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Le TNS, un symbole de décentralisation culturelle réussie

Alors que les 50 ans du Théâtre national de Strasbourg ont été célébrés le 20 octobre, en présence de Franck Riester, ministre de la Culture, Stanislas Nordey, directeur du TNS, évoque les contours du théâtre de demain.

Publié le 12 nov. 2018

  • Actualité
  • Spectacle vivant
  • Théâtre
© Jean-Louis Fernandez
Stanislas Nordey, directeur du TNS © Jean-Louis Fernandez

Selon Stanislas Nordey, son directeur, le Théâtre national de Strasbourg, seul théâtre national en région, était le lieu idéal pour imaginer le théâtre public de demain. C’est tout l’enjeu du projet « TNS 2068 », questionnaire « poético-politique », où l’on retrouve les combats chers au metteur en scène, qui achève son premier mandat à la tête de l’institution : renouvellement des publics, intérêt pour les écritures contemporaines, mobilité des spectateurs…. Entretien.

Avec le projet « TNS 2068 », vous jetez un regard résolument prospectif sur le Théâtre national de Strasbourg, qui fête cette année ses 50 ans. Un paradoxe ?

Parce que le quotidien nous absorbe, nous avons souvent - c’est un « nous » collectif qui englobe aussi bien les artistes, les directeurs d’équipements que les responsables des politiques culturelles - beaucoup de mal à nous projeter. Or, si elles continuent d’être des instruments formidables, nos institutions doivent être en permanence repensées. Le TNS, on le sait, est le seul théâtre national en région et, comme tel, il est porteur d’une exception. Il m’a semblé qu’il était le lieu idéal pour lancer une réflexion qui nous permette d’élargir notre vue, de dépasser l’immédiateté à laquelle nous sommes confrontés. Plutôt que de faire appel à un cabinet spécialisé, j’ai souhaité travailler sur le projet avec les « habitants » du théâtre – les salariés, les élèves, les artistes associés – et les publics, qu’il s’agisse de publics réguliers mais aussi ceux qui ne viennent pas encore au théâtre.

Le théâtre existe depuis plus de 2000 ans. Il a résisté à tout, à l’arrivée de l’électricité, de la télévision, du cinéma, aux guerres, parce qu’il s’est sans cesse transformé

Concrètement, en quoi consiste ce projet ?

Le cœur du projet est un questionnaire « poético-politique » conçu sous la houlette des écrivains Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel. L’idée est de mêler le réel et l’imaginaire. Cinquante ans, c’est en effet suffisamment loin pour que l’on puisse s’interroger sur des choses très concrètes – sur la façon dont travailleront les agents chargés de la comptabilité, par exemple. Mais c’est une occasion unique pour laisser libre cours à notre imagination. Imaginer – pourquoi pas ? – un siège volant qui nous emmènerait directement au théâtre ! Les théâtres sont des lieux de poésie et d’invention, je trouvais important que l’on puisse rêver.

Si on examine les trois premières questions posées le 20 octobre lors de la journée anniversaire, on trouve à la fois des choses très personnelles – une pièce a-t-elle déjà changé votre vie ? – mais aussi une question sur l’intelligence artificielle…

L’idée est d’élargir au maximum le spectre et de toucher le plus de gens possible. Nous voulions que les questions soient inquiétantes, perturbantes, enthousiasmantes, qu’elles puissent aller dans des sens très différents. Le metteur en scène Thomas Jolly par exemple a parlé des lunettes pour jeux vidéo en formulant l’hypothèse que le théâtre pourrait, entre autres, être diffusé de cette manière dans cinquante ans. L’enjeu, c’est aussi d’aller du côté de l’anticipation, de la science-fiction. Les trois premières questions, destinées à allumer la mèche, viennent d’être distribuées. Les suivantes le seront par un groupe élargi représentatif des différentes catégories de personnes, puis l’ensemble du questionnaire sera diffusé largement.

© Jean-Louis Fernandez / TNS

Qu’allez-vous faire ensuite de cette matière ?

L’idée est d’en tirer une somme, des enseignements, pourquoi pas des propositions, et d’aboutir à une publication. Sous quelle forme, nous ne le savons pas encore. L’ambition ultime serait qu’émerge sinon un modèle, du moins des suggestions pour l’ensemble du théâtre public français. Il n’y a pas plus fructueux que de croiser les réflexions des salariés, des élèves, des artistes et des publics.

Ce questionnaire fait écho aux préoccupations que vous définissiez à votre arrivée au TNS. Est-ce qu’il n’est pas aussi l’occasion de faire un premier bilan, alors que s’achève votre premier mandat ?

Tout à fait. Parallèlement à l’anniversaire du TNS, j’ai lancé une réflexion sur la façon dont nous pouvions faire évoluer cette maison. Ces différentes initiatives forment un tout. Nous devons être en mouvement, il n ‘y a rien de pire que l’immobilisme, surtout dans un endroit comme le théâtre où les formes n’arrêtent pas de se réinventer.

A Strasbourg, les professeurs n’ont pas déserté parce que l’on montait Wajdi Mouawad, Pascal Rambert ou Falk Richter, à la place de Shakespeare, Brecht et Molière

Le renouvellement des publics est au cœur du questionnaire qui est adressé non seulement au public réel mais aussi au public potentiel. En quoi cette question est-elle cruciale ?

