture, et notamment la musique, sont un enjeu démocratique majeur.

Jack Lang l’a raconté lui-même : « Un jour de février 1982, au cours d’une discussion [avec Maurice Fleuret, directeur de la musique et de la danse, Christian Dupavillon et Véronique Saint-Geours, conseillers], j’avance l’idée que le temps est peut-être venu, après avoir beaucoup travaillé depuis six mois pour les artistes et les créateurs, de proposer aux citoyens d’être eux-mêmes acteurs d’événements. »

Le pays regorge de musiciens amateurs. Pourquoi ne pas leur donner, pour une fois, le pouvoir culturel ?

De son côté, Maurice Fleuret, « musicologue passionné d’œuvres contemporaines, producteur d’une émission hebdomadaire sur France Musique et directeur de nombreux festivals, comme l’explique la sociologue Charitini Karakostaki sur le site de la fondation Jean Jaurès, avait déjà essayé une recette culturelle dans laquelle il mélangeait professionnels et amateurs dans un cadre festif, au festival d’Alziprato en Corse, dont il fut le directeur entre 1977 et 1979. » Il propose de créer un événement où, selon une formule qui a fait date, « la musique sera partout et le concert nulle part ». Christian Dupavillon, dit-on, apporta son grain de sel en suggérant de « faire une manif ! ». L’affaire était lancée : une fête gratuite, ouverte à tous, à toutes les musiques, dont Jack Lang résumait ainsi la raison d’être : « Le pays regorge de musiciens amateurs. Pourquoi ne pas leur donner, pour une fois, le pouvoir culturel ? »

Rendre visible l’amour de la musique

Une fête oui, mais est-ce bien le moment ? Le fameux état de grâce qui a suivi le 10 mai s’est déjà dissipé : l’inflation, le chômage et la fuite des capitaux font régner la morosité…  Face à cette situation, Jack Lang répond que « si l’on veut gagner les batailles pour la réanimation économique du pays, il faut que toutes les forces de vie, les forces de l’intelligence, de la joie et de l’expression se mettent en branle. »

Une fête, très bien, mais pourquoi ? Ne dit-on pas que les Français ne sont pas musiciens ? Maurice Fleuret développe avec conviction un vigoureux  argumentaire : « Plus de cinq millions de Français font de la musique. Un Français sur trois possède au moins un instrument. La musique est chez nous un véritable phénomène de société. Jusqu’ici on ne connaît que la partie apparente de l’iceberg : les grandes institutions, les vedettes, mais on ne sait pas que tant de Français font de la musique, et que tant de Français ont besoin d’en faire. » Dès lors, le mot d’ordre, puissant et simple, fut parfaitement compris et suivi : le 21 juin, que tous les musiciens rejoignent le devant de la scène !

« Faites de la musique ! »

Une fois l’événement annoncé en conférence de presse, le standard du ministère, malgré l’ouverture d’une dizaine de lignes supplémentaires, ne parvient pas à répondre à tous les appels. « Cent mille affiches ont été tirées, rapporte Charitini Karkostaki, dix mille dossiers envoyés aux maires et aux directions régionales de la culture. Les préfets ont reçu des télex du ministère de l’Intérieur, l’Éducation nationale a prévenu tous les rectorats, l’archevêché de Paris a invité tous les diocèses à participer à la fête, les cinq mille fanfares et harmonies de France ont été alertées. »

Jack Lang le répète : « Nous n’organisons pas. Libre à chacun de témoigner, par son instrument de musique, de sa joie à voir l’été revenir. » Claude Mollard, chargé de mission auprès du ministre, confirme la netteté du message de l’époque : « Véronique Saint-Geours s’occupait du lancement de la Fête de la musique dans les médias. Elle soutenait le dessin de la première affiche en insistant sur le double sens du mot : Faites de la musique !, disait-elle. Il faut inviter les Français à descendre dans la rue faire de la musique. »

Une utopie devenue réalité

©Rennes métropole

Et les Français furent au rendez-vous de cette soirée qui pulvérisa la petite demi-heure timidement prévue pour cette réjouissance, de 20h30 à 21 heures ! « La nuit la plus courte, écrit Jean-Michel Djian en 2011, dans son ouvrage, 21 juin : le sacre musical des Français (éditions du Seuil),  solstice d'été oblige, se transforme comme par magie en concert le plus long de l'année. Ils furent près d'un million dans toute la France à envahir la rue pour jouer ou chanter. » Charitini Karkostaki souligne de son côté que, le lendemain, « les journaux proposent un nombre de récits personnels et divers dans lesquels les rédacteurs font part de leur propre expérience de cette fête inédite, qui est premièrement vécue comme une « sortie » dans la ville, permettant aux lecteurs de revivre une promenade musicale inattendue et unique. Les reportages télévisés révèlent une multitude de gens dans les rues, dont beaucoup d’enfants, avec leurs instruments – des flûtes, des mélodicas, des tambourins et d’autres instruments de percussion –, s’adonnant à un joyeux exercice d’improvisation. »

« Plus qu’une idée, [la Fête de la musique] a incarnée l’une des finalités de la politique culturelle de Jack Lang, assure Claude Mollard : développer des relations fraternelles dans des temps forts de rencontre et d’expression individuelle aussi bien que collective. »

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