Jack Lang, qui s’est exprimé devant des jeunes gens à l’occasion la journée anniversaire, a eu ce mot à la fin de son intervention : « le TNS de 2068 sera métissé ». Le renouvellement des publics est une vraie question. Aujourd’hui, 30% de notre public a moins de 30 ans ce dont nous sommes très heureux. Mais quels seront les spectateurs de demain ? Dans le projet « TNS 2068 », il y a finalement une question induite, « fêterons-nous les 100 ans du TNS en 2068 ? ». Est-ce que ces grands temples seront toujours d’actualité ? Est-ce qu’il ne faudrait pas des structures plus petites, mobiles, nomades ? Ce sont des vraies questions qu’il est important de partager avec les gens qui vont au théâtre autant qu’avec les gens qui n’y vont pas. Nous sommes comptables de cela. Si l’on a tout lieu de se réjouir de nos succès, nous devons aussi nous inquiéter de ce que nous n’arrivons toujours pas à faire. 

À votre arrivée, vous avez souhaité que le répertoire contemporain soit au cœur de l’enseignement dispensé par l’école, un engagement soutenu par le ministre de la Culture lors de sa visite le 20 octobre.

Depuis mon arrivée, nous proposons 80 % de textes contemporains dans les grandes salles. Et ça marche, puisque nous remplissons les salles. Aujourd’hui, avec le soutien de la ville, je plaide pour une labellisation écriture contemporaine du TNS. Cela voudrait dire qu’à l’avenir les directeurs du TNS seraient aussi choisis pour leur proximité avec les écritures contemporaines, ce qui serait formidable pour les auteurs autant que pour les spectateurs. Cela fait partie des nombreux combats que je mène au TNS.

J’ai été très touché que le ministre note cette question. Souvent, on monte des classiques parce qu’on pense que les publics dits « captifs » le réclament, mais à Strasbourg, les professeurs n’ont pas déserté parce que l’on montait Wajdi Mouawad, Pascal Rambert ou Falk Richter, à la place de Shakespeare, Brecht et Molière. Cela leur permet au contraire d’avoir un autre type de rapport avec leurs élèves. En réalité, il y a deux endroits : dans leur apprentissage, les jeunes acteurs, à côté des textes contemporains, doivent naturellement se confronter aux grands classiques parce qu’ils sont formateurs. C’est ce que nous faisons au TNS. Dans la programmation, c’est autre chose : les auteurs classiques doivent naturellement être présents, mais plus épisodiquement, et à côté d’une politique volontariste en direction des auteurs contemporains.

© Jean-Louis Fernandez / TNS

Quel serait le TNS rêvé de 2068 selon vous ?

Je le voudrais profondément transformé, métamorphosé. Le théâtre existe depuis plus de 2000 ans. Il a résisté à tout, à l’arrivé de l’électricité, de la télévision, du cinéma, aux guerres, parce qu’il s’est sans cesse transformé. La question de faire éclater les murs est également importante. On pourrait imaginer une forme de satellisation avec des petites entités qui grandiraient sur le territoire. Je lançais comme une boutade que l’on pourrait imaginer un siège volant qui nous emmènerait directement au théâtre, mais c’est une vraie question. Les difficultés géographiques sont un des principaux obstacles à la venue de nouveaux spectateurs. Je pense aussi que l’on doit réfléchir à la façon dont les gens travaillent à l’intérieur des théâtres. Il y a rarement eu des équipes aussi importantes à l’intérieur des institutions. Nous sommes aujourd’hui une centaine à travailler en permanence au TNS. Comment cette communauté peut-elle réinventer en profondeur sa façon d’être dans le théâtre et auprès du public ? Enfin, je dis souvent à mes élèves que le metteur en scène a pris le pouvoir il y a cent ans, mais qu’aujourd’hui, ils peuvent, et les auteurs avec eux, le reprendre. Il y a des révolutions permanentes à faire. Si dans cinquante ans, le TNS était dirigé par un acteur ou un auteur, ce serait une très bonne chose. Voilà déjà quelques pistes !

Franck Riester : "Le TNS est le symbole d’une décentralisation réussie"

Franck Riester et Stanislas Nordey à Strasbourg, le 20 octobre © Frédérick Florin / AFP

Le 20 octobre, à l’occasion de son déplacement pour le 50e anniversaire du Théâtre national de Strasbourg, le ministre de la Culture, Franck Riester, s’est livré à un plaidoyer en faveur de la décentralisation culturelle : « La décentralisation de la culture, l'accès à la culture, l'éducation artistique et culturelle, la diversification des publics et la transmission seront prioritaires. Ma présence au TNS, l’un des symboles d'une décentralisation culturelle réussie, démontre ma détermination à poursuivre ces objectifs ».

Franck Riester est également revenu sur la place des écritures contemporaines sur les scènes théâtrales. « Le fait que ce théâtre mise beaucoup sur les textes contemporains, est aussi, je pense, à saluer. Dans l'avenir, nous continuerons à accompagner de la meilleure façon possible ce qui se fait ici à Strasbourg », a-t-il déclaré à France 3 Alsace.

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